27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 13:58
Titularisation des auxiliares de vie scolaire

Rassemblement le mercredi 2 avril devant le Rectorat de Caen à 14H00:
pour la scolarisation des élèves atteints de handicap :

exigeons tous ensemble la titularisation des Auxiliaires de vie scolaire !

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 16:55

La réunion d'information syndicale initialement annoncée à l'école Beaupré aura lieu à l'école Aristide Briand, rue Aristide Briand à 9h le 2 avril à Mortagne au Perche.

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21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 14:36

Communiqué de la Fédération SUD éducation du 21 mars 2014

Publié le vendredi 21 mars 2014 sur http://www.sudeducation.org/Rassemblement-du-2-avril-devant.html

La fédération SUD éducation appelle à participer aux mobilisations qui se dérouleront le mercredi 2 avril 2014 en faveur de la scolarisation des élèves en situation de handicap et pour exiger un véritable statut pour les personnels exerçant des missions d’AVS. Nous vous invitons à prendre contact avec vos syndicats locaux pour rejoindre les rassemblements qui auront lieu dès 9h00 devant les Rectorats de toutes les académies.

Le 22 août dernier, le gouvernement a annoncé la création d’un « statut spécial », la reconnaissance « d’un vrai métier » pour les collègues accompagnant les élèves en situation de handicap scolarisés en milieu ordinaire. M. Ayrault et M. Peillon proclamaient alors « la fin de la précarité » pour les auxiliaires de vie scolaire (AVS)... Si ce coup médiatique de rentrée a pu susciter une lueur d’espoir chez les personnels concernés et les parents d’élèves en situation de handicap, la réalité, une fois l’effet d’annonce passé, s’avère très cruelle :

• Un CDI uniquement pour les AVS qui arrivent au terme de leurs reconductions, donc ayant déjà exercé 6 ans comme AED-AVS. Ces dernier-e-s devront s’être auparavant engagé-e-s dans un dispositif de VAE... En 2014, la mesure ne concernera donc que 2 500 postulant-e-s sur 28 000 AED-AVS, soit moins de 10% de ces dernier-e-s...

• Un CDI qui portera sur la « même quotité de temps de travail », leurs salaires resteront donc scandaleusement faibles et n’excéderont que très rarement les 600-700€ !

• Cette possibilité de « CDIsation » ne concernera pas les accompagnant-e-s en contrat aidé, notamment les 8 000 accompagnant-e-s recruté-e-s cette rentrée. C’est donc plus de 50 000 EVS, soit plus de 60% des accompagnant-e-s qui ne seront pas concerné-e-s. Que d’inégalités de statuts pour un même travail !

• Une « formation équivalente à celle que reçoivent tous les auxiliaires de vie scolaire leur sera offerte », c’est-à-dire 120 heures en tout ; on appréciera ce « grand plan de formation » !

Nous sommes bien loin d’un métier et de conditions de travail décentes, nous sommes également bien loin des préconisations rendues au printemps dernier par le rapport du groupe de travail interministériel sur la « professionnalisation des AVS » qui a longuement planché sur la question !

► SUD éducation affirme que l’accompagnement des élèves en situation de handicap et les conditions de travail de celles et ceux qui les accompagnent méritent tout autre chose qu’un coup de communication.
► SUD éducation revendique des moyens supplémentaires pour l’aide aux élèves en situation de handicap et la titularisation sous statut de fonctionnaire pour toutes celles et tous ceux qui ont exercé cette mission.
► SUD éducation revendique la mise en place d’une réelle formation, indispensable à l’exercice du métier d’auxiliaire de vie scolai
re.

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 08:40

Attention, nous avons changé de salle pour la journée de formation "souffrance au travail" du vendredi 11 avril. Ce stage se déroulera à l'adresse suivante:

Salle Maupassant

Rue des Flandres

61200 Argentan

De 9H00 à 16H30

C'est une salle qui se trouve à côté d'une ancienne école, au fond d'une cour. Des drapeaux SUD vous guideront.....

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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 07:00

Une action nationale unitaire a été décidée par l'intersyndicale CGT-FSU et Solidaires (dont fait partie SUD éducation) pour l'emploi, les salaires, la protection sociale et contre le "pacte de responsabilité".
Même si vous ne souhaitez pas ou ne pouvez pas faire grève (si vous n'avez pas déposé de déclaration d'intention), vous pouvez participer au rassemblement.
Les directrices et directeurs déchargé-es le mardi, les membres des RASED peuvent faire grève sans avoir besoin de déposer de déclaration d'intention, puisque le SMA ne leur est pas applicable.

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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 10:57

Si vous avez fait une demande de mutation Inter-académique, sachez que les résultats sont sur votre I-PROF, rubrique "les services", SIAM, phase inter-départementale, depuis ce matin 9H00.

Bonnes vacances!

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28 février 2014 5 28 /02 /février /2014 09:47

SUD Éducation organise un stage de formation ouvert à tous et à toutes.

ATTENTION ! IL NE VOUS RESTE PLUS BEAUCOUP DE TEMPS POUR VOUS INSCRIRE !

Santé, sécurité et conditions de travaille

Quels sont vos droits ? Comment les faire respecter ?

Vendredi 11 avril 2014 de 9H00 à 16H30

maison des associations Pierre Curie

45, Route d'Urou

61200 Argentan

Même si la plupart du temps, tout se passe bien au travail, l'actualité départementale nous montre que cela peut basculer et qu'on peut se retrouver dans une situation difficile du fait d'élèves, de parents, de supérieurs, d'élus...
Qu'est ce que le cahier hygiène et sécurité ? Qu'est-ce que le document unique ? Quand et comment se faire accompagner en cas de convocation ? Comment exercer son droit de retrait ? Quand peut-on parler de harcèlement ? Quel est le rôle de la médecine de prévention ?
L'administration vous forme peu, voire pas du tout, sur ces questions. Deux collègues de SUD éducation, enseignants dans le Calvados, animent des stages dans toute la France sur ces questions depuis plusieurs années.Il et elle seront présent-es à Argentan le 11 avril pour vous informer sur ces sujets et répondre à vos questions.

La participation au stage n'entraîne aucune retenue de salaire. Vous devez déposer votre autorisation d'absence de droit par voie hiérarchique avant le 11 mars.

Comment vous inscrire :

1) nous prévenir : soit par mail : sudeducation61@wanadoo.fr soit par téléphone : 06 83 70 38 48
2) recopiez et envoyez le courrier ci-dessous, soit au Recteur (personnels du 2nd degré), soit à l'IA (personnels du premier degré) avant le 11mars

« Lieu », le ..................................

Mme/M. le recteur
s/c du chef d’établissement/

Ou

s/c de M. ou Mme L'Inspecteur ou l'Inspectrice de l’Éducation Nationale

s/c M. ou Mme le directeur/la directrice (si vous enseignez dans une école)

Mme/M. l’inspecteur d’académie

Mme/M …… (Prénom, NOM, fonction, affectation) demande à bénéficier d’un congé pour formation syndicale d’un jour , en application de la loi n° 82-997 du 23 novembre 1982 et du décret n° 84-474 du 15 juin 1984, en vue de participer au stage de formation « Santé, sécurité, conditions de travail», qui se déroulera le 11 avril 2014, à Argentan, stage déclaré sous l’égide du CEFI-Solidaires (144 Bd de la Villette 75019 PARIS).

Signature :

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27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 16:53

Monsieur Le Recteur,

Ce CHSCT A se tient quelques mois après le protocole d'accord relatif à la prévention des risques psychosociaux dans la fonction Publique et quelques jours après un groupe de travail portant sur ces mêmes risques. Il est surprenant de voir que ce groupe de travail, auquel par ailleurs n'ont pas participé les médecins de prévention ni l’ISST, ait pour seul objectif le recensement et l'évaluation des risques auxquels peuvent être soumis les agents (hormis les AED) de l'Académie de Caen afin d'en établir un diagnostic.

Il est surprenant également de voir que cette étude soit confiée à deux étudiantes en master 2 de psychologie sociale du travail quand le CHSCT MEN rappelle qu'il est de la responsabilité de l'employeur de prendre en charge la prévention de tous les types de risque, y compris psychosociaux. Confiée une telle responsabilité à des étudiants, c'est montrer le peu de considération de l'administration vis à vis de ses agents et montre que l’employeur n’a toujours pas pris la mesure de la mission qui lui revient en bafouant l’article 53 du décret 82-453 qui stipule que des enquêtes doivent être menées, entre autres, à l’occasion de chaque accident de service.

Dans les orientations stratégiques ministérielles de novembre 2013, les RPS sont définis comme « des risques pour la santé mentale, physique ou sociale, engendrés par :

  • les conditions d'emploi

  • les facteurs organisationnels

  • les facteurs relationnels

susceptibles d'interagir avec le fonctionnement mental ». Les causes des risques sont identifiées et il est insupportable de voir que si les RPS sont abordés dans les CHSCT cela ne se traduit que rarement par des plans d'action ou des actions se limitant bien trop souvent à des actions de réparation mais sans être l'objet de véritable plan de prévention. Les enseignants de STI2D en font l'amère expérience.

Suivant la circulaire de la fonction publique du 8 août 2011 relative à l'application des dispositions du décret n° 82-453 du 28 mai 1982 modifié relatif à l'hygiène, la sécurité et la prévention médicale dans la fonction publique, la notion de conditions de travail peut être définie, conformément aux différents accords-cadres du secteur privé, comme portant notamment sur les domaines suivants :

  • l'organisation du travail (charge de travail, rythme, pénibilité des tâches, élargissement et enrichissement des tâches) ;

La majorité des personnels ne voient aucune rupture avec la législature précédente pour ce qui concerne leurs conditions de travail et les conditions d’études de leurs élèves. Le constat que les postes créés dans le primaire et le secondaire ne couvriront pas les augmentations d’effectifs d’élèves par classe à la rentrée prochaine est vécu de façon particulièrement douloureuse dans l'académie de Caen. Les créations de postes se font à moyens constants. La forte densité d'élèves par classe, pour rappel la France a un des taux d'encadrement les plus bas, la concentration importante des difficultés sociales et scolaires dégradent les conditions de travail.

Le cumul des contraintes se rajoutent constamment dans le métier et s'associent à une forte intensité du travail du fait de la multiplicité des opérations à effectuer en classe sur une durée très courte ( répondre, écouter, se déplacer, écrire, maintenir l'ordre, gérer la dynamique du groupe tout en étant attentif aux individus...)

Depuis la loi d’orientation de 1989, les réformes se sont superposées en fixant comme objectifs la réussite de tous et une pédagogie adaptée à chacun. À l’école comme au collège, les enseignants doivent effectuer des actions de soutien et de «remédiation» en étant attentifs aux difficultés individuelles. Et depuis la loi handicap de 2005, les enfants handicapés sont aujourd’hui présents dans les classes, ce qui nécessite des remaniements importants dans la préparation et la conduite des cours alors qu'au même moment les maîtres spécialisés ont été progressivement supprimés.

À la gestion de la classe au quotidien, aux corrections et à la préparation des cours, au suivi individualisé des élèves, viennent s'ajouter la tenue de nombreuses réunions avec les collègues et les autres personnels de l’éducation (santé, orientation, etc.). Et il faut aussi répondre aux demandes de plus en plus exigeantes de familles elles aussi stressées et inquiètes, à juste titre, du destin scolaire de leur(s) enfant(s) et souvent suspicieuses vis-à-vis de l’école.

  • l'environnement physique du travail (température, éclairage, aération, bruit, poussière, vibration) ;

Lors du dernier CHSCT A, L'ISST a présenté son bilan dans lequel il est rappelé la grande disparité au niveau des documents uniques. Ce constat révèle le travail restant à faire dans ce domaine. Par ailleurs, vous savez que certains agents sont exposés au risque grave « radon ». Nous vous demandons de communiquer au CHSCT un récapitulatif de tous les résultats des mesures de concentration de radon effectuées depuis 2004 (date de l’arrêté pris pour l'application de l’article R 1333-16 du code de la santé publique) dans tous les établissements scolaires, écoles et collèges, relevant du champ de compétence du CHSCT.

Nous demandons de rappeler aux chefs d’établissement leurs obligations, à savoir :

  • de porter sans délai à la connaissance des personnes qui fréquentent l'établissement les résultats de toutes les mesures de radon, y compris celles qui sont inférieures au seuil réglementaire de précaution,

  • d’informer le personnel et les personnes qui fréquentent l’établissement des conséquences sur la santé des expositions au radon,

  • que si les mesures du radon révèlent une valeur supérieure aux niveaux fixés par la décision de l'Autorité de Sûreté Nucléaire, ils doivent mettre en œuvre des actions d'ordre technique pour réduire cette activité et/ou d'ordre organisationnel pour réduire l'exposition des personnes.

  • l'aménagement des postes de travail et leur adaptation à l'homme ;

Il est surprenant que le plan d’action académique STI du 18 décembre 2013 issu du ministère suite au CHSCTMEN exceptionnel du 14 octobre 2013 se soit vu décliner (dans tous les sens du terme) au niveau académique en mesures d’accompagnement individuelles, comme si le plus dur était passé et qu’il ne subsistait plus que quelques problèmes épars. Or le plan d’action préconise également des mesures collectives : formation, échanges de pratiques, plages horaires communes, travail collectif, heures en effectifs allégés… rien de tout cela ne transparait ni dans les « mesures d’accompagnement et de suivi des professeurs en charge de la série STI2D » datées du 5 février 2014 issues des IPR STI ni dans les DHG. Dans la préparation de la rentrée 2014, nous vous demandons des formations avec des allégements de service et la réaffectation des collègues qui le souhaitent dans les lycées technologiques.

Nous rappelons que le travail doit s'adapter à l'homme et non l'inverse, préconisation du CHSCT-MEN.

  • la construction, l'aménagement et l'entretien des lieux de travail et leurs annexes ;

Nous demandons à ce que les agents soient partie prenante de ces constructions et aménagements (le choix de matériel bon marché, sans concertation des agents, est inadapté à l’ergonomie). Le transfert du Lycée Rabelais doit se faire avec tous les agents et ceux-ci doivent être accompagnés.

  • la durée et les horaires de travail ;

La mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires modifie les heures de travail. Elle entraîne aussi des problèmes d’organisation des remplacements et des temps partiels. C’est une dégradation des conditions de travail des personnels et une attaque directe au statut de la fonction publique. C’est inacceptable ! Nous demandons un CHSCT portant exclusivement sur cette réforme.

  • les nouvelles technologies et leurs incidences sur les conditions de travail.

Dernièrement, les enseignants du premier degré ont été destinataires d’un courrier concernant l’application « M@gistère », développant des modules de formation à distance. Ces nouvelles modalités de formation professionnelle ont-elles été abordées en CHSCT-MEN ? Toute modification de l’organisation du travail doit être portée à l’ordre du jour pour avis du CHSCT, conformément au décret n° 82-453 du 28 mai 1982 modifié relatif à l'hygiène, la sécurité et la prévention médicale dans la fonction publique.

Au-delà d’une clarification et d’une sécurisation juridique, Sud Education ne voit aucune amélioration des conditions de travail des agents.

C’est pourquoi nous ne pouvons nous contenter d’un ordre du jour aliénant les conditions de travail. Le CHSCT doit émettre des avis et voter des décisions pour :

  • former des personnels à l’usage des Registres de Santé et de Sécurité au travail, outil indispensable à la prévention (la plupart des personnels ne sont pas formés et ne peuvent utiliser cet outil de protection pour leur santé).

  • étudier les écrits des RSST

  • enquêter sur les AT

  • donner un avis sur les modalités d’évaluation des personnels dont les critères sont plus que discutables ;certaines inspections sont pathogènes.

  • donner un avis sur le choix de matériel de travail (comme pour le transfert du LP Rabelais)

  • donner un avis sur la formation à distance M@gistère

  • voter des moyens pour enrayer les conditions pathogènes de travail.

L’article 4121-1 du code du travail précisant que « L’employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs » grâce à des « actions de préventions, […] de formation et d’information auprès des personnels » devrait constituer notre base de travail en CHSCT et ne plus faire l’objet d’un combat permanent des organisations syndicales auprès des responsables de l’administration.


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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 17:45

Depuis un an les nombreuses grèves des enseignants avec les agents territoriaux, notamment en février, novembre et décembre 2013, ont exprimé le refus des personnels de voir le décret du 24 janvier 2013 sur les rythmes scolaires être mis en œuvre.
Aujourd’hui, quoiqu’en dise Vincent Peillon, rien n’est réglé pour les communes qui ont mis en œuvre la réforme en septembre 2013, celles qui devraient l’appliquer en 2014 ainsi que pour les personnels enseignant-e-s et non enseignant-e-s qui la subissent.

La mise en œuvre de la réforme confirme la confusion entre le scolaire et le périscolaire, l’utilisation inappropriée des locaux scolaires par des personnels parfois non habilités et souvent en nombre insuffisant, l’inégalité territoriale, les risques évidents de transferts des missions de l’État vers les collectivités territoriales... Elle confirme aussi les problèmes d’organisation des remplacements et des compléments de temps partiel. C’est une dégradation des conditions de travail des personnels et un risque d’annualisation pour de nombreux collègues. C’est inacceptable !

Nos syndicats ont exigé à plusieurs reprises, à tous les niveaux « la suspension de cette réforme et l’ouverture immédiate de discussion pour une autre réforme » sans résultats. Dans de nombreux départements les personnels à l’initiative de nos organisations continuent de se mobiliser pour demander la suspension, l’abrogation ou le retrait du décret du 24 janvier.

Si 1 800 communes ont signifié leur refus de mettre en place la réforme en 2014, plusieurs milliers de communes n’ont pas rendu de projet aux vues des difficultés rencontrées.

Dans le même temps nos organisations ont adopté des vœux communs en ce sens dans de nombreuses instances statutaires.
Tout le monde constate que le mécontentement des enseignants et des personnels territoriaux est grand et qu’aucune réponse du ministre ne leur est apportée. Les enseignants et les personnels territoriaux le disent : cette réforme dégrade les conditions de travail de tous les personnels et les conditions d’apprentissage et d’accueil de tous les élèves.
Les personnels territoriaux et d’animation refusent déqualification et précarisation dans un cadre
contraint de réduction des dépenses publiques

Le ministre doit maintenant entendre les personnels.
Nos organisations expriment, à nouveau, leur total soutien aux initiatives prises dans les départements pour exiger l’abrogation du décret Peillon.

Les syndicats FNEC-FP-FO ; SPS-FO ; CGT-Educ’action ; CGT services publics ; SUD-éducation ; SUD Collectivités territoriales décident de s’adresser au ministre pour exprimer leur volonté que la réforme des rythmes scolaires soit remise à plat par le retrait du décret du 24 janvier. Le ministre doit répondre aux personnels.
Ils inscrivent leurs revendications sur la question des rythmes dans le cadre de la journée de grève interprofessionnelle du 18 mars en opposition aux politiques d’austérité, pour la défense de la Sécurité sociale, des services publics, des conditions de travail et des salaires.

Les organisations décident de maintenir le cadre d’action commune pour envisager les suites à donner à leurs revendications.

Montreuil, le 21 février 2014

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 17:43
A l’appel de CGT, FO, Solidaires, FSU



Le patronat s’attaque à tous nos droits sociaux pour qu’actionnaires et banquiers continuent à engranger des profits toujours plus faramineux, malgré « la crise ».

Le gouvernement se plie à tous les diktats patronaux ; le « pacte de responsabilité » en est le dernier exemple : 35 milliards de cadeaux supplémentaires !

  • Nos salaires et pensions sont bloqués,
  • Nos conditions de travail se détériorent,
  • Les quelques droits des chômeurs et des chômeuses sont remis en cause,
  • La protection sociale est peu à peu détruite,
  • Les services publics disparaissent, …


En 5 ans, les entreprises françaises du CAC 40 ont dégagé 411 milliards d’€ de bénéfices. Ca en fait, des augmentations de salaires, pensions et indemnités, des créations d’emplois, des services publics à développer !

Par notre travail, nous produisons les richesses. Les capitalistes encaissent. Ca suffit !

  • Dans les départements, les appels unitaires à manifester et faire grève se multiplient.
  • Les grèves s’organisent dans divers secteurs professionnels.


Construisons une forte journée de grève et manifestations, partout en France, le 18 mars !

Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires se sont rencontrées le 21 février 2014.

Face à la situation sociale vécue par les salariés du privé et du public, les privés d’emploi et les retraités de notre pays, elles décident de faire du 18 mars une journée interprofessionnelle de mobilisation massive. Elles les appellent à prendre toute leur place dans cette journée d’action tant sur leur lieu de travail que dans les territoires.

Elles invitent à rechercher l’unité d’action la plus large pour exiger des mesures urgentes en faveur des salaires, de l’emploi, de la protection sociale et du service public.

La stagnation du SMIC et le gel du point d’indice des fonctionnaires sont intolérables et handicapent gravement la relance économique. L’augmentation des salaires dans le public comme dans le privé est donc une priorité.

Les entreprises reçoivent plus de 172 milliards d’aides publiques sous la forme d’allègements ou d’exonérations fiscales et sociales, sans aucune conditionnalité ni évaluation de l’efficacité de ces aides en matière d’emploi et d’investissements et sans contrôle. L’ensemble de ces aides doit être remis à plat et évalué économiquement et socialement. La relance de l’emploi passe par un plan socialement utile, d’investissements industriels, de sécurisation de l’emploi pour les salariés, de création d’emplois de qualité, de relance du pouvoir d’achat et de développement des services publics.

Nos organisations considèrent que les annonces liées au pacte de responsabilité, et en particulier les 50 milliards d’euros d’économies programmées, répondent d’une logique inacceptable d’austérité et attaquent inévitablement le financement des services publics, de la protection sociale et de la solidarité nationale alors que les besoins sociaux augmentent.

Nos organisations réaffirment que la protection sociale est un droit universel. Celle-ci est partie intégrante du salaire socialisé. Supprimer la cotisation des entreprises à la branche famille conduit de fait à le diminuer. Elles s’opposent au transfert du financement de la branche famille des entreprises vers la fiscalité des ménages (y compris par la fiscalité locale). Elles réaffirment leur attachement aux droits familiaux financés par la branche famille de la sécurité sociale. C’est un des éléments qui concourt à l’égalité entre les femmes et les hommes en favorisant l’accès au travail des femmes.

Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires appellent l’ensemble des salariés, chômeurs et retraités à se mobiliser et à participer massivement aux actions interprofessionnelles de manifestations, rassemblements et grève du 18 mars.


25 février 201

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