12 avril 2014 6 12 /04 /avril /2014 07:32

Compte-tenu des points à l'ordre du jour (carte scolaire et rythmes scolaires), à l'annonce du Préfet et du représentant du Conseil Général de ne pas rester au delà d'une heure au CDEN, les représentant-es :

– des DDEN (Délégués Départementaux de l'Education Nationale),

– des parents de la FCPE,

– de la Ligue de l'Enseignement et

– des organisations syndicales FSU, Sgen-CDFT, Sud Education et Unsa Education

ont décidé de quitter la séance empêchant la tenue du CDEN par manque de quorum.

L'ensemble des organisations attendaient des réponses du Préfet et du Conseil Général. Il est donc inacceptable au vu des enjeux des débats à l'ordre du jour que ces personnes n'assistent pas aux débats. Le CDEN est la seule instance où l'ensemble des acteurs de l'Education nationale ont la possibilité de débattre ensemble.

Les absences répétées ou les départs avant la fin des CDEN précédents du Préfet nous interrogent sur la priorité donnée à l'Education nationale dans l'Orne qui est par ailleurs affichée au plan national par le gouvernement.

Pour info :

Le CDEN de repli est prévu le 23 avril à 14h30.

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 19:08

Voici le message que nous venons de recevoir de la Direction Académique:

D'ultimes vérifications nécessaires avant la publication des postes du mouvement nous obligent à reculer le début de la saisie des vœux.
En conséquence, la période d'ouverture du serveur est désormais :

du MARDI 15 AVRIL 2014 au LUNDI 28 AVRIL 2014 inclus

les documents seront mis en ligne sur le site de la lundi 14 avril 2014.

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 14:00

Les mesures de carte scolaire du premier degré de cette année sont particulièrement décevantes. En aucun cas la perte de 200 élèves, ne justifie la fermeture de 23 postes devant élèves. Certaines écoles auront, après fermeture, une moyenne de plus de 25 élèves par classe, et pour les plus petites écoles, la perte de leur troisième classe promet une rentrée difficile et une stabilité d'équipe impossible. Rappelons que la stabilité est un gage de réussite dans la lutte contre l'échec scolaire.

Cette rentrée officialise également la disparition des RASED. Malgré les annonces gouvernementales réaffirmant l'utilité des RASED, aucun poste n'est rétabli dans notre département. Avons-nous si peu d'élèves en difficulté qu'il faille négliger à ce point nos postes de RASED ?

Pour les AVS sous contrat CUI la situation ne s'améliore pas non plus. La formation reste bien loin des attentes et des obligations légales, et dans notre département, on leur demande toujours de travailler 24 heures par semaine pour un salaire de 20 heures (annualisation) qui est, rappelons-le, interdite. Certaines académies, souvent après une défaite aux prud'hommes, acceptent enfin de respecter la loi et n'exige pas de leur personnel d'effectuer 4 heures de plus par semaine, sans rémunération. On nous rappelle très régulièrement que c'est une chance pour ces AVS de pouvoir accéder à un emploi, et que de ce fait, l’Éducation Nationale les aide à sortir de la précarité dans laquelle ils ou elles étaient auparavant. Rappelons que c'est également une chance pour l'Education Nationale de trouver des gens compétents pour travailler auprès d'élèves en situation de handicap pour un salaire d'à peine plus de 600 euros par mois. Sans ces hommes et ces femmes, les élèves en situation de handicap ne pourraient pas être accueillis dans les classes, et la loi du 11 février 2005 sur l'intégration de ces élèves ne pourrait être appliquée.

Il serait temps de reconnaître les AVS comme des travailleurs, et la première étape pourrait être de les payer pour le temps travaillé.

Nous demandons que, dans notre académie, la loi soit respectée, que les AVS sous contrat CUI puissent travailler 20 heures par semaine comme le prévoit la loi, et que, si 24 Heures de travail il y a, celles-ci soient payées.

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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 15:46

ODJ : mesures de créations de postes de CPE

Le Rectorat propose la même chose à savoir : résorption du surnombre de 5 postes et création de 2 postes :lycée Mezen (Alençon) et le collège Jean Moulin (Caen)

FSU : combien reste t-il de surnombres ?

Rectorat : avec -5 il en reste encore 4,28.

SUD : la création provisoire de 0,5 poste à Falaise et 0,5 à Ifs est-elle toujours au programme ?

Rectorat : oui

Vote : tous les syndicats contre

Le Recteur confirme sa décision.

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 15:19

La fédération SUD éducation relance une campagne sur le thème : « Rythmes scolaires : on ne lâche pas l’affaire ! ». Elle se décline en visuels et en initiatives.

Les documents sont à télécharger en cliquant ici.

L’objectif est de faire entendre que, qui que soit le/la ministre de l’éducation, le dossier n’est pas clos. Il s’agit de créer les conditions pour une remobilisation, qui devra passer par des rassemblements, la grève... Bref, on ne lâche pas l’affaire des rythmes scolaires.

Le premier visuel (voir en bas de l'article) dénonce l’inégalité induite par la réforme des rythmes scolaires, entre territoires, entre quartiers, entre écoles. Cela est particulièrement clair avec les temps d’activités périscolaires.

Le second visuel met en lumière la dégradation des conditions de travail des personnels et d’apprentissage pour les élèves, et les difficultés créées pour les familles.

La fédération SUD éducation soutient les mobilisations locales qui ne sont pas terminées !

Nous proposons à toutes les écoles d’adopter dans leurs conseils une motion rappelant leur opposition à la réforme. Nous les invitons notamment à écrire aux nouveaux conseils municipaux pour leur demander de refuser de mettre en œuvre cette réforme à la rentrée prochaine, et de à voter un vœux pour obtenir sa suspension, son abrogation, et une autre réforme pour l’école. Nous proposons à toutes les écoles de manifester leur opposition à cette réforme, par l’apposition de banderoles, d’affiches, etc.

L’objectif est de faire entendre que, qui que soit le/la ministre de l’éducation, le dossier n’est pas clos.

Il s’agit de créer les conditions pour une remobilisation, qui devra passer par des rassemblements, la grève...

Bref, on ne lâche pas l’affaire des rythmes scolaires :

Réforme Peillon : non c’est non ! Pour une autre école !

Rythmes scolaires : on ne lâche pas l’affaire
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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 05:39

Trois déclarations préalables: SUD (lire ici), FSU et UNSA.

Préparation de la rentrée :

Nous pouvons transmettre les documents sur simple demande.

Nous soulignons pour chaque question le vote de SUD éducation (rappel : 1 voix pour SUD, 5 pour la FSU, 2 pour UNSA et 2 pour SGEN)

Carte scolaire postes d'enseignant-es

Vote :8 Contre les mesures proposées et 2 Abstentions (UNSA).

A noter qu'il pourra y avoir des ajustements possibles, mais sans dotation nouvelle !

Les stagiaires ne pourront pas être positionné-es sur des HSA (sauf exception en cas de situation difficile) : 220 supports sont réservés pour les stagiaires du 2nd degré.

Concernant la situation du LP de Dives sur Mer, le Recteur va recevoir la Direction de l'établissement début avril. Les 4 postes supprimés sont dus à des "besoins insuffisants par rapport au nombre de postes dans les disciplines".

Aucune réponse du Rectorat n'a été faite sur la question des 12 postes supprimés au lieu de 3. Pourtant SUD et la FSU ont demandé des explications.

Le CTA s'est prononcé majoritairement Contre la liste des postes spécifiques (6 Contre 4 Abstentions)

Sur les postes spécifiques ( SPEA), tous les syndicats dénoncent les conséquences de ce type de postes : mouvement figé, favoritisme, concurrence entre les établissements.....

6 Contre et 4 Abstentions

Sur la carte scolaire des CPE, vote unanime Contre des représentants des personnels (ce qui implique la nouvelle réunion du CTA sur ce point le 7 avril). Les 4 syndicats ont dénoncé la faible dotation de l'académie en postes de CPE : une trentaine de collèges sans CPE et plus de dix collèges avec 1 CPE pour plus de 600 élèves.A noter que le Recteur a proposé la création de deux ½ postes en plus des deux postes proposés dans les documents préparatoires pour apaiser le mécontentement mais en vain.

Sur les emplois de documentation et les postes de personnels de direction, 4 Pour et 6 Abstentions.

Sur les AED, 6 Contre 4 Abstentions

Sur les ATCT, 6 Abstentions 4 Pour

Sur les ATSS, il a été procédé à deux votes : administrateurs 6 Contre 4 Pour, administratifs (dont CIO) 6 Contre 4 Abstentions

Pour le lycée d'Ifs : création de 0,5 postes au lieu de 1. Lecture de la motion proposée en CA pour l'obtention d'un poste. Pas de réponse de l'administration. En clair, à moyens constants, redéploiement des postes supprimés sur les besoins les plus urgents donc pas à IFS.

A noter que la Direction du lycée Le Verrier de Saint-Lô a refusé la création d'un poste d'ADJAENES, ce poste est affecté à Granville (½ temps au collège Malraux, ½ au lycée)

Carte scolaire des personnels médico-sociaux: 4 Pour et 6 Abstentions concernant l'affectation d'un poste de médecin dans la Manche.

4 Pour et 6 Contre l'affectation des deux postes infirmiers (1 Calvados et 1 Manche),

La FSU demande un redéploiement et SUD des précisions sur les affectations.

4 Pour et 6 Abstentions pour l'affectation d'un emploi d'assistant-e de service social dans la Manche

CIO : pas de suppressions pour l'instant mais le recteur suit de très près les discussions au niveau national.

Une information sur l'ESPE a été donnée aux membres du CTA :

Les stagiaires seront visités conjointement par le tuteur ESPE et le tuteur du lycée (ou d'ailleurs).

Les stagiaires valideront à la fois leur Master et leur titularisation : double stress mais « cette surcharge de travail montre que le métier de prof est exigeant » dixit le Recteur,

A noter que la titularisation sera effectuée à l'occasion de la réunion d'un jury académique.

Les documents préparatoires ne portaient que sur les enseignants du 2nd degré, la réflexion sur la formation des enseignants du 1er degré étant moins avancée. SUD éducation a demandé des précisions sur les formations CAPA-SH, mais la réponse a été particulièrement imprécise.

La démarche d'élaboration du Plan Académique de Formation a été présentée. Le Rectorat reconnaît qu'ils ne savent pas vraiment quel sera le volume de formation à mettre en œuvre pour les stagiaires.

Le Plan handicap a été présenté, avec l'approbation des différents syndicats.

Le Recteur a ensuite répondu aux questions diverses de SUD éducation, seule organisation syndicale à avoir posé des questions.

1 pouvons-nous avoir un bilan du dispositif EAP ?

145 postes étaient ouverts par le ministère pour l'Académie, 118 dossiers ont été déposés, 112 étudiants ont accepté un EAP et il y en a encore 108 en poste (donc très peu d'abandon, dûs soit à une incompatibilité entre EAP et emploi du temps universitaire ou à l'occupation d'un autre emploi). Le Rectorat reconnaît avoir eu beaucoup de difficultés à recruter.


2 quels moyens vont être mis en œuvre pour permettre aux PE de l'Orne de rejoindre le Calvados et la Manche ?

Le Rectorat affecte à l'Orne davantage de stagiaires que ce que la démographie imposerait. Il espère ainsi résorber progressivement le surnombre du Calvados, permettant ainsi l'entrée de collègues de l'Orne. Le DASEN du Calvados a insisté sur le fait que la règle prioritaire, ce sont les permutations nationales, qu'il va déjà accueillir un certain nombre de collègues par permutations, qu'un groupe de travail national est susceptible, comme l'an dernier, de permettre à d'autres collègues d'obtenir le Calvados et qu'en conséquence il pense n'accorder aucun ineat pour la rentrée 2014, sauf situations exceptionnelles.

A la proposition de réunir un groupe de travail académique sur cette question, la FSU s'est opposée de manière très forte, considérant que la gestion des PE devait rester exclusivement une gestion départementale. Le Recteur a cependant annoncé la tenue d'un groupe de travail sur cette question.

3)Dans le plan d'action académique STI du ministère daté du 18 décembre 2013 (2013-0264), adressé aux recteurs suite au CHSCTMEN Exceptionnel du 14 octobre consacré aux filières STI, il est énoncé différentes mesures en faveur de l'ensemble des enseignants de STI dont :

"II.3.2. Echanges de pratiques

Il est souhaitable de favoriser les temps d'échanges de pratiques, la communication entre enseignants de STI, il revient aux chefs d'établissements lors de l'élaboration des emplois du temps :

- de libérer des plages horaires communes aux enseignants de STI

- de regrouper les lieux d'exercice des enseignants de STI, en fonction de la configuration des locaux, afin de faciliter les échanges entre les personnels.

II.3.3. Travail collectif

De plus il peut être conseillé aux chefs d'établissement de mobiliser les heures en effectifs allégé dans le but de créer les conditions d'un co-enseignement pour les enseignements technologiques transversaux."

Les DHG n'ont absolument pas tenu compte de ces avis, les conditions de travail en transversal vont encore se dégrader. Que compte faire le rectorat pour améliorer les conditions de travail des enseignants en STI2D et pour engager les chefs d'établissement à mettre en œuvre ces souhaits ?

Réponse très sèche de l'administration : le Ministère n'a pas effectué de modification des grilles, donc la dotation est faite en fonction des grilles !

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31 mars 2014 1 31 /03 /mars /2014 18:35

Veuillez lire ci-dessous le courrier envoyé aujourd'hui à Monsieur le Recteur.:

"Monsieur le Recteur

La réponse apportée par Monsieur le DASEN du Calvados (« je prévois de n'accorder aucun ineat ») lors du Comité Technique Académique du 28 mars à la question posée par l'union syndicale académique SUD éducation (« quels moyens vont être mis en œuvre pour permettre aux PE de l'Orne de rejoindre le Calvados et la Manche ? ») est particulièrement décevante.

La réunion d'un groupe de travail académique sur cette question s'impose, et de vraies réponses doivent être apportées aux dizaines de PE qui vivent de plus en plus difficilement leur éloignement de leur domicile et appréhendent de devoir subir une journée supplémentaire avec les réforme des rythmes."

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31 mars 2014 1 31 /03 /mars /2014 09:51

Jour de retrait de l'école et théorie du genre

Propos calomnieux, diffamatoires et grotesques

L’association d'extrême droite Journée de Retrait de l’Ecole appelle à une nouvelle journée de retrait ce lundi 31 mars et a ciblé une école de Joué-lès-Tours (37) pour

promouvoir celle-ci.

A été publiée le samedi 29 mars sur le site national de cette association une vidéo

dans laquelle une enseignante d’une école de Joué-les-Tours est accusée publiquement

d’attouchements sexuels. D’après cette vidéo, relayée sur la blogosphère d'extrême

droite, les faits semblent graves et établis.

Pour mémoire, à l'occasion de la précédente journée de retrait, ce collectif avait affirmé que l'apprentissage de la masturbation était au programme de la maternelle.

On ne peut que souligner l’incohérence des propos accusateurs tenus qui ne correspondent à aucune réalité. Face à l’absurdité des actes suspectés, aucun recul n’est

pris alors qu'il s'agit d'accusations graves. Nous ne pouvons que nous étonner de la rapidité avec laquelle cette vidéo a été réalisée et diffusée (moins de 12 h après l’entretien avec la directrice). Le contexte dans lequel s'inscrit cette diffusion n'est pas un hasard puisque la vidéo apparait dans un environnement politique national et local spécifique qui attaque l'Ecole et la laïcité. Ces propos arrivent de plus dans une campagne de dénigrement qui affecte l’ensemble de cette école de quartier, et ce depuis plusieurs jours.

C'est donc bien à un lynchage public d’enseignants auquel se livre ce témoignage,

sans le moindre scrupule, au nom d’une idéologie nauséabonde et qui n’a rien à voir avec

la Justice.

Il est manifeste que cette association dont on connaît les soutiens, l’idéologie et les

ambitions, entend manipuler et abuser des parents, notamment non francophones, et

cherche à utiliser leur vulnérabilité à des fins politiques. La diffusion publique de cette vidéo calomnieuse et accusatrice, qui se termine par les mots “vaincre ou mourir”, prouve

que cette association ne s’inscrit en rien dans l’Etat de droit.

Sud Education soutient tous les enseignants de l’école concernée et tous les

collègues atteints dans leur intégrité par de telles attaques.

SUD éducation 37

Tours, le 30 mars 2014


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29 mars 2014 6 29 /03 /mars /2014 17:48

Liste d'aptitude direction d'école 2014

21 demandes, 3 avis défavorables, 18 inscrits qui partiront en stage du 10 au 27 juin s'ils obtiennent un poste de direction au mouvement

Départs en stage CAPA-SH

option F : 1 départ pour 4 candidatures - option D : 4 départs pour 5 candidatures

MOUVEMENT 2014

Calendrier : début avril..................... diffusion de la circulaire et publication des postes

du 12 au 27 avril............ saisie des vœux

20 mai …........................ groupe de travail « cas particuliers » et « barèmes »

12 juin …........................ CAPD phase principale

du 16 au 18 juin ….......... appel à candidatures pour postes à profil, ASH, ULIS

restés vacants à l'issue de la 1ère phase pour les collègues

sans poste

10 juillet …......................groupe de travail phase d'ajustement

fin août/déb sept ….........CAPD derniers ajustements

Attention: sur la circulaire du mouvement sera ajouté un lien en direction du site de l'IA qui présentera l'organisation du temps scolaire de toutes les écoles de l'Orne.

Mesure de carte scolaire

Les instances (CT et CDEN) se tenant les 10 et 11 avril et le début de la saisie des vœux le 12 avril, les collègues concernés par une fermeture seront informés début avril.

Communication des résultats de la phase principale

Sur demande du ministère,les collègues participant au mouvement principal ne seront plus informés de leur projet d'affectation dans la semaine précédant la CAPD.

INEAT/EXEAT

Retour des dossiers pour le 19 mai

Le DASEN « s'efforcera d'accorder le plus d'exéats possibles »

ACCUEIL DE 72 Professeurs Stagiaires à la rentrée 2014

32 PES issus d'un recrutement exceptionnel qui exerceront à temps plein (sauf sur des postes ASH, composite, brigade et CP).32 postes seront donc « gelés » par l'administration pour la rentrée 2014.

40 PES recrutés par le concours 2014 « nouvelle formule ». Ils seront à mi-temps dans les classes les lundis, mardis et 1 mercredi /2 et en formation à l'ESPE le reste du temps.Ils occuperont les postes de décharge des directeurs à mi-temps, combleront les 50% des collègues à mi-temps. Afin de « récupérer » d'autres 50%,l'administration devra remanier certains postes composites.Le 50% se déclinera en deux ¼ temps.Les collègues nommés sur ces postes composites à titre définitif auront la possibilité d'accepter le nouveau remaniement ou bien ils pourront participer au mouvement et bénéficier de la bonification pour fermeture (8 points + ½ point par année sur le poste).

L'administration communiquera aux délégués du personnel la liste des collègues concernés.

INFOS DIVERSES

  • Temps partiels de droit, jusqu'au 31 mars 2014

  • Pas de temps partiel sur une direction

  • C'est bien le conseil de cycle qui a la décision finale pour maintenir un élève.

  • Points sur les non-remplacements de janv et fév: en février en moyenne 22 collègues non remplacés par jour

  • 2 demandes de congé-formation

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29 mars 2014 6 29 /03 /mars /2014 13:49

Nous ne pouvons commencer cette déclaration sans parler du rassemblement qui a lieu devant le Rectorat. Des collègues se sont mobilisé-e-s pour montrer leur mécontentement.

En effet, le mercredi 26 février, dans le cadre intersyndical (FSU, SUD, CGT, CFDT, UNSA), des délégations d’établissements du second degré les plus touchés par les restrictions budgétaires ont été reçues au Rectorat.

Les délégations ont dénoncé les conséquences des politiques de restriction des moyens, les classes qui deviennent ingérables en collège ou en lycée professionnel, une recrudescence de la violence, de l’absentéisme et du décrochage.

Elles ont toutes formulé des demandes précises : des classes supplémentaires pour faire face aux effectifs pléthoriques de 35 élèves en lycée et 30 élèves en collège et lycée professionNel, des heures de dédoublement pour les TP dans les séries technologiques, l’arrêt des fermetures de sections en lycée professionnel et des moyens supplémentaires en encadrement périscolaire (CPE et AED). A chaque fois, le Rectorat a repoussé les demandes, rejetant la responsabilité sur le ministère.

Pour preuve du mécontentement des collègues, la plupart des CA ont voté contre la proposition de répartition des chefs d'établissement. Derrière les chiffres qui institutionnalisent le manque de moyens, nous dénonçons les conséquences pathogènes de nos conditions de travail et la dégradation des conditions de réussite de nos élèves.

Plus précisément, en lycée professionnel, les suppressions de postes s'accumulent tous les ans . Ces suppressions sont génératrices de souffrance au travail pour les personnes victimes de mesure de carte scolaire (changement d'établissement non souhaité, reconversion...) et pour celles qui restent (plus d'élèves par classe, stress de demander une mutation...). Le démantèlement des L.P. continue inexorablement. En 5 ans, 15% des postes de personnels enseignants ont été supprimés dans l’académie. L’année dernière alors que la DHG du Rectorat demandait aux proviseurs de créer 7 postes, 14 ont été supprimés. Cette année, le Rectorat demande la suppression de 3 postes et il en est supprimé 12. Pouvez-vous nous expliquer ce dysfonctionnement et où vont les moyens ainsi perdus ?

La façon dont la réforme STI est accompagnée en France et dans l'Académie de Caen n'est pas respectueuse du personnel. A la suite du CHSCTMEN du 14 octobre 2013, des préconisations ont été adressées aux rectorats dans le plan d'action académique STI le 18 décembre. Elles comprenaient des mesures en faveur de l'ensemble des enseignants de STI, comme «la formation adaptée aux besoins collectifs », «la libération des plages horaires communes », « le regroupement des lieux d'exercice », « la mobilisation d'heures en effectifs allégés dans le but de créer les conditions d'un co-enseignement ». Or, rien de tout cela ne transparaît dans les DHG, les groupes d'élèves pouvant atteindre 18 élèves. L'institution persiste à penser que la souffrance des enseignants n'est qu'un problème individuel qui finira bien par s'estomper (« repérage des personnels en difficulté », « tutorat »...). Grave erreur de jugement ? Méconnaissance des conditions d'exercice ? Refus (inconscient ou conscient) d'accepter la réalité ? L'enquête sur les risques psychosociaux qui vient d'être lancée ne pourra nous donner qu'un aperçu parcellaire du désarroi des enseignants STI.

Dans les lycées généraux, la situation se dégrade, alors qu’on nous avait annoncé la fin de la diminution des moyens mise en œuvre sous l’ère sarkozienne. La restriction non seulement n’est pas stoppée mais est une fois de plus aggravée car les effectifs élèves augmentent alors que nous perdons 14 postes à la rentrée prochaine. Les DHG amaigries octroyées aux établissements entrainent la hausse des effectifs par classe (le nombre de 35 élèves devient la norme), pour que ces DHG soient appliquées il faut récupérer des heures pour assurer les cours, des options sont supprimées, l’aide "personnalisée" aux élèves se fait en classe entière. Les conséquences, nous les connaissons : encadrement des élèves insuffisant, sentiment de travail mal fait et souffrance des collègues, dégradation des conditions de réussite de nos élèves. Nous dénonçons l’affaiblissement continuel de notre service public d’éducation qui atteint des limites au-delà du supportable. Il est urgent que notre hiérarchie jusqu’au plus haut niveau de l’État s’en alarme et prenne de véritables mesures pour répondre à nos revendications.

Dans le corps des CPE, l’académie est toujours aussi mal dotée en postes. Certains collèges n’ont pas de CPE depuis des années. Le choix dans les petits collèges de transférer cette fonction aux principaux adjoints est un scandale. Dans les collèges avec des effectifs importants, il y a souvent 1 CPE pour 600, 700 voire même 800 élèves. Comment un CPE peut-il travailler correctement dans ces conditions ? Le fait de ne pouvoir répondre forcément à toutes les sollicitations des élèves doit être une souffrance pour ce ou cette collègue. La fonction de CPE est pourtant un maillon essentiel et nécessaire au bon fonctionnement d’un établissement et ce ne sont pas les deux postes octroyés qui amélioreront de manière significative le quotidien des adultes et des élèves de l'académie.

De même, la création de deux postes de personnel infirmier dans l’académie est très insuffisante. Nous dénoncions déjà lors du dernier CTA le partage du temps de travail des infirmiers dans les collèges et les écoles primaires. Sud éducation exige une infirmière ou un infirmier par établissement.

Le 22 août dernier, le gouvernement a annoncé la création d’un « statut spécial », la reconnaissance « d’un vrai métier » pour les collègues accompagnant les élèves en situation de handicap scolarisés en milieu ordinaire. M. Ayrault et M. Peillon proclamaient alors « la fin de la précarité » pour les auxiliaires de vie scolaire (AVS). Si ce coup médiatique de rentrée a pu susciter une lueur d’espoir chez les personnels concernés et les parents d’élèves en situation de handicap, la réalité, une fois l’effet d’annonce passé, s’avère très cruelle. Nous sommes bien loin d’un métier et de conditions de travail décentes, nous sommes également bien loin des préconisations rendues au printemps dernier par le rapport du groupe de travail interministériel sur la « professionnalisation des AVS » qui a longuement planché sur la question !

SUD éducation revendique des moyens supplémentaires pour l’aide aux élèves en situation de handicap et la titularisation sous statut de fonctionnaire pour toutes celles et tous ceux qui ont exercé cette mission.

SUD éducation revendique la mise en place d’une réelle formation, indispensable à l'exercice du métier d’auxiliaire de vie scolaire.

Malheureusement, force est de constater que la « refondation » de V. Peillon ne va pas dans le sens annoncé d'une priorité faite à l'éducation nationale. Le choix de l'austérité budgétaire pour les salarié-es et les services publics accompagné, entre autre, des cadeaux aux patrons et actionnaires fait de la refondation de l’école une illusion.

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