9 juin 2014 1 09 /06 /juin /2014 16:31

Le sixième congrès de l’Union syndicale Solidaires s’est tenu du 2 au 5 juin 2014, dans une période où, en France mais aussi sur l’ensemble de la planète, les capitalistes s’enrichissent toujours plus, les ressources naturelles sont pillées, l’environnement est mis en péril, les inégalités explosent, les discriminations demeurent.

Faire ce constat lucide, ce n’est pas s’en satisfaire. Au contraire, c’est en analysant la situation, en faisant des bilans, en en tirant des enseignements, que nous progressons, que nous nous renforçons, que nous prenons les moyens de renverser le rapport de forces.

L’unité d’action syndicale est un élément important pour gagner. L’Union syndicale Solidaires en fait une de ses priorités. Elle doit notamment rassembler dans la durée les organisations syndicales qui, avec leurs différences et leurs divergences parfois, ont comme point commun de se réclamer du syndicalisme de luttes et d’agir pour la transformation sociale, quand d’autres s’inscrivent pleinement dans le cadre du libéralisme.

Les débats de notre congrès pointent des éléments essentiels dans la perspective d’un changement profond de société :

  • La redistribution des richesses, la construction d’une société fondée sur des rapports sociaux égalitaires.
  • L’égalité entre les femmes et les hommes.
  • Le maintien et le développement de la protection sociale.
  • La défense, l’extension et la démocratisation des services publics
  • La prise en compte de la santé au travail.
  • La socialisation des moyens de production, l’autogestion.
  • Le renforcement de notre outil syndical.

Les textes adoptés lors de ce sixième congrès complètent, actualisent et enrichissent nos acquis collectifs. Prolongeant ces réflexions et décisions, nous dégageons des priorités pour les mois qui viennent.

Les enjeux écologiques sont au cœur de notre activité. L’Union syndicale Solidaires prend toute sa place dans la préparation du rassemblement de Notre-Dame-Des-Landes les 5 et 6 juillet ; il faut en finir avec ces « grands projets inutiles » qui dilapident l’argent public, sont très lucratifs pour quelques grandes entreprises privées et détruisent l’environnement. C’est dans cette même logique que nous participons aux Alternatiba sur tout le territoire dans la perspective de la mobilisation de nombreux mouvements sociaux au moment de la Conférence Paris Climat 2015 (COP 21) pour, au contraire des Etats, mettre en évidence les enjeux de justice climatique, de transition écologique et sociale et de solidarité internationale.

Nous combattons vigoureusement l’extrême-droite. Pour cela, nous poursuivons notre travail de formation et d’information. Cela est indispensable mais non suffisant ; le syndicalisme doit reconquérir des terrains et populations. La politique d’austérité du gouvernement qui aggrave la situation des salarié-es, expulse les sans-papiers, stigmatise les Roms, fait le jeu de l’extrême-droite. Décomplexée, celle-ci use de la violence la plus extrême, comme en témoigne le meurtre de notre camarade Clément Méric il y a un an. La riposte unitaire est possible ; le collectif « l’extrême-droite tue, ensemble combattons-la », les manifestations du 7 juin, le travail intersyndical avec la CGT et la FSU, les formations avec VISA, en sont des exemples. Démontrons que le syndicalisme peut être porteur d’un projet de transformation sociale, que l’unité et la maîtrise des luttes par les salarié-es sont une force ! Alors nous ferons reculer le Front National, l’extrême-droite qui ne sont jamais à l’aise en période de fort mouvement social… Par contre, chaque défaite du mouvement social, comme chaque lutte non menée, leur ramènent de nouveaux électeurs-trices. Leurs avancées sont faites de nos reculs !

Le capitalisme domine le monde et a besoin d’institutions pleinement à son service ; l’Union Européenne en est une illustration avec la Banque Centrale Européenne, la Commission Européenne, et les Etats qui participent des mêmes logiques. En lien avec les organisations syndicales, associatives et politiques de l’Alter-summit, Solidaires participera aux manifestations Blockupy à Francfort, mi-novembre, contre l’Europe du fric. Les négociations confidentielles sur l’accord de libre-échange (Transatlantic Free Trade Agreement - TAFTA), entamées depuis l’été 2013 entre la Commission Européenne et les États-Unis, sont menées avec et pour les multinationales. Ce projet est une grave menace pour nos droits sociaux, écologiques et démocratiques, car il donnerait aux grands groupes privés des prérogatives extravagantes pour exploiter les peuples et la nature. Nous appelons à renforcer les comités unitaires anti-TAFTA, pour mettre fin aux négociations et imposer l’abandon de cet accord.

Le capitalisme règne sur l’ensemble des secteurs de la société ; l’actualité de la Coupe du monde de football au Brésil nous le rappelle, avec son cortège de répression, d’interdiction des grèves, d’expulsions de populations pauvres, de pillage des biens publics pour le profit d’une minorité, … mais aussi de résistances que nous soutenons à travers le collectif unitaire La Coupe est pleine. Au-delà, l’internationalisme demeure un engagement majeur de notre syndicalisme ; l’extension et la solidification du Réseau syndical international de solidarité et de luttes demeure une de nos priorités.

Les capitalistes nous coûtent cher ! Ce constat est aussi le thème d’une campagne centrale de l’Union syndicale Solidaires ; nous la poursuivons, avec une double ambition : la mener en commun avec d’autres forces syndicales, notamment celles qui ont aussi décidé d’agir sur ce terrain ; la renforcer, afin qu’elle trouve son débouché politique par la construction d’un mouvement social interprofessionnel fort qui renverse cette dynamique mortifère.

L’affrontement avec le patronat est inhérent à notre syndicalisme. Il prend des formes différentes selon les contextes, les rapports de forces, les sujets en débat, etc. Des accords sanctionnant l’état du rapport de forces à un moment donné peuvent être partie intégrante de notre syndicalisme ; mais nos intérêts étant opposés, il ne peut être question de « collaborer », ni d’être « des partenaires ». Notre boussole demeure l’intérêt des salarié-es ; notre pratique vise à leur donner les moyens de décider et mener leurs luttes en toute autonomie.

Le gouvernement est au service des patrons ; au nom de la dette, de la croissance, de la compétitivité, il multiplie les attaques contre les droits des travailleurs-ses, des chômeurs-ses, des retraité-es.
L’Union syndicale Solidaires :

  • Appelle l’ensemble des organisations syndicales à combattre le projet de « neutralisation » des seuils sociaux ; au lieu de supprimer DP, CE, CHSCT et droit syndical, imposons de nouveaux droits, dont celui de veto sur les décisions patronales pour les élu-es CE, institution dont doivent pouvoir bénéficier tous les salarié-es.
  • Réaffirme sa solidarité avec tous les militant-es des mouvements sociaux victimes de la répression ; notamment, nous dénonçons toutes les formes de répression antisyndicale.
  • Refuse toute extension des horaires d’ouverture des commerces : nos dimanches et nos nuits ne sont pas à vendre !
  • Soutient la lutte des chômeurs-ses, des intermittent-es du spectacle et des intérimaires contre le nouvel accord UNEDIC. Tous les salarié-es sont concerné-es ! Luttons contre son agrément et pour de nouveaux droits !
  • Appuie le personnel de l’inspection du travail qui refuse la casse de ce service orchestrée par la Direction Générale du Travail sur les directives du Ministère.
  • Dénonce le blocage des pensions des retraité-es et se félicite du succès de la manifestation nationale unitaire du 3 juin.

Employeur des agents de la Fonction publique, l’Etat-patron n’est pas en reste pour mettre en œuvre sa politique d’austérité : il supprime toujours plus d’emplois, il s’attaque aux statuts et étend la précarité, il gèle les salaires comme jamais aucun gouvernement ne l’avait fait auparavant, il entretient un mal être au travail aux conséquences dramatiques. Les élections professionnelles dans l’ensemble de la Fonction publique qui auront lieu fin 2014 sont un moment décisif pour renforcer le syndicalisme qui s’oppose à ces régressions sociales pour, au contraire, imposer le progrès social.

Les services publics répondent aux besoins collectifs, à la recherche d’égalité entre les personnes et entre les territoires. L’Union syndicale Solidaires poursuit son activité résolue pour les défendre et les améliorer, pour imposer un fonctionnement qui place salarié-es et usagers au centre des préoccupations. Les projets gouvernementaux de réforme territoriale et surtout le renforcement accéléré de la métropolisation vont à l’encontre de ces revendications et sont de lourdes menaces pour des pans entiers du territoire et une part importante de la population. L’Union syndicale Solidaires travaille activement sur ce dossier, notamment en prenant en compte les conséquences sociales pour le personnel des collectivités territoriales, sans s’enfermer dans la seule discussion qui semble autorisée par les médias (le découpage des institutions décentralisées de l’Etat), en posant la vraie question : celle de la société que nous voulons pour demain !

Dans une logique de « toujours plus », celles et ceux qui prétendent diriger le monde ne cessent de vouloir supprimer les droits conquis par les salarié-es au fil des luttes sociales, et de confisquer les richesses. Dans ce contexte, un mouvement syndical fort, unitaire, offensif, indépendant, internationaliste, écologiste et féministe est d’autant plus nécessaire. Travailleurs-ses en activité, au chômage, en formation, en retraite, ont des intérêts communs à défendre. Les organisations membres de l’Union syndicale Solidaires sont des outils pour les salarié-es, pour défendre leurs revendications quotidiennes et pour construire les mouvements sociaux d’ampleur nécessaires à l’indispensable et profonde transformation de la société. Celle-ci n’est possible qu’à partir d’une prise en charge des problèmes concrets, sur le lieu de travail et aussi dans les localités. Les deux aspects sont liés : c’est dans, et par les luttes d’aujourd’hui que nous construisons la société de demain !

Nous sommes utopiques car réalistes !

A retrouver en ligne sur le site de Solidaires : http://www.solidaires.org/article48214.html

Partager cet article
Repost0
Published by SUD 61
6 juin 2014 5 06 /06 /juin /2014 15:42

La CAPD aura lieu l'après midi à partir de 14 heures et non le matin.

Contactez - nous au 06 83 70 38 48 en fin d'après-midi si vous souhaitez obtenir une info personnelle.

Partager cet article
Repost0
Published by SUD 61
2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 18:33

Voici un article paru dans "Liberté, le bonhomme libre": http://www.libertebonhomme.fr/2014/05/30/suicide-dun-enseignant-du-calvados-letat-reconnait-sa-responsabilite/

Une première en France. La fédération Sud Éducation du syndicats Sud-Solidaires a révélé aujourd'hui, la reconnaissance du suicide d'un enseignant.

C’est une première en France. La fédération Sud Education du syndicats Sud-Solidaires a révélé aujourd’hui, la reconnaissance du suicide d’un enseignant, comme résultant d’un accident de travail dit “de service” selon le jargon de la fonction publique.

Le mal-être des enseignants

Il y a 2 ans, Sud éducation (syndicat Solidaires) révélait qu’un enseignant s’était donné la mort le jour de la rentrée scolaire, en septembre 2012. Un professeur des écoles en reconversion professionnelle, nouvellement affecté dans un lycée (14), mettait fin a ses jours chez lui. Au-delà de l’émotion suscitée, le syndicat Sud-Education considérait que les conditions de travail pouvaient en être la cause. Le mal-être des enseignants serait mal ou si peu connu…
Pour SUD Education Calvados et SOLIDAIRES, cet événement tragique “rappelait de façon dramatique la situation de souffrance des personnels de l’Education Nationale qui n’a fait qu’empirer ces dernières années”, affirme le syndicat. “Les causes ne sont pas à chercher dans la vie personnelle de cet enseignant mais dans l’organisation pathogène du travail“. La décision finale de la Commission ad hoc leur a donné raison. Ils exigent qu’une enquête du CHSCT , commission hygiène, sécurité et conditions de travail, soit diligentée, que toute la lumière soit faite et qu’une médecine de prévention soit mise en place pour le personnel enseignant. Aujourd’hui, moins de deux médecins du travail ont en charge 23000 personnels dédiés. “Très insuffisant”estiment les syndicats.
Nous, militants syndicaux étions fondés et légitimes à émettre l’hypothèse dans le cas d’un suicide que les conditions de travail de la victime pouvaient avoir un lien avec son geste“. Le recteur vient d’envoyer la reconnaissance de l’imputabilité au service de ce drame.
Emile S. FOUDA

Partager cet article
Repost0
Published by SUD 61
31 mai 2014 6 31 /05 /mai /2014 20:04

Quand ?


Le 4 décembre 2014


Qui ?


Pour la première fois, elles concerneront un même jour l’ensemble des trois fonctions publiques : État, territoriale et hospitalière. Elles permettront aux agents d’élire leurs délégué-e-s dans les Commissions Administratives Paritaires (CAP), dans les Commissions Consultatives Paritaires (CCP) pour les non-titulaires et dans les Comités Techniques (CT). D'autres syndicats de Solidaires participeront à ces scrutins : SUD Santé, Ptt, Collectivités territoriales, Travail, Insee, Solidaires Météo, Finances publiques…


Dans l’Éducation nationale ces élections concerneront, pour la première fois à une même date, toutes les catégories de personnels : titulaires et non titulaires, enseignant-e-s et non enseignant-e-s, syndiqué-e-s et non syndiqué-e-s.


Où ?


Sur son lieu de travail ou chez soi


Pourquoi ?


Pour que Sud Éducation soit représentatif, et pour qu’il ait les moyens de fonctionner (décharges, droit d’organiser des réunions d’information ou des stages de formation…), de vous représenter (dans les instances administratives) et de vous accompagner (auprès des supérieurs hiérarchiques). Pour être « représentatif » un syndicat doit obtenir un élu national sur les quinze qui siègent au Comité Technique Ministériel.


En 2011, SUD Éducation a gagné ce siège avec plus de 20 000 voix. Il se trouve aussi représenté dans toutes les académies. Ces résultats nous ont permis de travailler nationalement et localement avec une centaine d’équivalents temps plein de départementales.


Parce que, syndiqué-e ou pas, on partage des idées de SUD Éducation : un même syndicat pour toutes les catégories de personnels, favoriser l'unité dans les luttes de notre secteur et avec les autres travailleurs dans l’Union Solidaires, participation aux mouvements sociaux...


Parce que SUD Éducation défend l'indépendance syndicale, et combat les injustices sociales quel que soit le gouvernement en place.


Pour donner tort au Ministère qui, en instaurant le vote électronique en 2011, a voulu casser la représentativité des syndicats en faisant plonger la participation de 61 % à 38,5 % et qui, à terme, voudrait faire disparaître ces élections.


Les Commissions Administratives Paritaires (CAP) pour les personnels


Ces commissions sont dites paritaires car elles comportent un nombre égal de représentant-e-s élue-s par le personnel et de représentant-e-s désigné-e-s par l’administration.


Pour les titulaires, ce sont les Commissions Administratives Paritaires (CAP), locales (départementales pour le premier degré : CAPD, académiques pour les autres personnels : CAPA) et nationales (CAPN). Elles traitent les questions relatives à la carrière des agents (mutations, promotions). Il y a autant de CAP que de catégories de personnels. On vote donc pour ces instances sur des listes nominatives par corps.


Pour les non titulaires, ce sont les Commissions Consultatives Paritaires (CCP), consultées pour les décisions concernant les agents (notamment licenciements et sanctions). 3 CCP sont instituées dans chaque académie : une pour les agents d’enseignement, d’éducation et d’orientation, une pour les agents de surveillance et d’accompagnement des élèves, une pour les agents administratifs, techniques, sociaux et de santé. Le vote a lieu sur sigle syndical.


Les Comités Techniques (CT) pour les moyens


Les Comités Techniques (CT) sont locaux et nationaux. Ils traitent des questions de moyens (postes, heures) et de leur répartition. Le CTA (Comité Technique Académique) traite des lycées et les CTSD (CT Spéciaux Départementaux) des écoles et collèges. Ces instances restent consultatives et l’administration a le dernier mot sur les ouvertures et fermetures de postes.


Toutes ces instances ne peuvent constituer le cœur de l'action du syndicat, ce n’est pas en leur sein que se gagnent des avancées revendicatives significatives. Mais le travail paritaire permet de défendre les droits individuels et collectifs des personnels et d’obliger l’administration à respecter ses propres règles. Nous sommes élu-e-s des personnels : nous les défendons toutes et tous , et leur en rendons compte.


Les élections professionnelles pas sans vous


Pour les prochaines élections professionnelles, les équipes militantes du Calvados, de la Manche et de l’Orne, veulent constituer des listes dans les trois départements de notre académie pour les professeur-es des écoles et des listes académiques pour toutes les catégories du secondaire.


Et le CHSCT ?


Les CHSCT peuvent faire des préconisations et des contrôles en matière de santé physique et mentale et de sécurité au travail en s’appuyant sur les registres de sécurité de santé et des conditions de travail (RSST) et de danger grave et imminent (RDGI).
Ils disposent du droit d’alerte en cas de danger.
Ce sont des outils qui peuvent nous permettre d’agir sur nos conditions de travail.
Dans le cadre de la campagne « Et voilà le travail », SUD Éducation a informé et aidé à la mise en place de ces registres dans les établissements.
Vous pouvez nous aider à constituer ces listes en acceptant d’y figurer, que vous soyez adhérent-es ou sympatisant-es. Contactez-nous


Et bien sûr, votez et faites votez pour les listes présentées par SUD ÉDUCATION.

Partager cet article
Repost0
Published by SUD 61
21 mai 2014 3 21 /05 /mai /2014 17:02

Une dizaine de cas particuliers ont été étudiés. Sud éducation rappelle son engagement à défendre tous les collègues et notamment celles et ceux en difficultés.

Nous consulter si vous êtes concerné-es.

 

Une nouvelle règle a été proposée pour les enseignants reconnus travailleurs handicapés (RQTH) (à l'image de ce qui se fait pour le mouvement inter-départemental) :

- 40 points de bonification lors d'une RQTH et un avis favorable du médecin de prévention (2 personnes concernées).

- 5 points lors d'une RQTH seule (2 personnes concernées).

 

401 parcipant-es au mouvement cette année contre 378 l'an passé.

La CAPD, phase principale du mouvement, aura lieu le 12 juin 2014.

Les brigades qui exercent toute l'année sur un composite, obtiennent les 2 points de bonification.

Si une classe ré-ouvre à la rentrée, la personne qui subit la carte scolaire, se voit reproposer son poste si elle le souhaite.

Les collègues qui obtiendront un poste incompatible avec un temps partiel, seront reçus dès le 13 juin. Sur votre demande, un ou une délégué-e de SUD éducation pourra vous accompagner.

 

L'administration n'a donné aucune réponse quant aux inéats, exeats, disponibilités pour convenances personnelles ou détachements, préférant « rester prudents en terme de ressources humaines pour la rentrée prochaine ».

 

La phase d'ajustement aura lieu le 9 juillet 2014 ! Ce que nous dénonçons fortement, les collègues nommé-es tardivement auront du mal à contacter les équipes d'école !

 

Les concours de PE étant aussi très tardifs, il n'est pas sûr que les nouveaux PE stagiaires puissent être nommés à cette même date.

 

Les enseignant-es brigade qui ont fait des heures supplémentaires (suite au nouveaux rythmes) pourront récupérer leurs heures. Ils ont tous été destinataires d'un courrier de la DSDEN.

 

Les IEN font un bilan des directeurs et des directrices qui ont pris leur classe en charge, un jour de décharge, par manque de remplaçant. Ces journées devraient être rattrapées en décharge. Faites-nous remonter cet état des lieux si ce n'est pas déjà fait.

 

Les 10 futur-es PE T1, venant du Calvados et rentrant dans l'Orne ont été reçus par l'administration, pour faire leur vœux dans l'Orne, bienvenue à elles et à eux.

 

Lilie Lebougre, votre élue en CAPD pour Sud éducation 61

Partager cet article
Repost0
Published by SUD 61 - dans CAPD
16 mai 2014 5 16 /05 /mai /2014 15:40

Après les récentes accusations publiques, calomnieuses et délirantes à l’égard d’une enseignante de Joué-les-Tours, l’association « Journée de retrait de l’Ecole » (JRE) de Farida Belghoul, soutenue par les activistes d’extrême droite Alain Soral et Dieudonné, cherche à radicaliser davantage son mouvement afin d’amplifier ses attaques contre l’École publique et l’égalité des droits. Elle vise particulièrement à remettre en cause l’éducation à l’égalité entre fille et garçon.

Si, par la voix de sa responsable, cette association annonce renoncer à reconduire ces journées de retrait à la rentrée de septembre, elle développe cependant ses accusations et allégations sur la prétendue théorie du genre à l’École.

Elle entretient, avec l’aide des relais médiatiques les plus nauséabonds qui soient, ceux de la droite la plus intégriste et réactionnaire, les fantasmes, les mensonges et les confusions les plus absurdes autour des études sur le genre présentées comme « dégénérées ». Des études qui, depuis des décennies maintenant, visent à dévoiler, expliciter, élucider, les nombreuses inégalités qui subsistent entre hommes et femmes dans nos sociétés contemporaines.

Se félicitant d’avoir « tissé un réseau et vu émerger quelques cadres » , l’association JRE annonce vouloir créer désormais une « Fédération Autonome de Parents d’élèves » pour agir « à l’intérieur de chaque école où les enfants seront mis en danger » (entendre : par l’enseignement de la fameuse « théorie du genre »).

Elle prône la déscolarisation des enfants de maternelle, le développement de l’instruction en famille, la défiance à l’égard des enseignements et des enseignants et leur surveillance active par les parents, et indique de même qu’elle compte s’appuyer sur « un réseau d’écoles hors contrat ».

Cette association a fait le choix de s’opposer frontalement au service public d’éducation. Farida Belghoul et l’association JRE ont décidé de s’attaquer aux enseignant-e-s et aux équipes éducatives engagées dans le combat pour l’égalité des droits et l’émancipation.
Ce combat d’arrière-garde n’est qu’un paravent pour faire avancer leur modèle de société, réactionnaire et rétrograde, qui est celui de l’extrême droit
e.


La fédération SUD éducation réaffirme sa volonté de s’opposer aux velléités de cette association d’extrême droite.
SUD éducation appelle les équipes éducatives à la vigilance et soutiendra les personnels attaqués par Farida Belghoul et ses partisans.
Nous demandons également au ministère de l’éducation nationale de prendre ses responsabilités en dénonçant publiquement et avec la plus grande fermeté ces menées d’extrême droite contre le service public d’éducation.

Fédération SUD éducation, le vendredi 16 mai 2014

Partager cet article
Repost0
Published by SUD 61
12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 16:58

Trop ... c’est trop !

Halte à la régression salariale.

Halte aux suppressions d’emplois.

Halte à la destruction de la fonction publique et des services publics

La politique d’austérité choisie par le gouvernement cible la fonction publique comme « la principale » responsable du déséquilibre budgétaire.

Le Premier ministre a affirmé qu’il fallait poursuivre le redressement des comptes publics « tout au long du quinquennat » et confirmé l’objectif de réduire de 50 milliards d’euros la dépense publique de 2015 à 2017. Sur ces 50 milliards, « l’Etat et ses agences en prendront la plus grande part, 19 milliards d’euros ; 10 milliards proviendront de l’assurance-maladie et 10 milliards supplémentaires des collectivités locales », et « le reste viendra d’une plus grande justice, d’une mise en cohérence et d’une meilleure lisibilité de notre système de prestations ».

S’il est évident que toutes les citoyennes et tous les citoyens seront impactés par ces réductions des dépenses publiques, il est tout aussi évident que les services publics et leurs agents le seront aussi !

A l’Etat, ce sera la poursuite de la politique régressive en matière d’emplois et de restructurations sur l’ensemble du territoire. La MAP (modernisation de l’action publique) continuera son travail de sape dans le but d’atteindre l’objectif de réductions budgétaires.

Encore une fois, le monde de la santé ne sera pas épargné et l’hôpital sera en ligne de mire.

La réforme territoriale annoncée (projet de diminution par deux du nombre des régions, disparition des départements et développement de l’intercommunalité) aura de graves conséquences pour l’ensemble des personnels du versant territorial.

Et pour toutes et tous, ce sera la poursuite du blocage des salaires, sans aucune perspective d’augmentation d’ici 2017 !!! Du jamais vu dans la fonction publique !

Le 19 mai doivent, en principe, s’ouvrir les négociations autour des questions des parcours professionnels, carrières et rémunérations (suite du rapport Pêcheur).

Au vu des annonces politiques faites par le Président de la République et le Premier ministre, il est manifeste que la ministre de la fonction publique n’aura aucune marge de manœuvre pour ouvrir de véritables négociations.

Solidaires Fonction Publique appelle tous les agents de la fonction publique à se mobiliser et à construire, dès maintenant, les conditions de la réussite de la journée de grève et de manifestations du 15 mai.

Dans l’unité la plus large, le 15 mai 2014, exigeons ...

la hausse de nos salaires
le rattrapage de nos pertes de pouvoir d’achat
les créations d’emplois nécessaires à l’accomplissement de toutes nos missi
ons.

Toutes et tous en grève, manifestons sur l’ensemble du territoire.

RASSEMBLEMENT CITÉ ADMINISTRATIVE

à ALENÇON à 10H30

Partager cet article
Repost0
Published by SUD 61
29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 16:04

Les travailleurs/euses qui accompagnent les élèves handicapé-e-s doivent avoir un vrai statut et un salaire décent !

SUD Education était présent au groupe de travail (GT) ministériel le jeudi 10 avril concernant les propositions du ministère pour l'accompagnement des élèves handicapé-es. Le GT a surtout consisté en un commentaire de texte du projet de décret. Les syndicats présents - FSU, CFDT, FO, CGT et nous - avons fait des commentaires sur le décret.

Le projet de décret sera présenté au Comité technique ministériel du 13 mai prochain.

Ce texte prévoit que les AVS seront prochainement remplacé-es par des Accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH).

Ce décret est censé être une nouvelle étape du processus de professionnalisation des AVS initié en 2013 qui prévoit que les AVS sous contrat d’AED (assistants d’éducation) ayant totalisé 6 années dans la fonction d’accompagnement des élèves en situation de handicap seront éligibles à un CDI.

Les CDD seront conclus pour une durée minimale de 12 mois sauf « quand les besoins du services le justifient ». Les CDI seront conclus par le Recteur de l’académie pour une durée de travail de minimum 24h hebdomadaires annualisées sur une période allant de 39 à 45 semaines. Il est prévu une grille d’avancement allant de l’indice 297 (environ 650€) à l’indice 400 (environ 890€). Une grille d’avancement sera établie nationalement mais le Recteur n’est pas tenu de l’appliquer. Elle sera néanmoins soumise au Comité technique académique (CTA)

Bien que SUD Éducation reconnaisse quelques avancées pour les personnels AVS, il juge le décret scandaleux en plusieurs points :

  • il faut 6 ans (voire 8 ans) de précarité (période d'essai, "bizutage" etc) pour avoir une chance d'avoir un CDI,

  • les deux années effectuées sous contrat CUI ne sont pas prises en compte dans les 6 ans,

  • la plupart des contrats seront à temps partiel (l'excuse est que les élèves du primaire notamment n'ont pas 35h dans les classes),

  • il restera toujours un grand nombre de recrutements et de personnels sous contrats aidés (CUI) qui n'ont aucune garantie d'être recrutés sur CDD de droit public (et ainsi prétendre à une cdisation àprès 6 nouvelles années) à l'issue de leur contrat,

  • il confirme l'absence de statut de fonctionnaire pour des missions qui relèvent du service public d'éducation.

  • le salaire est scandaleusement bas : entre 650 et 890 euros net,

SUD est intervenu en se félicitant que le dispositif soit étendu à ceux qui ont exercé 6 ans avant le 1er janvier 2013 (la condition d'être sous contrat AED au 1er janvier 2013 semble avoir disparu) mais SURTOUT, SURTOUT, SURTOUT pour dénoncer la pérennisation de la grande pauvreté que constitue ce projet.

Pour SUD éducation, ce décret n'annonce en rien la fin du turn-over des accompagant-es des élèves en situation de handicap, avec tous les problèmes de discontinuité du service public y afférents, puisque les salaires n'inciteront pas à rester en poste, et aussi parce que ce décret n'annonce pas la fin du recrutement sous contrats aidés (deux ans maximum ou 5 ans avec dérogation).

Arrêtons de cautionner une société qui brade les accompagnements des élèves en situation de handicap.

En application de la loi Le Pors, le statut de fonctionnaire doit rester la norme pour des missions pérennes.

IL Y A URGENCE ! SUD éducation REVENDIQUE :

  • la titularisation de tous les AVS en poste, sans condition de concours, ni de nationalité ;

  • Une formation adaptée

  • Des temps pleins

  • Une revalorisation du salaire !!!

Partager cet article
Repost0
Published by SUD 61
29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 15:59

Les 23 salariées, défendues par les défenseurs prud’homaux de Solidaires/SUD Education 56 et de la CGT 56 du Morbihan, qui avaient obtenu gain de cause aux Prud’hommes de Lorient, ont de nouveau gagné à la Cour d’Appel de Rennes.

Depuis septembre 2011, SUD Education a défendu ces salariées, employées par l’Education nationale de 1 à 5 ans, puis mises à la porte.
Dans un premier temps, elles se sont organisées en collectif, avec le soutien des syndicats, afin d’obtenir des autorités décisionnelles qu’elles puissent continuer à exercer leurs missions, voire à être par la suite titularisées. Malgré les mobilisations en 2011, leurs demandes ont été balayées par la Préfecture de région comme par le Rectorat. Pourtant, le travail de ces salariées répond à des besoins réels dans les écoles, notamment pour accompagner les élèves en situation de handicap – ce qui était une de leurs missions.
Elles ont ensuite attaqué leur employeur, le lycée Thépot de Quimper (donc le Rectorat), qui n’avait pas respecté leurs droits : en contrepartie des contrats aidés, l’Etat devait fournir à chacune une formation personnalisée, participer à la construction de leur projet professionnel, afin qu’à la sortie des contrats aidés, l’embauche dans un autre secteur soit facilitée. Il n’en a rien fait, les laissant sans formation ni validation des acquis de l’expérience.
En juillet 2012, les juges prud’homaux de Lorient leur ont donné raison, en reconnaissant que la formation des salariées avait été bafouée. Ils ont condamné l’Education nationale à leur verser une indemnité de 4 000 euros pour le préjudice lié à l’absence de formation, et, en requalifiant les CDD en CDI, à verser toutes les indemnités découlant d’un licenciement sans cause réelle ni sérieuse.
Mais, loin de reconnaître ses torts, le rectorat, par l’entremise du lycée employeur, avait fait appel de la décision. Nous avons donc de nouveau défendu les salariées à la Cour d’appel de Rennes, en février dernier, avec les camarades de la CGT.

Partager cet article
Repost0
Published by SUD 61
26 avril 2014 6 26 /04 /avril /2014 16:52

Toutes les informations dans le document joint.

Partager cet article
Repost0
Published by SUD 61