19 juin 2019 3 19 /06 /juin /2019 07:18
Communiqué de la fédération SUD éducation

 

La grève appelée ce lundi 17 juin par une intersyndicale large à laquelle participait SUD éducation, ainsi que par des collectifs de personnels mobilisés (stylos rouges et la chaîne des bahuts), a été une réussite importante. D’une part parce que dans de nombreux centres d’examens, la grève a été bien suivie. D’autre part parce que les personnels se sont réunis en Assemblée générale d’établissement, de ville ou départementales, et ont très souvent voté la grève pour le lendemain.

La communication du ministre, alternant entre minimisation de l’impact qu’aurait la grève et culpabilisation des grévistes, a été rendue caduque par un mouvement fort. L’institution a bel et bien été mise en difficulté, la passation de l’épreuve se faisant souvent dans des conditions très compliquées. Les droits des personnels, en particulier des précaires, ont bien souvent été bafoués par des convocations abusives.

Cette mobilisation le premier jour du baccalauréat, par sa nature exceptionnelle, montre une volonté d’en découdre de la part des personnels qui est à la hauteur des attaques subies par le service public d’éducation. La capacité d’organisation des personnels mobilisés (piquets de grève, rassemblements, distribution de tracts, AG) est le signe d’une dynamique de fond. Dans la suite des mobilisations contre les réformes des lycées cet hiver, de la mobilisation contre la loi Blanquer au printemps, c’est un nouveau signal très fort de la volonté des personnels de l’éducation de construire et de gagner le rapport de force contre l’ensemble de la politique éducative de Blanquer.

C’est pourquoi, dès à présent :
-SUD éducation appelle les personnels à reconduire la grève dès demain 
-SUD éducation appelle l’ensemble des personnels à rejoindre et à étendre la mobilisation, en organisant des Assemblées générales et en votant la grève et sa reconduction 
-SUD éducation appelle les personnels à poursuivre dans le cadre le plus collectif possible la grève des examens pour toutes les surveillances, des baccalauréats et du DNB, des corrections sur site, des oraux et des convocations de jury

Le communiqué intersyndical de ce jour, que SUD éducation a signé, doit être à ce titre un point d’appui pour la reconduction et l’extension de la grève.

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14 juin 2019 5 14 /06 /juin /2019 09:12

FOUILLES ARCHÉOLOGIQUES ET COLLECTE DE RAGOTS AU SERVICE DU « BOURRAGE »
DE DOSSIERS

Répression anti-syndicale de Caroline, Sabine et Cyrille : le rectorat «
bourre » les dossiers pour justifier les
procédures !
En avril, les syndicalistes du collège République de Bobigny, visé-es
par des sanctions, avaient constaté que leurs
dossiers étaient vides. Qu'à cela ne tienne ! Deux mois plus tard, le
rectorat de Créteil, se rendant compte de la
faiblesse de ses arguments, a finalement décidé de rajouter des
documents. Quitte à mettre n'importe quoi comme
ont pu le constater Caroline et Sabine vendredi 7 juin en allant
consulter de nouveau leur dossier.
Dans ces « nouveaux » documents - en réalité TOUS VIEUX DE PLUS D'UN AN
- rien qui justifie les procédures et
sanctions lancées. Aucune pièce ne fait état de faute professionnelle ;
un document, caviardé et blanchi -7 pages sur 9
-, rédigé en mai 2017 par deux membres de la direction dénonce
l'appartenance des collègues à SUD-Education, ce qui
est illégal ; enfin de vieux documents sont exhumés sur des différends
entre collègues, où les noms de Caroline et
Sabine apparaissent ... parmi bien d'autres !
N'ayant rien trouvé, l'administration joue ainsi la carte de la mauvaise
ambiance entre collègues pour mettre en
oeuvre son entreprise de répression anti-syndicale. Et s'appuie sur tout
et n'importe quoi pour se justifier : rumeurs,
allégations mensongères, potins, médisances….. vieux cafardages aussi
fallacieux qu'anonymes récoltés et relayés
par la direction avec tous dans leur viseur : la liste intersyndicale et
ses sympathisants.
La même manoeuvre a été tentée avec Cyrille : l'administration a déterré
deux rapports d'incidents datant de 3 ans
pour mettre en cause sa « dignité » et son « exemplarité ». Avant même
le vote de la loi pour une école de la
« confiance », l'article 1 est ainsi appliqué au collège République,
pour réprimer celles et ceux qui se battent pour un
meilleur service public d'éducation !
Tous ces bidouillages cachent bien mal la volonté réelle de
l'administration : casser tout collectif syndical qui dénonce
avec trop d'énergie les manquements de l'institution. Mais nous ne
sommes pas dupes, et nous continuerons de
dénoncer ces politiques répressives qui tentent de couvrir le délitement
organisé du service public d'éducation, en
Seine-st-Denis comme ailleurs.
Prochain temps fort de mobilisation : soirée de soutien le vendredi 14
juin à Paris, au 33 rue des Vignolles !
Le comité de soutien du collège République de Bobigny

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6 juin 2019 4 06 /06 /juin /2019 18:58

Préavis de grève pour la période des examens du 17 juin au 13 juillet 2019. Il permet de couvrir l’ensemble des personnels travaillant dans les écoles, services et établissements scolaires (enseignant-es, enseignant-e-s du premier degré, enseignant-e-s de l’AEFE, enseignant-es-chercheurs-chercheuses et chercheurs-chercheuses, IATOSS, ITA et personnels éducatifs, titulaires ou précaires, de droit public ou de droit privé, employé-es par le ministère de l’Éducation Nationale, le Ministère de l’enseignement Supérieur et de la recherche, le Ministère de l’intérieur, de l’outre mer et des Collectivités Territoriales, ou le Ministère de la fonction publique ; une négociation préalable a eu lieu pour les personnels exerçant des fonctions d’enseignement dans une école maternelle ou élémentaire publique ayant charge de classe).

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Préavis de grève pour la période des examens du 17 juin au 13 juillet
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6 juin 2019 4 06 /06 /juin /2019 18:56
Communiqué de la fédération SUD éducation

 

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Circulaire Blanquer de rentrée 2019 : Infantilisation et autoritarisme

Mise au pas pédagogique et infantilisation

En guise de circulaire le ministre délivre ses instructions et les complète avec des recommandations pédagogiques très précises, transformant les enseignant·e·s de maternelle en simple exécutant·e·s. Il s’agit d’une véritable remise en cause de notre professionnalisme et de notre liberté pédagogique.

Formatage hiérarchique et pilotage par l’évaluation

L’année prochaine encore, l’ensemble de la formation continue sera consacrée aux mathématiques et au français en s’appuyant sur les seuls documents ministériels... Le ministre, tout en adoptant une posture pseudo scientifique et en invoquant la recherche, ne s’appuie que sur des rapports qu’il a commandités. À contrario, une réelle démarche scientifique de recherche demande de confronter les idées et de se nourrir des débats dans tous les champs disciplinaires : sociologie, sciences de l’éducation, sciences cognitives et pas seulement une branche des neurosciences. Le ministre en appelle à la "mobilisation des cadres" pour faire appliquer ses injonctions pédagogiques et piloter les enseignant·e·s en fonction des résultats de leurs élèves aux évaluations nationales. Une nouvelle fois, il fait preuve d’autoritarisme en imposant des évaluations conçues comme un instrument de propagande pour justifier l’idéologie réactionnaire qu’il défend en matière de pédagogie. Il continue à tourner le dos aux innovations portées par les différents mouvements de pédagogies coopératives.

La fin des cycles

Pour asseoir son œuvre réactionnaire, le ministre tourne le dos aux cycles en imposant des « attendus » pour chaque année d’école élémentaire. Cela illustre bien là, la vision étriquée et le modèle transmissif qui sous-tendent toutes ces injonctions.

La fin de l’école maternelle

Outre le cadeau aux écoles privées sous contrat par le biais de l’obligation d’instruction à 3 ans, Blanquer déplace la pression scolaire dès le plus jeune âge. Ainsi, la course aux savoirs fondamentaux doit commencer dès la petite section pour préparer au CP. Cela aura pour conséquence d’anticiper les réussites ou les échecs scolaires en confrontant de manière précoce les enfants à des attendus, des normes renforçant la logique de tri social de l’école. Les normes scolaires font office de « police » du développement des enfants, hiérarchisent les compétences qui sont attendues d’eux selon les domaines les plus spécialement rentables pour leur avenir scolaire et pour le monde de l’entreprise. L’école maternelle n’est plus une école à part entière avec ses objectifs propres mais devient une école pré-élémentaire. Il y a là la certitude de nourrir bien des échecs scolaires.

SUD éducation rappelle à cette occasion que la circulaire de rentrée ne contient en ce qui concerne les pratiques pédagogiques que des « recommandations » qui par définition ne constituent pas des instructions.

SUD éducation appelle en conséquence les personnels à continuer à exercer le plein usage de leur liberté pédagogique.

SUD éducation continuera de s’opposer frontalement aux tentatives de mises au pas des personnels, et revendique la suppression des évaluations nationales imposées aux élèves, et aux personnels.

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6 juin 2019 4 06 /06 /juin /2019 18:54
Une fiche pratique de SUD éducation

 

Face à l’appel à la grève des examens contre la loi Blanquer et la catastrophe de Parcoursup, le ministère panique et tente par tous les moyens d’anticiper le remplacement des grévistes. SUD éducation vous informe de vos droits.

En temps normal

Pendant que se déroulent les examens nationaux il peut être demandé aux AED et AP de : 
— préparer les salles 
— surveiller les couloirs 
— aider à des taches de secrétariat
Les AESH sont missionné-es pour l’accompagnement des élèves en situation de handicap qui passent les épreuves et ont droit à une aide humaine.

Et la surveillance des épreuves ?

Cela ne relève normalement pas des missions des AED ou des AESH. Pour l’imposer, il faut un ordre de mission écrit et que cela se fasse sur les heures de travail mentionnées dans votre contrat (Circulaire n° 2012-059 du 3-4-2012 relative au Baccalauréat).
⚠ Si on vous demande de travailler en plus de vos heures vous êtes en droit de “refuser”. Si vous acceptez, vous devez être rémunéré-e en plus pour cela. Toutefois, les rectorats rechignent à payer les heures supplémentaires effectuées par les AED dans ce cadre.

Droit de grève

Comme tout agent de l’éducation nationale vous avez le droit de faire grève et êtes couvert-es par les préavis de grève déposés par SUD éducation : 
— vous pouvez alors être décompté-es d’1/30 de votre salaire par jour de grève (si vous faites grève un lundi et un jeudi et que vous ne travaillez pas le mardi et le mercredi, ces deux jours peuvent également vous être retirés, mais ce n’est pas automatiquement le cas). 
— vous n’êtes pas tenu-es de prévenir à l’avance votre établissement, c’est au/à la chef-fe de service de vérifier qui est là et qui ne l’est pas le jour J.

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5 juin 2019 3 05 /06 /juin /2019 19:32
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5 juin 2019 3 05 /06 /juin /2019 19:24

Le ministre Blanquer a publié la circulaire de rentrée consacrée au premier degré. C’est un nouveau pas qui est franchi dans les pratiques autoritaires et rétrogrades du ministère.

Pour la première fois depuis la mise en œuvre hors de tout cadre réglementaire des évaluations nationales, le ministre ordonne aux personnels enseignants du premier degré de faire passer les évaluations nationales aux élèves. Le ministre reconnaît par là implicitement qu’il n’avait donné aucune consigne officielle relative à ces évaluations qui dégradent les conditions de travail des personnels et les conditions d’étude des élèves.
SUD éducation dénonce depuis leur mise en place leur caractère autoritaire et rétrograde. Autoritaire, car elles sont imposées aux enseignant-e-s et aux enfants malgré leur caractère inutile, et le fait qu’elles sont conçues comme un instrument de propagande au service du ministre. Rétrograde, car elles consistent à mettre en œuvre l’idéologie réactionnaire du ministre en matière de pédagogie.

Ces évaluations s’articulent avec la tentative de formatage pédagogique des personnels enseignants déployée dans la seconde partie de la circulaire. Le ministre essaie ainsi de fouler au pied la liberté pédagogique des personnels enseignants. SUD éducation rappelle à cette occasion que la circulaire de rentrée ne contient en ce qui concerne les pratiques pédagogiques que des « recommandations » qui par définition ne constituent pas des instructions. SUD éducation appelle en conséquence les personnages à continuer à exercer le plein usage de leur liberté pédagogique.

SUD éducation continuera de s’opposer frontalement aux tentatives de mises au pas des personnels, et revendique la suppression des évaluations nationales imposées aux élèves, et aux personnels.
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2 juin 2019 7 02 /06 /juin /2019 19:14

Depuis plusieurs mois, les personnels de l’éducation se mobilisent dans de nombreux établissements et se sont rassemblés dans des actions nationales d’ampleur. Que ce soit du côté des parents d’élèves ou des enseignants, l’inquiétude et la colère sont grandes devant les réformes du lycée et du baccalauréat, de la voie professionnelle, la loi dite de la « confiance » et l’ensemble des transformations du système éducatif imposées par le Ministre.

Devant le mal-être croissant des personnels, paupérisés et toujours en proie à l’austérité salariale, mis devant de graves difficultés professionnelles, le Ministre n’a jusque-là répondu que par le refus de toute discussion. Pire, des collègues faisant part de leurs critiques ont été victimes de rappels à l’ordre et de mesures d’intimidation ; les pressions et les méthodes de gestion autoritaires se développent. À cela s’ajoute le contexte de suppressions de postes à un moment où les effectifs augmentent dans le second degré et les attaques contre le service public d’orientation.

Les inégalités d’implantation des enseignements de spécialité et des options de la réforme du lycée, les difficultés d’emploi du temps, tant pour les enseignants que pour les élèves, le rythme effréné des évaluations et un baccalauréat à valeur locale ; les familles de métiers et la promotion du tout apprentissage en voie professionnelle ; jusqu'aux incidents récents qui ont marqué Parcoursup ; les sureffectifs des classes et les suppressions de postes en collège : tout concourt à accroître les inégalités.

Devant la gravité de la situation, les organisations syndicales représentatives du public et du privé, de l’enseignement agricole et les Stylos rouges, après de nombreuses alertes au Ministre le Ministre, déposent un préavis de grève sur le mois de juin. Elles appellent tous les personnels à poursuivre les actions locales, à se réunir en assemblées générales pour organiser la grève le 17 juin, premier jour des épreuves du baccalauréat, et décider des suites, pour :

- une revalorisation des rémunérations ;

- le retrait des réformes des lycées et du baccalauréat ;

- le retrait des projets de loi « école de la confiance » et « Fonction publique ».

Si le Ministre persistait dans son refus d’ouverture de discussions rapides, il porterait la responsabilité d’une perturbation dans le déroulement des examens. Les organisations se rencontreront de nouveau dès après le 17 juin.

Communiqué avec tous les signataires ci-dessous

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2 juin 2019 7 02 /06 /juin /2019 18:35

 

Le syndicat SUD Solidaires Orne (réuni en bureau le 20 mai 2019) exprime son soutien aux revendications légitimes de l’Assemblée Générale des Gilets Jaunes d’Alençon :

Exigence de justice sociale, de justice fiscale, d'égalité, d'augmentation des salaires, refus des cadeaux aux plus riches et aux grandes entreprises, refus de la pénalisation des plus pauvres et refus du mépris.

 

Solidaires Orne apportera dans la mesure du possible sa présence lors des manifestations de Gilets Jaunes et un soutien logistique. Et choisira de le faire avec ou sans gilet jaune avec ou sans auto-collant.

 

Solidaires Orne partage, en accord avec la charte des Gilets Jaunes, son opposition à toute manifestation de racisme, de sexisme et d’homophobie.

 

Solidaires Orne considère que le syndicat est un outil aux services des luttes et est convaincu que Gilets Jaunes et militant-es syndicaux ont globalement les mêmes intérêts. 

 

Le 29 mai 2019 SUD Solidaires Orne

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2 juin 2019 7 02 /06 /juin /2019 17:33

Le monde éducatif connaît actuellement une mobilisation d’une ampleur particulièrement importante. Depuis le 19 mars, les personnels, en particulier du premier degré, sont très fortement mobilisés contre le projet de loi Blanquer. Dans le second degré, les réformes des lycées, du bac et Parcoursup suscitent toujours autant de colère, et les initiatives de mobilisation sont très fortes. Le ministère s’acharne à réprimer les mobilisations par les menaces, intimidations et sanctions contre les personnels. Resté sourd jusqu’ici, le ministre ne nous laisse d’autre perspective que de continuer à construire le rapport de force. Face à cette surdité et à l’ampleur du désastre et des conséquences des réformes pour les générations à venir et le devenir des diplômes, la grève des examens s’impose. Dès le 17 juin : grève des examens !

Contre la loi Blanquer

Le projet de loi Blanquer est significatif du projet d’école du ministère : à la fois libéral et réactionnaire. Libéral parce qu’il organise le démantèlement du service public d’éducation, par les cadeaux faits au privé (article 3) ou par la précarisation organisée des missions d’enseignement (article 14). Réactionnaire par la volonté de museler la liberté de parole des enseignant-e-s (article 1), par la mise au pas de la formation des futur-e-s professeur-e-s (article 10) ou par l’obligation d’afficher le drapeau tricolore dans les salles de classe. Les modifications apportées par le débat parlementaire au Sénat introduisent des amendements inquiétants : financement accru du secteur privé, statut de directeur-rice d’école supérieur-e hiérarchique, avis des chef-fe-s d’établissement sur les mutations, possibilité de l’annualisation du temps de travail, formation continue durant les vacances… Le Sénat a également multiplié les amendements nauséabonds : menace de suppression des allocations familiales pour les familles d’élèves décrocheur-se-s, affiches avec les paroles de la Marseillaise et les drapeaux français et européens, interdiction d’accompagner les sorties pour les mères voilées. Mais ne nous y trompons pas : pour SUD éducation, c’est le retrait pur et simple du projet de loi qui est à l’ordre du jour !

Toutes et tous en grève des examens, à commencer par le 17 juin, premier jour du baccalauréat !

Contre la précarité

La loi Blanquer s’inscrit dans la continuité des réformes de casse du statut de la fonction publique, notamment par le recrutement de personnels précaires contractuels au lieu de fonctionnaires. C’est le cas notamment pour les AESH, qui seront amené-e-s à subir les temps partiels imposés, les CDD à répétition, et la mise en place des Pôles Inclusifs d’Accompagnement Localisé (PIALs), qui vont encore dégrader les conditions de travail des personnels. Des journées de mobilisation ont été organisées avec succès les 15 et 23 mai. Combattons les réformes de casse du statut, luttons pour la titularisation de toutes et tous les précaires !

Contre les réformes des lycées et du bac

Avant même la loi Blanquer, le ministère organisait le tri social généralisé. Parcoursup, c’est la sélection à l’université. La version 2019 de Parcoursup est toujours plus anxiogène pour les élèves et les familles. La réforme du baccalauréat, c’est l’instauration de bacs maison qui n’auront pas la même valeur en fonction du lycée ou du territoire dans lequel il aura été obtenu. La réforme de la voie professionnelle, c’est la casse du lycée professionnel. La réforme du lycée général et technologique, c’est l’instauration d’un lycée à la carte, qui met en concurrence les lycées, les filières et les élèves. Combattons les contre-réformes Blanquer !

Nos revendications

- le retrait du projet de loi Blanquer

- le retrait du projet de loi transformation de la fonction publique

- l’abrogation des contre-réformes des lycées, du baccalauréat, de Parcoursup

- l’abandon du projet de réforme des retraites

- une augmentation des salaires pour aller vers l’égalité salariale

- une baisse du nombre d’élèves par classe : 20 élèves maximum par classe, 16 en éducation prioritaire, 12 en SEGPA

- la mise en place de pratiques pédagogiques coopératives et émancipatrices

- une école égalitaire et émancipatrice

L’abrogation de la loi Blanquer est au cœur des revendications des personnels mobilisés. Mais il s’agit de ne pas oublier la réforme des lycées, du bac et parcoursup, contre lesquelles sont mobilisés les personnels depuis cet hiver. Il s’agit également d’obtenir le retrait du projet de loi transformation de la fonction publique. Les réformes sont cohérentes : notre mobilisation doit l’être aussi. C’est pourquoi SUD éducation appelle tous les personnels à se mettre en grève dès le 17 juin, premier jour du baccalauréat. Une seule journée ne suffira pas à faire plier le gouvernement, chacun-e le sait : à ce titre, il s’agit de construire, dans les Assemblées générale, un mouvement massif de grève reconductible sur toute la période des examens.

Contre la loi Blanquer, contre la loi transformation de la fonction publique, contre les réformes Blanquer, SUD éducation appelle tous les personnels de l’Éducation à :

-se mettre en grève dès le 17 juin, premier jour du baccalauréat,

-prendre appui sur cette date pour construire dans les AG un mouvement de grève reconductible sur toute la période des examens

-SUD éducation a déposé un préavis de grève spécifique pour toute la période des examens

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