5 juillet 2019 5 05 /07 /juillet /2019 05:45

Continuer la lutte contre la réforme et pour l’avenir des LP
Ces dernières semaines les PLP ont continué la mobilisation engagée depuis septembre. Par la grève des surveillances du bac et la grève des corrections du BEP ou du Bac de nombreux-ses collègues ont participé aux actions contre cette réforme qui s’appliquera dès la rentrée prochaine avec un nombre d’heures de cours en forte baisse et des programmes vidés de leur contenu. 
SUD éducation s’est engagé dans ces actions et appelle à poursuivre la lutte contre les réformes des lycées et la loi Blanquer et pour la revalorisation de nos salaires !
Une épreuve de rattrapage dénaturée !
De plus, si nous ne sommes pas opposé•e•s au principe d’une épreuve de rattrapage pour les candidat•e•s des baccalauréats professionnels, les conditions dans lesquelles celle-ci est mise en place sont toujours inacceptables et SUD éducation les dénonce de longue date.
Pour y accéder, un-e élève doit avoir une moyenne globale située entre 8/20 et 10/20 et un minimum de 10/20 sur la partie pro.
L’oral noté sur 20 est divisé en deux épreuves de 15 minutes notées sur 10 : 
- Une en maths ou sciences en industriel ou une en maths ou spécialité en tertiaire. 
- Une en français ou histoire géographie.
Est reçu tout-e élève ayant au moins 10, après calcul de la moyenne des deux notes obtenues à l’oral et aux épreuves terminales.
Le coefficient attribué à cette épreuve (50 % de l’examen) conduit à rendre négligeables les enseignements généraux voire les enseignements professionnels théoriques dans l’obtention du baccalauréat. Pourtant la bienveillance institutionnelle, l’incitation à surnoter et la partialité de l’évaluation en CCF devraient permettre à une majorité de candidat-e-s d’obtenir ce diplôme.
De ce fait, le Bac Pro est de plus en plus dévalorisé et de moins en moins reconnu sur le marché du travail, ce que la réforme ne fera qu’aggraver. 
SUD Education revendique la mise en place de modalités semblables à celles en vigueur pour l’enseignement général et technologique.

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Grève oraux de controle BAC PRO
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30 juin 2019 7 30 /06 /juin /2019 12:52

« Pensez à l’euthanasie si les reconversions ne vous conviennent pas »

Ces propos sont tenus par la DRH de l’académie de Montpellier, devant une cinquantaine de professeurs de gestion-administration dont les postes devraient disparaître dans la nouvelle réforme. Cette scène s’est déroulée au lycée Jean Moulin à Béziers où il y a eu plusieurs suicides en l’espace de quelques années. Ces propos illustrent le niveau de mépris atteint par la hiérarchie.

Les conditions de travail dans l’Éducation nationale se dégradent : pressions hiérarchiques, dénigrement, injonctions contradictoires et absurdes, augmentation de la charge de travail, changements de référentiels, suppressions de postes, hausse des effectifs d’élèves… La liste est longue, les conséquences sont connues : épuisement, augmentation du stress, temps partiels pour tenir le coup, démissions de personnels en augmentation significative de titulaires comme de stagiaires. Les mots employés par cette DRH nous rappelle surtout que l’Éducation nationale connaît son lot de personnels qui se suicident ou tentent de le faire.

Derrière les provocations, les fautes /manquements de l’administration face aux suicides

L’administration refuse de communiquer des chiffres sur les suicides et les tentatives de suicide, alors qu’elle les connaît. Ce déni est inacceptable au regard des obligations légales qui reviennent à l’employeur, responsable de la protection de la santé physique et mentale des personnels.

Sur le terrain, les collègues, les proches et des organisations syndicales, dont SUD éducation, médiatisent les suicides dont ils ont connaissance, comme celui d’un professeur des écoles à Eaubonne (95), celui d’une enseignante en Seine-Saint-Denis (93), ou celui d’un professeur des écoles à Barrême dans les Alpes de Haute Provence. Ce ne sont malheureusement pas des actes isolés. Ils sont révélateurs de situations de souffrance au travail, générées par un management néolibéral qui déshumanise les relations professionnelles.

Pour SUD éducation, c’est l’organisation du travail qui est en cause.

"Je ferai les départs, par la porte ou par la fenêtre" (Didier Lombard, PDG de France-Télécom/Orange)

Du 6 mai au 12 juillet se tient le « Procès Lombard ». C’est le procès d’anciens hauts dirigeants de la multinationale France Télécom, devenue Orange, accusés de harcèlement moral par une centaine de parties civiles dont SUD PTT et Solidaires. Les réorganisations d’ampleur sont mises en cause, accompagnées de méthodes de management pathogènes. Elles ont créé une vague de suicides et bien d’autres atteintes à la santé des travailleur·se·s.

France Télécom ne fait pas figure d’exception. Une cinquantaine d’agent⋅e⋅s de la SNCF se suicident chaque année. La faute aux réorganisations du travail et aux dirigeant⋅e⋅s qui les imposent. Elles externalisent nombre d’activités de l’entreprise et ferment des services. Les agent⋅e⋅s souffrent de conflits éthiques dans leur travail et sont reclassé⋅e⋅s par le biais "d’espace initiative et mobilité", les EIM, solution trouvée par la direction à la marginalisation des agents. « Certains cheminots disent qu’ils sont "déportés en EIM" » rapporte un psychologue du travail de la SNCF.

L’entreprise concède quelques actions sur les effets mais pas sur les causes, c’est-à-dire l’organisation du travail, les réorganisations permanentes liées à la recherche de profit.

Des « espaces d’écoute et d’accompagnement » de France-Télécom aux « Espaces Initiative et Mobilité » de la SNCF, en passant par le dispositif mobilité de l’Education nationale, ce sont les mêmes logiques à l’œuvre, hier comme aujourd’hui. Le projet de loi de transformation de la Fonction Publique avec l’ajout de l’article 14 quater aux statuts de la fonction publique (Loi 83-634) ouvre la porte à des possibilités de mobilité forcée pour les fonctionnaires1.

Derrière la violence des mots, la logique de management est la même. Faudra-t-il une tragédie similaire pour réagir ?

Perte de sens du métier, mobilité forcée ou empêchée et pressions hiérarchiques sont autant de causes pointées comme responsables de la catastrophe à France Télécom. Ce sont autant de risques auxquels sont déjà exposés les personnels. Les contre-réformes telles que CAP 22 dans la Fonction publique et les lois Blanquer, délétères et dévastatrices, aggraveront la situation.

Ne perdons plus notre vie à la gagner !

SUD éducation revendique :

le droit pour les collègues de s’absenter pour assister aux obsèques

que chaque cas de suicide soit porté sans délai à la connaissance des CHSCT et des organisations syndicales

la reconnaissance des suicides liés au travail en accident de service

que le travail soit adapté à l’homme et non l’inverse afin d’éviter ces événements tragiques : ce qui nécessite que l’employeur renonce au management pathogène et prenne des mesures de prévention en terme d’organisation du travail.

que les personnels bénéficient de la visite médicale annuelle de droit avec la médecine de prévention (médecine du travail dans la Fonction publique).

note 1 : Passage d’office en CDI en cas de privatisation d’un service public, ou « externalisation » d’une mission.

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29 juin 2019 6 29 /06 /juin /2019 15:41

Communiqué de la fédération SUD éducation 

Publié le samedi 29 juin 2019 sur https://www.sudeducation.org/Education-Nationale-le-travail-tue-aussi-Degradations-des-conditions-de-travail.html 

« Pensez à l’euthanasie si les reconversions ne vous conviennent pas » 


Ces propos sont tenus par la DRH de l’académie de Montpellier, devant une cinquantaine de professeurs de gestion-administration dont les postes devraient disparaître dans la nouvelle réforme. Cette scène s’est déroulée au lycée Jean Moulin à Béziers où il y a eu plusieurs suicides en l’espace de quelques années. Ces propos illustrent le niveau de mépris atteint par la hiérarchie. 
Les conditions de travail dans l’Éducation nationale se dégradent : pressions hiérarchiques, dénigrement, injonctions contradictoires et absurdes, augmentation de la charge de travail, changements de référentiels, suppressions de postes, hausse des effectifs d’élèves… La liste est longue, les conséquences sont connues : épuisement, augmentation du stress, temps partiels pour tenir le coup, démissions de personnels en augmentation significative de titulaires comme de stagiaires. Les mots employés par cette DRH nous rappelle surtout que l’Éducation nationale connaît son lot de personnels qui se suicident ou tentent de le faire. Derrière les provocations, les fautes /manquements de l’administration face aux suicides 


L’administration refuse de communiquer des chiffres sur les suicides et les tentatives de suicide, alors qu’elle les connaît. Ce déni est inacceptable au regard des obligations légales qui reviennent à l’employeur, responsable de la protection de la santé physique et mentale des personnels. 
Sur le terrain, les collègues, les proches et des organisations syndicales, dont SUD éducation, médiatisent les suicides dont ils ont connaissance, comme celui d’un professeur des écoles à Eaubonne (95), celui d’une enseignante en Seine-Saint-Denis (93), ou celui d’un professeur des écoles à Barrême dans les Alpes de Haute Provence. Ce ne sont malheureusement pas des actes isolés. Ils sont révélateurs de situations de souffrance au travail, générées par un management néolibéral qui déshumanise les relations professionnelles. 

Pour SUD éducation, c’est l’organisation du travail qui est en cause. "Je ferai les départs, par la porte ou par la fenêtre" (Didier Lombard, PDG de France-Télécom/Orange) 


Du 6 mai au 12 juillet se tient le « Procès Lombard ». C’est le procès d’anciens hauts dirigeants de la multinationale France Télécom, devenue Orange, accusés de harcèlement moral par une centaine de parties civiles dont SUD PTT et Solidaires. Les réorganisations d’ampleur sont mises en cause, accompagnées de méthodes de management pathogènes. Elles ont créé une vague de suicides et bien d’autres atteintes à la santé des travailleur·se·s. 

France Télécom ne fait pas figure d’exception. Une cinquantaine d’agent⋅e⋅s de la SNCF se suicident chaque année. La faute aux réorganisations du travail et aux dirigeant⋅e⋅s qui les imposent. Elles externalisent nombre d’activités de l’entreprise et ferment des services. Les agent⋅e⋅s souffrent de conflits éthiques dans leur travail et sont reclassé⋅e⋅s par le biais "d’espace initiative et mobilité", les EIM, solution trouvée par la direction à la marginalisation des agents. « Certains cheminots disent qu’ils sont "déportés en EIM" » rapporte un psychologue du travail de la SNCF. 

L’entreprise concède quelques actions sur les effets mais pas sur les causes, c’est-à-dire l’organisation du travail, les réorganisations permanentes liées à la recherche de profit. 
Des « espaces d’écoute et d’accompagnement » de France-Télécom aux « Espaces Initiative et Mobilité » de la SNCF, en passant par le dispositif mobilité de l’Education nationale, ce sont les mêmes logiques à l’œuvre, hier comme aujourd’hui. Le projet de loi de transformation de la Fonction Publique avec l’ajout de l’article 14 quater aux statuts de la fonction publique (Loi 83-634) ouvre la porte à des possibilités de mobilité forcée pour les fonctionnaires1. Derrière la violence des mots, la logique de management est la même. Faudra-t-il une tragédie similaire pour réagir ? 


Perte de sens du métier, mobilité forcée ou empêchée et pressions hiérarchiques sont autant de causes pointées comme responsables de la catastrophe à France Télécom. Ce sont autant de risques auxquels sont déjà exposés les personnels. Les contre-réformes telles que CAP 22 dans la Fonction publique et les lois Blanquer, délétères et dévastatrices, aggraveront la situation. Ne perdons plus notre vie à la gagner ! 


SUD éducation revendique : 

    * le droit pour les collègues de s’absenter pour assister aux obsèques 
    * que chaque cas de suicide soit porté sans délai à la connaissance des CHSCT et des organisations syndicales 
    * la reconnaissance des suicides liés au travail en accident de service 
    * que le travail soit adapté à l’homme et non l’inverse afin d’éviter ces événements tragiques : ce qui nécessite que l’employeur renonce au management pathogène et prenne des mesures de prévention en terme d’organisation du travail. 
    * que les personnels bénéficient de la visite médicale annuelle de droit avec la médecine de prévention (médecine du travail dans la Fonction publique). 


note 1 : Passage d’office en CDI en cas de privatisation d’un service public, ou « externalisation » d’une mission. 


 

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28 juin 2019 5 28 /06 /juin /2019 12:41
Communiqué de SUD éducation

 

À l’approche d’une grève des corrections du DNB et de la rétention des notes des épreuves écrites du baccalauréat, des rumeurs circulent sur un arrêt du Conseil d’État qui permettrait à l’administration de prélever le salaire des grévistes durant toutes les vacances scolaires.

Il s’agit de l’arrêt du 7 juillet 1978, dit arrêt “Omont”. Cette décision de justice indique simplement que l’administration a la possibilité de prélever un trentième chaque journée durant laquelle un personnel n’a pas de service à accomplir entre deux jours durant lesquels il fait grève.

Est-ce que cela signifie que l’administration peut retirer quatre trentièmes de mon salaire si je fais grève vendredi et lundi ?

→ Oui. L’administration a cette possibilité, ce qui ne signifie pas qu’elle est obligée de procéder à un tel retrait.

Est-ce que cela signifie que si je suis en grève jusqu’aux vacances, l’administration prélèvera un trentième de mon salaire chaque jour jusqu’à la rentrée ?

→ Évidemment pas ! Pour cela, il faudrait être en grève le premier jour de la reprise (durant la prérentrée). Et de toute façon, le Conseil d’État lui-même l’indique dans un arrêt du 27 juin 2008 que “que l’application des règles de décompte des retenues sur le traitement mensuel de l’agent en grève ne saurait porter atteinte à son droit au congé annuel lorsque cet agent a été au préalable autorisé par le chef de service à prendre ses congés au cours d’une période déterminée”. Par conséquent, il ne saurait être question d’un retrait de salaire durant les vacances d’été.

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27 juin 2019 4 27 /06 /juin /2019 19:36

Le monde éducatif connaît actuellement une mobilisation d’une ampleur particulièrement importante. Depuis le 19 mars, les personnels sont très fortement mobilisés contre le projet de loi Blanquer. Dans le second degré, les réformes des lycées, du bac et Parcoursup suscitent toujours autant de colère, et les initiatives de mobilisation sont très fortes. Le ministère s’acharne à réprimer les mobilisations par les menaces, intimidations et sanctions contre les personnels. En effet le gouvernement a franchi successivement plusieurs crans dans la répression du mouvement social. Le ministère instrumentalise le débat sur l’article 1 de son projet de loi pour essayer de persuader les personnels qu’ils ne disposent pas de la liberté d’expression. Il multiplie ainsi les convocations, pressions et mesures d’intimidation contre les personnels qui s’expriment contre sa politique. Mais il ne s’arrête pas là. La répression antisyndicale s’intensifie, les militant-e-s sont désormais directement visé-e-s. Enfin, le gouvernement utilise sa police pour s’attaquer physiquement aux enseignant-e-s en lutte, qu’ils et elles participent au mouvement des gilets jaunes ou bien à des manifestations de personnels de l’éducation. Resté sourd jusqu’ici, le ministre ne nous laisse d’autre perspective que de continuer à construire le rapport de force. Face à cette surdité et à l’ampleur du désastre et des conséquences des réformes pour les générations à venir et le devenir des diplômes, la grève des examens et des notes s’impose. 

En guise de circulaire pour la rentrée 2019, le ministre délivre ses instructions et les complète avec des recommandations pédagogiques très précises, transformant les enseignant·e·s de maternelle en simple exécutant·e·s. Il s’agit d’une véritable remise en cause de notre professionnalisme et de notre liberté pédagogique. Par ailleurs, l’année prochaine encore, l’ensemble de la formation continue sera consacrée aux mathématiques et au français en s’appuyant sur les seuls documents ministériels... Le ministre, tout en adoptant une posture pseudo scientifique et en invoquant la recherche, ne s’appuie que sur des rapports qu’il a commandités. À contrario, une réelle démarche scientifique de recherche demande de confronter les idées et de se nourrir des débats dans tous les champs disciplinaires : sociologie, sciences de l’éducation, sciences cognitives et pas seulement une branche des neurosciences. Le ministre en appelle à la "mobilisation des cadres" pour faire appliquer ses injonctions pédagogiques et piloter les enseignant·e·s en fonction des résultats de leurs élèves aux évaluations nationales. Une nouvelle fois, il fait preuve d’autoritarisme en imposant des évaluations conçues comme un instrument de propagande pour justifier l’idéologie réactionnaire qu’il défend en matière de pédagogie. Il continue à tourner le dos aux innovations portées par les différents mouvements de pédagogies coopératives. Pour asseoir son œuvre réactionnaire, le ministre tourne le dos aux cycles en imposant des « attendus » pour chaque année d’école élémentaire. Cela illustre bien là, la vision étriquée et le modèle transmissif qui sous-tendent toutes ces injonctions. Outre le cadeau aux écoles privées sous contrat par le biais de l’obligation d’instruction à 3 ans, Blanquer déplace la pression scolaire dès le plus jeune âge. Ainsi, la course aux savoirs fondamentaux doit commencer dès la petite section pour préparer au CP. Cela aura pour conséquence d’anticiper les réussites ou les échecs scolaires en confrontant de manière précoce les enfants à des attendus, des normes renforçant la logique de tri social de l’école. Les normes scolaires font office de « police » du développement des enfants, hiérarchisent les compétences qui sont attendues d’eux selon les domaines les plus spécialement rentables pour leur avenir scolaire et pour le monde de l’entreprise. L’école maternelle n’est plus une école à part entière avec ses objectifs propres mais devient une école pré-élémentaire. Il y a là la certitude de nourrir bien des échecs scolaires.

SUD éducation rappelle à cette occasion que la circulaire de rentrée ne contient en ce qui concerne les pratiques pédagogiques que des « recommandations » qui par définition ne constituent pas des instructions, appelle en conséquence les personnels à continuer à exercer le plein usage de leur liberté pédagogique, continuera de s’opposer frontalement aux tentatives de mises au pas des personnels et revendique la suppression des évaluations nationales imposées aux élèves et aux personnels.

Le territoire connaît toute cette semaine et sans doute la suivante un épisode caniculaire. La chaleur très importante pèsera lourdement sur les conditions de travail des personnels et les conditions d’études des élèves dans le contexte des examens de fin d’année. Ce ne sont pas seulement les conditions d’étude ou de travail, mais tout simplement la santé des enfants, et notamment des plus jeunes, qui est mise en péril. Les locaux ne sont la plupart du temps pas du tout adaptés à de telles conditions climatiques. Le ministère a donné des consignes mais rien sur la santé et la sécurité au travail des personnels. Certes, le ministre a annoncé le report des épreuves du Diplôme national du brevet, ce qui relève du bon sens : mais ce n’est pas suffisant. Notre hiérarchie est directement responsable de notre santé et de nos conditions de travail. Alors que nombre d’écoles et d’établissements sont passablement dégradés et mal isolés, le ministre se contente de rappeler des évidences, sans s’interroger sur le bien-fondé de persister à faire venir des élèves en classe dans des établissements où la température excédera 30°C dès la matinée. SUD éducation dénonce l’hypocrisie de ces consignes. SUD éducation appelle les personnels à faire respecter leurs droits et celui des élèves : en remplissant les Registres de Santé et Sécurité au Travail (RSST) obligatoires dans les établissements et écoles ; en saisissant par écrit collectivement les CHSCT départementaux et académiques ; en refusant de se mettre en danger lorsque la température est manifestement excessive, et en faisant collectivement exercice de leur droit de retrait (en veillant à la sécurité des élèves), pour mettre l’administration face à ses responsabilités. SUD éducation revendique à long terme : l’instauration de températures minimales et maximales de travail ; le contrôle effectif des températures dans les bâtiments par les CHSCT ; un plan d’investissement massif dans les bâtiments, et leur isolation. Dans l’immédiat, SUD éducation revendique la fermeture des écoles, collèges et lycées partout où cela semble nécessaire aux personnels et aux parents.

Par ailleurs, le DNB n’est pas le seul examen qui se déroule pendant cette canicule : les épreuves anticipées de français le sont également. SUD éducation revendique le report des passations prévues durant cette période de forte chaleur partout où cela s’avérerait nécessaire.

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27 juin 2019 4 27 /06 /juin /2019 19:33

Mesures d’ajustements 1er degré : voir CR CTSD (pas de changement)

Les effectifs seront surveillés tout particulièrement à La Selle la Forge, à Urou et Crennes et à Alençon Point du Jour.

Mesures d’ajustements 2nd degré : voir CR CTSD , mais quelques changements :

  • Levée de la mesure de fermeture de la division SEGPA à Argentan.

  • Peut-être ouverture d’une division à Bellême et à Vimoutiers (en attente de moyens supplémentaires).

  • Les syndicats demandent à ce que les heures supplémentaires soient transformées en heures postes afin de créer de vrais emplois et de permettre de la stabilité. Inquiétude quant au collège de Rémalard qui aura 30 élèves par classe dans toutes les divisions de 5ème et 4ème. A nouveau, le nombre de dérogations demandé par les familles questionne. Nous demandons à l’administration une certaine vigilance afin d’éviter un tri social criant.

2 nouveaux DDEN : Philippe Courtin et Félix Raymond.

Scolarité obligatoire dès 3 ans : les textes évoquant les conditions d’accueil ne sont pas publiés, grande inquiétude quant aux délais de mise en œuvre.

Ecole inclusive : Les élus sont préoccupés par les conditions pratiques d’accueil et par le déplacement des besoins. Ils se demandent s’il ne s’agit pas d’un « transfert de compétences larvé ».

  • Elèves handicapés dans l’éducation nationale : 678 dans le 1er degré et 689 dans le 2nd, soit 1367 élèves.

Elèves handicapés en établissement : 791 soit 2158 élèves reconnus comme handicapés scolarisés

  • 186 élèves d’ESMS scolarisés en milieu ordinaire : 22 inclusions individuelles et 164 inclusions par UEE (unité d’enseignement externalisée).

  • Les UEE : 9 dans le 1er degré, 14 en collège et 1 en lycée.

  • ESMS concernés par les externalisations : CESDA La Providence / IME La Passerelle à Alençon (ADAPEI) / IME Ségur à Aube (Lehugeur Lelièvre) / Dispositif médico-éducatif du Perche (association foyer Notre Dame) / ITEP La Rosace à Sées (UGECAM) et SESSAD ANAIS IME Godegrand.

Accueil des MNA (mineurs non accompagnés) : 150 jeunes accompagnés. Nous dénonçons les temps d’attente trop longs pour être scolarisé. Dans le 1er degré, l’inscription est immédiate et sans conditions, pour le 2nd degré, c’est beaucoup plus compliqué. Le conseil départemental nous informe que les principaux de collèges qui accueillent certains de ces jeunes se disent très satisfaits et remarquent qu’ils progressent extrêmement vite. Le souci c’est la règle qui fait que l’obligation de scolariser ces jeunes n’est valable que jusqu’à 16 ans. Ils veulent donc vérifier l’âge avant d’où des délais assez longs. Pour rappel, SUD éducation dénonce ces tests depuis longtemps tant pour leur validité que pour le problème moral que ça implique. Pour les jeunes de plus de 16 ans, c’est encore plus compliqué car il n’y a pas d’obligation légale de les scolariser. Certains le sont cependant mais nous sommes bien mal formés en France pour aider ces jeunes comme on le devrait. Le conseil départemental a décidé de mettre en place un dispositif dédié et a fait un appel d’offre en ce sens. L’idée étant de mieux prendre en charge ces jeunes et de le faire là où ils sont, pas uniquement à Alençon.

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27 juin 2019 4 27 /06 /juin /2019 19:26
Communiqué intersyndical

 

Après la forte mobilisation du 17 juin, les assemblées générales ont décidé de la poursuite des actions sous diverses formes (reconduction de la grève des surveillances, rétentions des notes du baccalauréat, refus collectifs de la fonction de professeur principal pour l’année prochaine…). Les organisations syndicales représentatives du public et du privé, de l’enseignement agricole ainsi que les Stylos rouges, la Chaîne des Bahuts soutiennent ces mouvements.

Elles continuent d’appeler les personnels à se réunir en assemblées générales pour décider collectivement des modalités d’action,pour : 
• une revalorisation significative des rémunérations ; 
• le retrait des réformes des lycées et du baccalauréat ; 
• le retrait de la loi Blanquer et du projet de loi « Fonction publique » ;
• des créations et non des suppressions de postes (36 000 élèves en plus, 2650 postes en moins à la rentrée prochaine dans le Second degré).
Des préavis de grève sont déposés à cet effet sur toute la période des examens et concours. Une journée d’action interfédérale contre la loi Fonction publique et pour la revalorisation des salaires aura lieu le jeudi 27 juin
 

Elles appellent à faire du lundi 1er juillet un nouveau temps fort par la grève des surveillance du brevet des collèges et la participation aux rassemblements.

Paris, mardi 25 juin 2019

Communiqué FSU (SNES, SNEP, SNUEP, SNETAP), CGT (Educ’Action, agri, enseignement privé), Solidaires (SUD éducation, SUD rural-territoires, Sundep), SNALC, CNT, SYNEP-CFE-CGC, Snec-CFTC
avec le soutien des Stylos rouges, de la Chaîne des Bahuts et de l’APSES.

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26 juin 2019 3 26 /06 /juin /2019 09:30
Le monde éducatif connaît actuellement une mobilisation d’une ampleur particulièrement importante. Depuis le 19 mars, les personnels sont très fortement mobilisés contre le projet de loi Blanquer. Dans le second degré, les réformes des lycées, du bac et Parcoursup suscitent toujours autant de colère, et les initiatives de mobilisation sont très fortes. Le ministère s’acharne à réprimer les mobilisations par les menaces, intimidations et sanctions contre les personnels. En effet le gouvernement a franchi successivement plusieurs crans dans la répression du mouvement social. Le ministère instrumentalise le débat sur l’article 1 de son projet de loi pour essayer de persuader les personnels qu’ils ne disposent pas de la liberté d’expression. Il multiplie ainsi les convocations, pressions et mesures d’intimidation contre les personnels qui s’expriment contre sa politique. Mais il ne s’arrête pas là. La répression antisyndicale s’intensifie, les militant-e-s sont désormais directement visé-e-s. Enfin, le gouvernement utilise sa police pour s’attaquer physiquement aux enseignant-e-s en lutte, qu’ils et elles participent au mouvement des gilets jaunes ou bien à des manifestations de personnels de l’éducation. Resté sourd jusqu’ici, le ministre ne nous laisse d’autre perspective que de continuer à construire le rapport de force. Face à cette surdité et à l’ampleur du désastre et des conséquences des réformes pour les générations à venir et le devenir des diplômes, la grève des examens s’impose. 

En guise de circulaire pour la rentrée 2019, le ministre délivre ses instructions et les complète avec des recommandations pédagogiques très précises, transformant les enseignant·e·s de maternelle en simple exécutant·e·s. Il s’agit d’une véritable remise en cause de notre professionnalisme et de notre liberté pédagogique. Par ailleurs, l’année prochaine encore, l’ensemble de la formation continue sera consacrée aux mathématiques et au français en s’appuyant sur les seuls documents ministériels... Le ministre, tout en adoptant une posture pseudo scientifique et en invoquant la recherche, ne s’appuie que sur des rapports qu’il a commandités. À contrario, une réelle démarche scientifique de recherche demande de confronter les idées et de se nourrir des débats dans tous les champs disciplinaires : sociologie, sciences de l’éducation, sciences cognitives et pas seulement une branche des neurosciences. Le ministre en appelle à la "mobilisation des cadres" pour faire appliquer ses injonctions pédagogiques et piloter les enseignant·e·s en fonction des résultats de leurs élèves aux évaluations nationales. Une nouvelle fois, il fait preuve d’autoritarisme en imposant des évaluations conçues comme un instrument de propagande pour justifier l’idéologie réactionnaire qu’il défend en matière de pédagogie. Il continue à tourner le dos aux innovations portées par les différents mouvements de pédagogies coopératives. Pour asseoir son œuvre réactionnaire, le ministre tourne le dos aux cycles en imposant des « attendus » pour chaque année d’école élémentaire. Cela illustre bien là, la vision étriquée et le modèle transmissif qui sous-tendent toutes ces injonctions. Outre le cadeau aux écoles privées sous contrat par le biais de l’obligation d’instruction à 3 ans, Blanquer déplace la pression scolaire dès le plus jeune âge. Ainsi, la course aux savoirs fondamentaux doit commencer dès la petite section pour préparer au CP. Cela aura pour conséquence d’anticiper les réussites ou les échecs scolaires en confrontant de manière précoce les enfants à des attendus, des normes renforçant la logique de tri social de l’école. Les normes scolaires font office de « police » du développement des enfants, hiérarchisent les compétences qui sont attendues d’eux selon les domaines les plus spécialement rentables pour leur avenir scolaire et pour le monde de l’entreprise. L’école maternelle n’est plus une école à part entière avec ses objectifs propres mais devient une école pré-élémentaire. Il y a là la certitude de nourrir bien des échecs scolaires.

SUD éducation rappelle à cette occasion que la circulaire de rentrée ne contient en ce qui concerne les pratiques pédagogiques que des « recommandations » qui par définition ne constituent pas des instructions.

SUD éducation appelle en conséquence les personnels à continuer à exercer le plein usage de leur liberté pédagogique.

SUD éducation continuera de s’opposer frontalement aux tentatives de mises au pas des personnels, et revendique la suppression des évaluations nationales imposées aux élèves, et aux personnels.

Je finirai ma déclaration en évoquant le cas d’un collègue en service partagé. Nous vous avions fait part de notre inquiétude quant au manque de cohérence de certaines décisions. Comment admettre qu’un collègue ayant un service partagé depuis …années se retrouve devoir changer d’établissement alors que les horaires conviennent et qu’il aurait pu rester ! Qu’en est-il de la cohérence et de la continuité pédagogique ?

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26 juin 2019 3 26 /06 /juin /2019 09:26

Carte scolaire 1er degré

 

  • Abandon des mesures de fermeture sur l’école de St Langis (2 postes) et sur l’école de St Hilaire sur Erre (toutes les 2 dans la circonscription de Mortagne).

  • Ouverture pour dédoubler les GS dans les REP : Alençon (J. de la Fontaine et J. Verne) et Flers (Morin La Fontaine).

  • Direction unique : abondement RPI 43.

  • La Ferté Macé J. Prévert : abondement pour expérimentation projet sciences.

  • Les syndicats ont fait plusieurs demandes d’ouverture, une seule a été acceptée : Point du Jour à Alençon.

    • L’administration nous a indiqué qu’elle restait attentive aux évolutions d’effectifs qui pourraient nécessiter d’ouvrir d’autres classe).

  • Les syndicats ont à nouveau alerté sur la nécessité de décharger plus les directeur-trices d’écoles avec 1 ULIS, celles accueillant des publics « particuliers (telles que Ceton et Boucé), les écoles 9 classes, et enfin les écoles à 3 classes ou moins qui ne bénéficient pas de décharge hebdomadaire en enlevant les heures d’APC.

    • L’administration nous a répondu qu’elle ne souhaitait pas sortir du cadre national pour ce qui est des décharges.

  • Le poste de CPC innovation ferme car encore non pourvu.

  • Le poste de CPC musique est gelé car non pourvu.

 

2nd degré

  • Fermetures et ouvertures de divisions :

 

  • Des moyens ont été demandés pour satisfaire certains collèges qui ont des besoins.

  • Certains collèges se vident suite aux nombreuses demandes de dérogation et aux problèmes de sectorisation.

  • Des problèmes concernant des services partagés ont été abordés mais l’administration n’a pas « trouvé » de solution.

  • Les deux classes CHAM créées à titre expérimental sont un franc succès mais fonctionnent sans moyens. Il va y avoir une uniformisation sur l’académie et l’Orne aura à présent des moyens pour ce type de dispositifs.

 

  • Mme Moncada nous informe que le fond social est trop peu utilisé. Il devrait l’être à 100%.

  • ULIS : il y a 22 ULIS école et 15 ULIS collège.

 

Questions diverses

 

  • Ateliers relais : 4 dispositifs (Argentan, Alençon, Flers et Mortagne). Ils seront maintenant au sein des établissements afin d’intégrer plus facilement le système ordinaire. Il s’agit de session de 6 semaines (sauf Alençon PJJ). Il faudra une moyenne de 6 élèves sur l’année pour assurer la pérennité.

  • Contrats aidés : il n’y en aura plus d’ici juillet 2020. Les AESH seront payés sur 41 semaines et auront un volume horaire hebdomadaire plus important (non encore défini).

  • Suite au procès d’AVS dénonçant l’annualisation et ayant gagné aux Prudhommes, l’administration ne remet pas en cause son fonctionnement et s’appuie sur ceux qui ont perdu leur procès.

  • PIAL : maintien des PIAL et agrandissement prévus avant d’en installer de nouveaux. Il y aura une collaboration avec les établissements médico-sociaux pour traiter les situations difficiles et pour former les AESH.

  • Classes externalisées : 1 projet acté à L. Michel à Alençon, plusieurs projets en cours.

  • Les syndicats ont dénoncé les formations organisées sur des ½ journées tant pour les enseignants que pour les AVS, surtout si elles ont lieu loin comme c’est souvent le cas.

  • Les syndicats ne sont plus consultés sur le plan de formation et demandent à avoir un groupe de travail sur ce sujet comme c’était le cas auparavant.

  • Intervenants : ils doivent être exceptionnels et apporter une véritable plus-value. Il n’y a pas d’interdiction en maternelle contrairement à ce qui est souvent affirmé.

 

 

Consignes canicule

 

  • Vous avez reçu ce jour des consignes dans les écoles et collèges.

  • Pour le DNB pro, le sujet de secours sera utilisé, il sera passé le 28 juin.

  • Le DNB est reporté aux 1er et 2 juillet, de nouvelles convocations vont être fournies.

 

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Published by SUD 61
21 juin 2019 5 21 /06 /juin /2019 15:14
Communiqué de SUD éducation

 

Deux nouvelles circulaires concernant la scolarisation des élèves en situation de handicap et en particulier les conditions de travail de leurs accompagnant-e-s (les AESH) ont été publiées le 5 juin dernier : elles sont largement en deçà des attentes des personnels.

Quelques avancées obtenues grâce à la lutte syndicale

Le ministère s’est décidé à reconnaître le travail invisible des AESH : préparation, concertations, réunions, formations. Ils et elles seront habilité-es à communiquer avec les responsables légaux des élèves. Les contrats de trois ans, qui existaient déjà dans la loi, seront généralisés. La portabilité du CDI est réaffirmée. Pour l’instant, il n’est plus question du « double employeur » qui aurait détérioré les conditions de travail des AESH.

La lutte continue : toujours pas de véritable statut pour les AESH

Le recrutement en CDD 6 ans avant d’obtenir un CDI est toujours la règle, sans prendre en considération les années de CUI, alors que la loi permettrait un recrutement direct en CDI. En effet la loi Le Pors prévoit pourtant le recrutement en CDI pour pourvoir des emplois permanents correspondant à des missions pour lesquelles il n’existe pas de corps de fonctionnaires.
Aucune amélioration en termes de formation : pas de formation initiale avant la prise de poste, toujours les mêmes 60h d’« daptation à l’emploi », pas de cadre réglementaire sur le contenu de la formation continue.
Aucune revalorisation des salaires, la grille indiciaire reste plafonnée à un taux ridiculement bas.

SUD éducation revendique la titularisation des AESH, la reconnaissance de leur rôle éducatif, avec une véritable formation et une revalorisation du SMIC à 1700 euros.

Non à la loi Blanquer : aggravation des conditions de travail des AESH

L’organisation en PIALs (pôle inclusif d’accompagnement localisé) accentuera la mutualisation à outrance, et multipliera les lieux de travail, notamment sur les PIALs interdegré. Les élèves seront accompagné-es par plusieurs AESH. Les emplois du temps seront susceptibles de changer à tout moment. La relation hiérarchique à l’autorité administrative est renforcée. Outre l’IEN ou le/la chef-fe d’établissement, des niveaux intermédiaires de hiérarchie sont créés : directeur/trice d’école, chargé-e de mission, AESH référent-e.
Les contrats de travail posant une plage de 41 (voire 45) semaines travaillées a pour objectif d’imposer des formations durant les congés scolaires.
SUD éducation revendique qu’un-e AESH ne suive pas plus de deux élèves simultanément, l’abandon de l’annualisation du temps de travail, et le maintien de la formation sur le temps de travail.

Quel avenir pour l’école inclusive ?

Malgré la communication à grands frais du ministère, les conditions de scolarisation des élèves en situation de handicap vont se dégrader. Les élèves en situation de handicap sont noyé-e-s dans l’ensemble des élèves à « besoins éducatifs particuliers », alors que la loi de 2005 leur garantissait une reconnaissance particulière. La circulaire sur l’école inclusive ne fait plus aucune mention de l’enseignement spécialisé (coordonateurs/trices ULIS, RASED), ni des dispositifs (ULIS) et des instituts spécialisés (IME, ITEP). Cette réforme comptable ne peut que peser sur les conditions de travail des personnels, et d’études des élèves.

SUD éducation revendique la titularisation des AESH et la consolidation de l’enseignement spécialisé pour garantir aux élèves en situation de handicap une réelle égalité des chances.
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