17 janvier 2014 5 17 /01 /janvier /2014 10:23

B.O du 15/01/2014

Les appellations officielles des Directeurs académiques et de leurs adjoints sont modifiées pour retrouver la mention d'Inspecteur :

Extrait du B.O :

"Eu égard à l'importance de la dimension pédagogique de leur mission, je vous demande, dans l'usage courant et en dehors d'actes à caractère réglementaire, d'utiliser la dénomination suivante :

- Madame l'inspectrice d'académie - directrice académique des services de l'éducation nationale ;

- Monsieur l'inspecteur d'académie - directeur académique des services de l'éducation nationale ;

- Madame l'inspectrice d'académie - directrice académique adjointe des services de l'éducation nationale ;

- Monsieur l'inspecteur d'académie - directeur académique adjoint des services de l'éducation nationale."

Partager cet article
Repost0
Published by SUD 61
17 janvier 2014 5 17 /01 /janvier /2014 10:16

Alfortville, école Barbusse.

Plusieurs parents d’élèves et enseignants se disent inquiets du choix fait par la municipalité..

.

C’est la première ville à choisir cette option. Alfortville a décidé de prendre un prestataire pour appliquer la réforme des rythmes scolaires. En clair, les activités périscolaires seront encadrées par des animateurs de la Ligue de l’enseignement, ou de tout autre organisme qui remportera le futur marché public. Un choix qui ne manque pas d’inquiéter parents d’élèves et enseignants, déjà anxieux au sujet de cette réforme. A une semaine du dernier comité de pilotage, ces derniers réfléchissent d’ailleurs à une action.

Partager cet article
Repost0
Published by SUD 61
15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 19:31

L'inspection académique vient de nous communiquer de nouvelles dates pour la carte scolaire et le mouvement des PE.

Carte scolaire : le 3 avril (ou le 11 avril, date de repli)

CAPD du mouvement :

phase principale : 12 juin

phase d'ajustement : 10 juillet.

Tout ce retard pour que les élections municipales se déroulent d'abord et les fermetures de classes après !

Partager cet article
Repost0
Published by SUD 61
3 janvier 2014 5 03 /01 /janvier /2014 18:00
Bonne année à toutes et à tous

Sud éducation de l'Orne vous souhaite une bonne année 2014, pleine de réussite individuelle et d'avancées sociales collectives.

Partager cet article
Repost0
Published by SUD 61
19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 09:56
C'est un peu long, mais ça vaut le coup... Bonne lecture!

Les rythmes scolaires portent des enjeux croisés pour les élèves, pour les personnels de l’éducation, des collectivités territoriales, de l’animation… et pour les parents. Une réforme des rythmes scolaires impacte donc toute la société, l’organisation du travail, des loisirs, de la vie associative, des vacances. La situation actuelle, héritée d’un cadre ancien et d’une précédente réforme du gouvernement Sarkozy, ne peut perdurer. Cependant, la réforme portée par V. Peillon ne répond aux intérêts ni des élèves, ni des familles, ni des personnels. En faisant glisser des missions de l’Éducation nationale vers les communes, elle induit de graves inégalités de traitement et crée une confusion entre scolaire et périscolaire (locaux, activités…).Elle contribue au démantèlement du service public d’éducation tout en dégradant les conditions de vie et de travail des différentes catégories de travailleurs/euses concernées.

  • Repères historiques

L’histoire des rythmes scolaires n'est pas marquée par des intérêts pédagogiques mais par des motifs extérieurs à l'école. En 1884, l'horaire hebdomadaire est fixé à 30 heures réparties sur 5 jours du lundi au samedi, le jeudi étant libéré pour l’instruction religieuse. En 1936, avec les congés payés, le calendrier des vacances scolaires est confié au Ministère du Tourisme. En 1937, 2 semaines de vacances sont ajoutées, prétendument pour le bien-être des enfants, mais en fait pour éviter d’augmenter les salaires enseignants. En 1968, le zonage des vacances est instauré pour favoriser le tourisme. En 1969, la semaine de cours perd 3 heures et passe à 27h : le samedi après-midi est libéré. En 1972, le jour sans classe est déplacé du jeudi au mercredi.

Dans les années 1980, un débat public commence à s’ouvrir, notamment suite au développement de la chronobiologie. En 1989, la loi d’orientation sur l’éducation allège la semaine d’une heure et réaménage l’année selon le principe de 36 semaines de cours également réparties sur 5 périodes. Mais le maintien du zonage contredit les intentions affichées. Ensuite, de nombreuses expérimentations sont développées : il n’en sera tiré aucun bilan avant les réformes qui suivront.

  • La réforme de la Droite en 2008

En 2008, la semaine de quatre journées de 6 heures est instituée et le temps de classe est réduit de 2 heures par semaine, passant de 26 à 24 heures. Le temps de service des enseignant-e-s n’est cependant pas modifié, 2 heures devant être consacrées à un « dispositif d’aide personnalisée » contre-productif. Condamnée par toute la communauté éducative, cette réforme a contribué à la suppression de 80 000 postes en 5 ans dans l’éducation, à commencer par ceux des réseaux d’aide aux élèves en difficulté (RASED), que ce dispositif était censé compenser.

La Droite s’est aujourd’hui lancée dans une vaste opération de récupération politicienne des oppositions à la réforme des rythmes scolaires lancée par V. Peillon début 2013. Mais les Fillon et les Copé, les Darcos, Chatel et compagnie ne peuvent se prévaloir d’aucune crédibilité en la matière, eux qui ont détruit avec méthode et ténacité le service public d’éducation et mis en œuvre une précédente réforme des rythmes scolaires pour complaire aux industries du divertissement de fin de semaine et aux familles les plus aisées, au détriment des élèves et des conditions d’enseignement.

  • La réforme Peillon en 2013

La réforme Peillon prend d’abord la forme du Décret no 2013-77 du 24 janvier 2013 relatif à l’organisation du temps scolaire dans les écoles maternelles et élémentaires. Celui-ci ne touche pas aux 24 heures de classe hebdomadaires. Il instaure la règle de 9 demi-journées de cours par semaine, du lundi au vendredi, le mercredi après-midi étant libéré. Les journées de classe des élèves ne doivent pas dépasser 5h30, les demi-journées 3h30, et la pause méridienne ne doit pas être inférieure à 1h30. De rares dérogations sont possibles, uniquement dans le cadre d’un projet éducatif territorial (PEdT). Afin que la réduction des heures de classe journalières ne fasse pas peser sur les familles la charge du temps libéré, les élèves sont par ailleurs pris en charge « dans l’école » par différents dispositifs : des activités pédagogiques complémentaires (APC), relevant de l’Éducation Nationale et assurées par les enseignant-e-s, et des activités périscolaires, à la charge des communes et assurées par différentes catégories de personnels (éducation, territoriaux, animation…).

Cette réforme a été instaurée dans la plus grande des précipitations et imposée malgré ses incohérences manifestes et des oppositions importantes avec comme objectif de répondre à un enjeu de communication. Faute de « refondation » véritable de l’école publique – pour des raisons liées au choix de l’austérité budgétaire et à des options idéologiques – le gouvernement devait bien donner l’illusion qu’il faisait quelque chose à propos de l’école, occuper le terrain médiatique, instaurer une réforme symbolique qui donnerait l’impression d’un changement structurel.

  • Premier bilan éloquent

Dans la petite portion des communes qui ont opté pour son application dès cette année, la mise en œuvre de la réforme confirme la pertinence des critiques que nous n’avons eu de cesse de lui opposer : inégalités territoriales accrues entre communes riches et pauvres, rurales et urbaines, entre quartiers d’une même agglomération ; injustices sociales aggravées avec des services payants et/ou sélectifs ; pataquès organisationnels susceptibles de mettre en danger la sécurité des élèves ; mise en cause des droits des travailleurs/ses ; fatigue supplémentaire pour les élèves et les personnels ; développement de la précarité ; dégradation des conditions de travail liée à l’occupation des locaux ; démantèlement du service public et recours à des prestataires privés… Enfin, certaines activités à la charge des communes se distinguant peu des missions d’enseignement, la confusion s’installe sur qui fait quoi et qui a la responsabilité de quoi.

  • L’intérêt des élèves et des familles ?

Dès l’été 2012, l’annonce d’une révision cohérente des rythmes scolaires était battue en brèche par la soumission du ministère aux desideratas des patrons de stations de ski, opposés à toute modification du zonage des vacances. Et, malgré l’avis négatif du Conseil d’État, V. Peillon a imposé l’élévation des seuils d’encadrement pour les activités périscolaires (de 10 à 14 enfants pour un adulte en maternelle et de 14 à 18 en élémentaire). L’organisation du temps des enfants ne va pas davantage dans l’intérêt des élèves. La plupart sont plus fatigués, les journées étant désorganisées sans être réellement plus courtes. En maternelle en particulier, l’organisation à coût mini à laquelle les communes sont contraintes amène à programmer des heures de classe au moment où beaucoup ont besoin de la sieste, ce qui amène ou bien à les priver du sommeil nécessaire ou bien à leur supprimer du temps de classe.

La variabilité des horaires de prise en charge par l’école ou le périscolaire d’un jour à l’autre et la diversité et l’inégalité des activités proposées créent des complications quotidiennes pour les familles. De plus, les communes peuvent décider de rendre les activités périscolaires payantes. Résultat : dans plus d’une commune sur huit (12,8 %), ces activités sont payantes, alors que les communes concernées étaient volontaires ! On imagine aisément ce qu’il en sera pour les autres, et comment la situation va évoluer avec le temps.

  • Démantèlement du service public

Le processus de décentralisation libérale dans lequel cette réforme s’inscrit est le cheval de Troie du démantèlement du service public et ouvre des brèches vers la privatisation. Déjà des communes sollicitent des prestataires privés de différents acabits pour les activités périscolaires. Le 7 juin 2013, l’accord-cadre signé entre Total et le Ministère de la Jeunesse et des Sports a formalisé la possibilité pour les collectivités territoriales de recourir à des fonds privés pour financer les projets éducatifs territoriaux (PEdT).

  • Dégradations pour tous les personnels

Les conditions de vie et de travail des enseignant-e-s régressent avec cette réforme. Alors que les études du ministère rappellent que les professeur-e-s des écoles travaillent en moyenne plus de 44 heures par semaine, leur amplitude de travail augmente encore et l’organisation des temps complique le travail en équipe. La multiplicité des activités et des interlocuteurs provoque de l’éparpillement. Les statuts sont également dans la ligne de mire : pour faire face à la diversité des organisations d’une école à l’autre, le ministère veut annualiser le service des enseignant-e-s assurant des fonctions de remplacement ou exerçant sur différentes écoles selon les jours. Les droits syndicaux en pâtissent également, puisque V. Peillon entend imposer que la participation aux heures d’information syndicale ne se fasse plus sur le temps de travail.

Les horaires des personnels territoriaux sont bouleversés et éclatés. Leurs conditions de travail se dégradent avec la baisse des taux d’encadrement. On leur impose des changements dans leurs missions, en leur demandant par exemple d’intervenir en animation sans formation. L’État ne compensant pas l’augmentation des coûts que cette réforme implique pour les communes, celles-ci font pression pour que les personnels à 80% y renoncent et passent à temps plein pour ne pas avoir à embaucher. Avec l'utilisation de stagiaires BAFA en formation, d’intervenant-e-s ponctuel-le-s, de parents, de retraité e s, etc., le recours à la précarité et au bénévolat est plébiscité pour faire face à la pénurie de personnels statutaires. Rien n’est prévu pour mettre fin à la précarité, pour reconnaître la fonction d’animation et la qualification des personnels. De plus, des emplois d’animation dans les centres aérés du mercredi sont menacés. Cette réforme accentue enfin la mise en concurrence entre animateurs/trices territoriaux et animateurs/trices associatifs, le dumping social poussant à utiliser les statuts du volontariat et du contrat d’engagement éducatif (C.E.E) qui sont rémunérés en dessous du SMIC.

  • D’autres rythmes, dans une autre école

Une réforme des rythmes scolaires est inséparable d’une amélioration des conditions d’accueil et d’enseignement pour les élèves et des conditions de travail de l’ensemble des personnels. Nous refusons l'annualisation du temps de travail des enseignant-e-s et refusons pour tous les personnels la précarisation des emplois. Nous voulons des personnels formés, des emplois statutaires, la réduction du temps de travail.

Pour lutter contre les inégalités, les missions d’enseignement doivent relever de l’éducation nationale, assurant la laïcité et la gratuité. Vouloir réformer les rythmes scolaires, ce n’est pas uniquement modifier les horaires et cela nécessite une réflexion plus large sur l'école, sur ce qui se passe pendant le temps de classe : cela demande une réflexion de fond sur une école émancipatrice et égalitaire.

Il faut commencer par réduire les effectifs par classe (en instaurant des plafonds nationaux), repenser les programmes et en concevoir les contenus pour laisser du temps à la manipulation, l'expérimentation, la recherche... Il faut inscrire dans les programmes la possibilité du travail coopératif, des pédagogies actives et alternatives. Il faut repenser la lutte contre la difficulté scolaire avec des dispositifs d’aide et de prévention complets et en nombre suffisant (RASED). Aucune réforme des rythmes scolaires positive n’est possible si on ne différencie pas le temps de service des enseignant-e-s devant élèves du temps d'enseignement pour les élèves. Il faut réduire le temps de travail des professeurs des écoles, réduire leur temps de présence devant élèves, en finir avec le principe 1 enseignant-e = 1 classe et avoir partout plus d’enseignant-e-s que de classes. Il faut enfin différencier l’organisation du temps de classe de la maternelle et de l’élémentaire selon l’âge des enfants. Cela demande des moyens ? Il n’y aura pas de « refondation » de l’école dans un contexte d’austérité budgétaire.

  • Une lutte à gagner

La réforme Peillon doit être suspendue, son décret doit être abrogé, une autre réforme doit être élaborée – des rythmes scolaires, mais pas seulement. Depuis la parution du décret en janvier 2013, la contestation n’a pas cessé. Plusieurs journées de grève ont été organisées, avec des taux de participation parfois historiques. La jonction dans la lutte entre enseignant-e-s de l’Éducation nationale, agents territoriaux et personnels d’animation est maintenant réalisée. Au-delà des grévistes, la réforme est très massivement rejetée par les différentes catégories de personnels concernées. La mobilisation doit se poursuivre et s’amplifier. Il s’agit maintenant de passer à la vitesse supérieure, et de mettre en débat la construction d’un mouvement de grève reconductible pour faire céder le ministère et son gouvernement. Gagner par la mobilisation sur la question des rythmes scolaires sera un point d’appui pour l’ensemble des revendications.

Partager cet article
Repost0
Published by SUD 61
14 décembre 2013 6 14 /12 /décembre /2013 09:03

Communiqué de la fédération SUD éducation

Publié le samedi 14 décembre 2013 sur http://www.sudeducation.org/Reforme-des-metiers-des-projets.html, avec les différentes fiches contenant les projets du ministère, actualisées au 12 décembre 2013

Après un marathon de « discussions » avec les organisations syndicales, Vincent Peillon vient de rendre publiques le jeudi 12 décembre ses premières décisions sur la réforme des métiers de l’éducation. Ces choix sont sans surprise, peu de choses ayant évolué depuis les premiers projets communiqués mi-novembre. Les décisions sur les enseignant-e-s du 1er degré seront finalisées dans les premières semaines de l’année 2014 : elles ne répondent pas aux besoins. Sur les enseignant-e-s du 2nd degré, le ministère temporise encore davantage et les « échanges » vont se poursuivre sans date de fin envisagée, l’essentiel des projets ayant été pour le moment retirés.

Comme pour la loi dite de « refondation de l’école », tous ces projets sont caractérisés avant tout par une grande continuité avec les politiques éducatives de ces dernières années. Les décisions du ministère ne prévoient rien sur le nombre d’élèves par classe, rien sur la réduction du temps de travail, rien sur la précarité, rien sur la souffrance au travail, rien sur les salaires. La logique budgétaire « à l’équilibre » dans laquelle le ministère s’enferme est la conséquence de l’austérité gouvernementale.

La logique même des travaux du ministère ne va pas dans le bon sens. Pour la compensation des tâches supplémentaires et la pénibilité, le Ministère continue de promouvoir quasi-exclusivement une logique indemnitaire a minima, alors que c’est par des réductions des services que ces situations doivent être compensées.

Le ministère s’engage oralement à ne pas introduire d’annualisation et à maintenir des maxima de service hebdomadaire, mais il n’a pas voulu l’écrire, les premiers projets parlant uniquement d’horaire de « référence ». Aujourd’hui, il n’est plus rien écrit à ce sujet.

Le renforcement des missions des directrices et directeurs d’écoles tend à définir un nouveau métier, première étape pour une hiérarchisation accrue. L’utilisation du terme « pilotage pédagogique » en est la meilleure illustration.

Derrière l’affirmation du maintien de la spécificité des RASED, la réalité des mesures projetées fait craindre plutôt une dissolution de leurs missions, avec l’élargissement de leurs tâches, une redéfinition de leur zone d’intervention et un renforcement du pouvoir des IEN sur les décisions d’intervention.

L’immense majorité des professeur-e-s des écoles (tous ceux et toutes celles qui sont en charge de classes « ordinaires ») est tenue en dehors des travaux. Ces chantiers sur les métiers se déroulent pourtant dans un contexte de conflit en cours au sujet de la réforme des rythmes scolaires, qui est aussi l’occasion de remettre en cause les droits des professeur-e-s des écoles, notamment via l’annualisation des services des enseignant-e-s assurant des fonction de remplacement ou en poste fractionné.

La pondération à 1,1 des heures effectuées dans « les établissements les plus difficiles » est en elle-même une mesure positive. Son extension au 1er degré une évidence enfin reconnue. Cependant, nous pouvons avoir les plus grandes craintes en ce qui concerne l’étendue du dispositif, tout laissant croire qu’il sera extrêmement réduit. De plus, le mode de prise en compte de cette pondération reste flou, et il dépendra fortement du maintien des maxima de service et du plafonnement des heures supplémentaires qui peuvent être imposées.

Pour le second degré, à part la pondération pour les établissements les plus difficiles, il ne reste qu’une décision : l’annonce de dernière minute, dans un très grand flou, de la création de 4000 postes pour les collèges (un mi-temps en moyenne par collège donc), semble t il pour permettre davantage d’heures devant des effectifs réduits.

Les Conseiller-e-s d’Orientation Psychologues (COP) sont totalement exclu-e-s des groupes de travail : pour le ministère, c’est comme si ce métier n’existait pas dans l’Éducation Nationale. Cela n’est pas un bon signal à l’heure de la régionalisation et de risques d’externalisation de l’orientation hors du service public d’éducation.

Pour SUD éducation, des évolutions de nos métiers sont nécessaires, mais ce constat ne doit pas être le cheval de Troie de la remise en cause des garanties statutaires.

Les projets ministériels ne sont pas acceptables : ils ne répondent pas aux besoins de l’école et des personnels. Le service public d’éducation doit être radicalement transformé. Les droits des personnels, leurs conditions de vie et de travail doivent être profondément améliorés. Pour imposer ces changements nécessaires, nous ne pourrons compter que sur nos mobilisations. Construisons les luttes pour une école égalitaire, émancipatrice, démocratique. Mobilisons-nous :

- pour la réduction du nombre d’élèves par classe et la définition de plafonds nationaux,
- pour l’augmentation du nombre de postes aux concours et la titularisation de tous les personnels précaires,
- pour la réduction du temps de travail dans le cadre de maxima de service hebdomadaires diminués, contre toute annualisation,
- pour la compensation de la pénibilité et des tâches supplémentaires par des diminutions des services,
- pour des augmentations générales des salaires,
- pour le rétablissement des droits syndicaux, du droit de grève et pour l’abrogation du service minimum.

Aucune « priorité à l’éducation » n’est possible dans un contexte d’austérité budgétaire. Il faut changer les rapports de force pour une autre école, une autre société.

Nous appelons les personnels à se réunir pour prendre connaissance des projets ministériels, en débattre, organiser l’action. SUD éducation prendra les contacts nécessaires pour que les organisations syndicales appellent dans l’unité la plus large à la mobilisation en janvier pour nos revendications.

Partager cet article
Repost0
Published by SUD 61
12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 12:17

Demain, vendredi 13 décembre a lieu le stage départemental "Quelle direction pour nos écoles?"

Ce stage se tiendra de 9H00 à 16H30, maison des associations Pierre Curie, route d'Urou, à Argentan, (comme tous les ans...)

Partager cet article
Repost0
Published by SUD 61
6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 09:04

Pour la fédération SUD éducation, l’ouverture des chantiers métiers de l’éducation est source d’inquiétude dans un contexte budgétaire d’austérité et de démantèlement des statuts et missions de la fonction publique.

SUD éducation combattra toutes régressions et dégradations de nos conditions de travail.
Malgré des mobilisations importantes, le ministre s’accroche à son décret portant réformes des rythmes scolaires bien que l’expertise du terrain montre les conséquences néfastes voire intenables, de cette ré-forme. Il faut abroger le décret.

Elle entraîne en dehors de tout cadre juridique sécurisant des dysfonctionnements qui pénalisent les élèves, les familles, les personnels. Elle annualise, au mépris des règles statutaires, le service de certain-e-s PE, ce qui très inquiétant aussi pour les autres.

Nous combattrons toute annualisation, flexibilisation du temps de travail devant élèves. Le temps de travail des enseignant-e-s est déjà flexible, déjà pénible au sens où la Fonction publique reconnaît la pénibilité : nous travaillons déjà les soirs, les week-ends, les vacances. Certes de manière invisible, paraît-il, mais organisé selon l’intérêt du service d’une part et selon notre expertise de notre métier d’autre part.

Nous refusons la généralisation des postes à profil et du recrutement local, la polyvalence forcée, les changements de discipline subis (à l’heure de l’orientation des élèves dite choisie, cela devrait interpeller…), nous refusons toute augmentation des écarts salariaux, toute valorisation par l’indemnitaire individuel, en lieu et place de la décharge de service, de l’organisation collective et partagée du service sur temps de travail dans les maxima horaires actuels.

Nous revendiquons la diminution du nombre d’élèves par classe là où ils sont pléthoriques ; c’est l’intérêt des personnels mais aussi des élèves, c’est simple à mettre en œuvre, il n’y a même pas besoin d’une machine à concerter pendant des mois, de succession de rapports de l’inspection générale : les élèves, notamment les élèves en difficulté, travaillent mieux dans une classe à 25 qu’à 38. Mais cela a un coût, nous en convenons : réformer l’école dans le sens de l’intérêt des élèves et des personnels n’est pas compatible avec les économies budgétaires annoncées (n’est pas compatible avec la mise en balance ou concurrence des moyens).

A l’heure où se tiennent les conseils d’administrations dans les EPLE étudiant le budget combien sont en ce moment au bord de la cessation de paiement ? Combien vont prélever sur le budget pédagogique pour abonder le budget viabilisation (l’eau et le chauffage par exemple), combien de professeur-e-s vont devoir renoncer à des projets, sorties avec les élèves.
Avec la décentralisation, l’Etat, l’Ecole se sont désengagés toujours plus. Répondre aux collègues : « cher-cher les financements vous-mêmes, localement, sur votre temps personnel » n’est pas porter une réforme ambitieuse pour les élèves, respectueuse des personnels.

La paupérisation des personnels de l’école (contrats aidés à 20h de SMIC , contrats payés au SMIC à service effectif annualisé au-delà des 35 heures hebdomadaires de la Fonction Publique, contrat à tiers temps cumulés à d’autres emplois pour vivre, quand ce n’est pas des heures supplémentaires dans les écoles pour 2/3 d’un service, en lieu et place de recrutements et de vraies formations de titulaires, tout cela ne participe pas à la construction d’une école attentive à la qualité de vie et de travail des personnels.

Il faut aujourd’hui titulariser sans condition de concours tous les personnels. Si ces derniers sont assez bons pour travailler, ils sont assez bons pour avoir les droits et les garanties collectives afférents à leur emploi dans la fonction publique, dans l’école.

Partager cet article
Repost0
Published by SUD 61
5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 06:21
Lancement de la campagne unitaire des organisations syndicales et étudiantes
CGT, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL

Unitaires contre l’extrême droite, ses idées, ses pra
tiques.



Les absences de réponses aux questions sociales vécues par les salariés, les privés d’emploi, les retraités mais aussi les jeunes ainsi que la crise avec ses conséquences dramatiques fournissent un terreau exploité par l’extrême droite. Les politiques d’austérité génèrent une aggravation du chômage, le développement des inégalités sociales, de la précarité, de la pauvreté et des processus d’exclusion. Cela accroît la désespérance sociale.

La montée des idées et de l’influence de l’extrême droite, et particulièrement du Front National, impacte le monde du travail et par conséquent le mouvement syndical.. Par leur histoire, leurs traditions, leurs valeurs, dans leurs pratiques et leurs capacités à proposer et agir au quotidien contre les inégalités et les injustices, les organisations syndicales sont confrontées aux propos, aux programmes, aux idées et pratiques de l’extrême droite, qu’elles sont déterminées à combattre.

Dans un contexte européen marqué par la remontée de courant d’extrême droite, nos organisations syndicales récusent la banalisation d’un parti dont l’histoire, les idées et pratiques n’en demeurent pas moins antirépublicaines, xénophobes et sexistes. Les organisations syndicales CGT, FSU et Solidaires ont décidé d’initier un travail en commun afin d’unir leurs forces pour construire un argumentaire, utilisable par tous les militants sur l’ensemble des territoires, sur les différentes questions sociales en jeu.

Ce travail s’inscrit dans le prolongement de l’appel « La préférence nationale n’est pas compatible avec le syndicalisme » signée en mars 2011.

Pour lancer cette campagne commune, elles organisent une journée de travail sous forme d’ateliers autour de thématiques diverses, le 29 janvier prochain à Paris. Cette journée se conclura par un temps fort d’expression syndicale, sous la forme d’un meeting avec la participation des premiers responsables de nos organisations, à Montreuil.

Nous entamerons ainsi une campagne de longue durée qui sera marquée par des initiatives larges communes dans les entreprises, administrations, services publics, localités et départements.

Le, 4 décembre 2013

Partager cet article
Repost0
Published by SUD 61
4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 16:29

Dans le contexte de forte mobilisation contre le décret réformant les rythmes scolaires, dont nous demandons l’abrogation, un projet de décret sur les obligations réglementaires de service des professeur e-s des écoles assurant des fonctions de remplacement ou occupant des postes fractionnés nous a été présenté le 18 novembre dernier, alors même que le Ministre annonçait lors de la réunion d’ouverture des « Chantiers » sur les métiers qu’il entend réaffirmer la notion de maximum hebdomadaire.

Ce projet est une des conséquences néfastes de la désorganisation du temps de l’école. Les professeur-es intervenant sur diverses écoles auront nécessairement un temps de travail fluctuant au gré de leurs affectations. L’administration entend non seulement décompter les heures en sus de 24h pour « offrir » une récupération sur temps choisi par le DASEN, mais pourrait aussi décompter les minutes en deçà des 24h réglementaires.

Le ministre veut donc annualiser la totalité du service des professeur-e-s assurant des fonctions de remplacement ou occupant des postes fractionnés bien qu’aucun texte ne prévoie cette dérogation au statut des professeurs des écoles. Par simple décret, il crée une catégorie pour laquelle l’administration pourrait déroger au cadre statutaire des obligations de service hebdomadaire fixées à 24h d’enseignement.
Au-delà des modalités totalement floues et parfois inacceptables (négociation individuelle des professeur-e-s avec le DASEN) sur le calendrier des périodes de récupération, sur la faisabilité du remplacement des remplaçant-e-s, sur le maximum envisageable en terme d’amplitude horaire de la journée et de la semaine (jusqu’à 37h avec les APC et 6 jours avec le samedi), nous dénonçons cette attaque violente du statut des professeur-e-s des écoles par la petite porte.

La fédération SUD éducation s’oppose fermement à ce projet de décret. Il doit être retiré.
Partager cet article
Repost0
Published by SUD 61