28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 08:48

La Cour des comptes a rendu public le 22 mai le rapport « Gérer les enseignants autrement ». Elle recommande des remises en cause graves des statuts, conditions de travail, modes de ré-munération et d’affectation des enseignant-e-s du 1er et du 2nd degrés.

V. Peillon a réagi : il a exprimé des désaccords uniquement sur l’analyse des moyens de l’Éducation nationale. Sur le reste (statuts, salaires, temps de travail, affecta tions), il a rappelé « l’ouverture de discussions à l’automne prochain » sans prendre aucune distance avec les recommandations de ce rapport.

 

 

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 12:33
Communiqué de la fédération SUD éducation
jeudi 16 mai 2013

 

 

« Stimuler l’esprit d’entreprise dans notre pays, c’est d’abord le rôle de l’école ». « Il sera prévu de la sixième à la terminale un programme sur l’entrepreneuriat ». Voilà ce qu’a déclaré François Hollande à l’Elysée lundi 29 avril 2013 devant un parterre de patrons, qui s’est levé pour l’acclamer à l’issue de son allocution de clôture des Assises de l’Entrepreneuriat.

Un discours entrepreneurial

« Stimuler l’esprit d’entreprise dans notre pays, c’est d’abord le rôle de l’école ». « Il sera prévu de la sixième à la terminale un programme sur l’entrepreneuriat ». Voilà ce qu’a déclaré François Hollande à l’Elysée lundi 29 avril 2013 devant un parterre de patrons, qui s’est levé pour l’acclamer à l’issue de son allocution de clôture des Assises de l’Entrepreneuriat.

Dès son discours de la Sorbonne le 9 octobre 2012 pour la remise du rapport de la pseudo-concertation, le chef de l’État clamait que l’école de son quinquennat serait celle du redressement économique, reprenant ainsi à son compte le crédo néo-libéral de ses prédécesseurs, qui n’ont eu de cesse de chercher à soumettre l’école au monde de l’entreprise.

Vincent Peillon ne disait pas autre chose dans son entretien aux Echos le 3 octobre 2012 : « Il faut faire découvrir l’entreprise et les métiers dès la sixième et cela jusqu’à l’université. » « Je veux que l’on puisse ajuster les préoccupations des entreprises et les nôtres pour donner la meilleure formation possible et la plus utile aux jeunes. L’éducation nationale est capable de changer le contenu de ses diplômes et de ses formations pour répondre rapidement aux besoins de l’économie et des entreprises ; elle est mobile. La co-éducation, c’est aussi cela. »

Une politique patronale

Il ne s’agit pas uniquement de discours. La politique éducative du gouvernement s’inscrit pleinement dans cette orientation idéologique : alignement de la carte de formation professionnelle sur les besoins conjoncturels des « bassins d’emploi » via la régionalisation, refus de modifier l’alternance des rythmes entre vacances et périodes travaillées des différentes zones pour ne pas chagriner le lobby des sports d’hiver, mise à disposition des établissements pour des entreprises privées, contact précoce des élèves avec « l’esprit d’entreprise » et la notion de compétitivité…

Le tout s’inscrit dans le développement de l’école des compétences, qui assigne au système éducatif l’objectif de former des travailleurs/euses flexibles, adaptables, traçables, individualisés, en concurrence les un-e-s avec les autres, sans organisation ni protection collective. C’est le sens du Livret Personnel de Compétences, qui tend à remplacer les diplômes nationaux, reconnus dans des conventions collectives, par le contrôle continu, ce qui en fait un livret ouvrier des temps modernes.

Vincent Peillon a confirmé le 22 avril l’instauration d’un « enseignement moral et civique » d’une heure par semaine en primaire et au collège et d’une demi-heure au lycée. Il se voulait rassurant en affirmant qu’il ne s’agirait pas d’« une morale d’État ». Ce qu’il n’avait pas dit alors, c’est que ce serait une morale d’entreprise…

Les valeurs portées par SUD Éducation sont à l’opposé de celles de l’école capitaliste, où le culte des évalua-tions, les indicateurs, les contrats d’objectif, le management, le mérite et l’individualisme priment sur l’éducatif et l’émancipation. Nous estimons bien au contraire qu’il faut promouvoir les pratiques et valeurs coopératives d’entraide, entre collègues et entre élèves, pour construire une autre école dans une autre société, égalitaire et émancipatrice.

Nous refusons et refuserons toujours de traiter les élèves et les étudiant-es comme de la chair à patron.

Pour SUD Éducation, résolument, l’École n’est pas une entreprise, l’Éducation n’est pas une marchandise !

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22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 16:47

Droit de vote
pour toutes les personnes étrangères
dès les municipales
de 2014 !

Depuis 1998, les personnes étrangères citoyennes des pays de l’Union Européenne résidant en France, ont le droit de vote et le droit d'être élues pour les élections municipales et au Parlement européen.
En mai 2000, l’Assemblée nationale a voté une proposition de loi accordant le droit de vote et ’éligibilité aux élections municipales pour les personnes étrangères extra-communautaires, qui résident légalement sur le territoire depuis cinq ans au moins. Le Sénat, à son tour, le 8 décembre 2011, a adopté cette même proposition. Il reste à mettre en œuvre la révision constitutionnelle nécessaire.
Près de deux millions et demi de personnes étrangères extra-communautaires vivent et travaillent dans des communes où elles participent à la vie locale et paient des impôts. Nombre d’entre elles sont responsables d’associations, représentantes de parents d’élèves, déléguées syndicales…
La vie locale est un lieu essentiel de la vie sociale et politique et il n’existe aucune raison pour que toutes celles et tous ceux qui résident sur ces territoires n’y participent pas de façon égale.
Cette réforme était au programme du PS aux présidentielles de 2012. Ces reculs ne peuvent malheureusement que favoriser les discours racistes et xénophobes. Les promesses électorales faites depuis plus de trente ans doivent être tenues !
Droit de vote et d'éligibilité pour nos concitoyen-es, dès les municipales de 2014.
Cet impératif d'égalité et de démocratie est urgent!
Dans le cadre de la campagne unitaire nationale « Droit de vote 2014 »
Soirée débat
salle Baudelaire à Alençon
Vendredi 7 juin à 20h30
avec Olivier Lecour Grandmaison
historien, spécialiste de la question coloniale et républicaine
un des initiateurs de la campagne « J'y
suis, j'y reste »
Avec le soutien de : APE, CIMADE, ASTI de Flers, Collectif droits des femmes, FSU,
Solidaires, AL, NPA, PCF, EELV

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17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 12:53

Pour le réemploi et la titularisation de toutes et tous les précaires Le mercredi 5 juin 2013 : mobilisons-nous !

Le mercredi 5 juin, la Fédération SUD éducation appelle tous les collègues non titulaires, titulaires, enseignants, non enseignants à se mobiliser collectivement et à se rassembler devant les rectorats de toutes les académies de France.

Des délégations demanderont à être reçues ce jour pour évoquer auprès des recteurs les conditions de travail alarmantes des personnels non titulaires et peser sur les renouvellements de ces derniers. Dans l’Éducation nationale et plus largement dans la fonction publique, même si le gouvernement a changé, le nombre de précaires ne cesse d’augmenter encore et encore.

Dans l'Orne, rassemblement à 14h30 le 5 juin devant la Cité administrative !

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15 mai 2013 3 15 /05 /mai /2013 08:39

Informations : M Galleran a quitté ses fonctions d'IEN-ASH le 8 avril. Mme Charles fait fonction par intérim en plus de son poste d'IEN d'Argentan.

Les cas de 9 personnes ont été évoqués (problèmes de santé...).

Les entretiens pour les demandes de temps partiels et les postes « incompatibles » auront lieu dans les 3 semaines.

Le secrétaire général rappelle qu'il n'y aura pas de pressions auprès des équipes pour la passation des évaluations nationales CE1-CM2. La date de fin mai a été retenue pour la passation, pour harmoniser, mais il n'y a pas d'obligation.

Les prochaines dates :

28/05 : Groupe de travail vérifications des barèmes (après-midi)

06/06 : CAPD, phase principale du mouvement et demande d'INEAT EXEAT

12/07 : groupe de travail, 2nde phase du mouvement.

12/06 : CDEN

20/06 : CT

Lilie Lebougre, élue en CAPD

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9 mai 2013 4 09 /05 /mai /2013 08:08

Depuis son annonce, le projet de loi ouvrant le mariage aux personnes de même sexe a fait l’objet d’attaques et d’injures homophobes proférées en toute impunité. Face à cette « libération » de paroles haineuses et de violences physiques, les réactions sont généralement passives, timorées, complaisantes quand elles ne sont pas, le plus souvent, inexistantes.

Comment admettre que les pouvoirs publics, garants des lois, laissent les délits d’opinions se multiplier publiquement sans être condamnés ? Comment s’étonner alors de la banalisation des comportements discriminatoires dans la population surtout lorsqu’ils sont confortés par des discours dits scientifiques, naturalistes, culturalistes ? Comment interpréter que le gouvernement s’abrite désormais derrière la décision du Conseil d’éthique pour masquer son propre recul quant à la PMA ?

Les « acteurs et actrices du débat » ne cessent d’alléguer qu’ils et elles ne sont en rien homophobes.

Et pourtant, il n’y a pas d’autres mots pour désigner ce refus de l’égalité des droits pour les couples homosexuel-les. Ces décisions concernent des vies particulières et ces propos alimentent des souffrances réelles dans toute la population, notamment chez les jeunes frappé-es d’un taux de suicide alarmant, ou comme ces agressions physiques insupportables contre les personnes homosexuel-les.

L’homophobie trouve également son écho dans le monde du travail : placardisation, harcèlement, discrimination salariale, insultes, sarcasmes... C’est pourquoi, pour la journée mondiale contre l’homophobie le 17 mai, Solidaires appelle à participer à toutes les mobilisations organisées ce jour-là.

L’Union syndicale Solidaires s’inscrit dans la lutte contre l’homophobie et revendique pour les homosexuel-les et pour toutes les minorités opprimées par les normes de genre :
- l’égalité de droit plénière en matière d’adoption et de filiation
- la levée de toute discrimination dans le monde du travail
- la fin de la psychiatrisation des personnes trans
- l’abolition des actes médicaux forcés pour les trans comme pour les in
tersexes

Rappel de la loi : Dans le code pénal (art.132-77) l’homophobie est une circonstance aggravante lorsque l’infraction a été commise pour un motif homophobe. La loi punit également la publication de propos injurieux, diffamatoires ou caractérisant une provocation à la discrimination ou alors à la violence envers des personnes homosexuelles.

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7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 19:09

Le 14 mai, les délégués du personnel sont invités à participer à un groupe de travail qui traitera de quelques collègues nécessitant (pour des raisons de santé ou autre)'un traitement particulier. Si vous pensez être dans ce cas, contactez votre IEN et SUD éducation.

Le 28 mai, se tient un groupe de travail : vérification des barèmes de tout-es les postulant-es au mouvement. Nous ne pourrons contrôler, voire contredire les données de l’administration que si nous disposons de vos fiches de vœux

Quelques jours avant la CAPD du 11 juin, l'inspection académique vous enverra un message pour vous faire part du poste que vous êtes susceptible d'obtenir. Autant vous dire que pour presque tout le monde, c'est le poste que vous aurez réellement et que pour quelques-un-es, c'est une annonce qui ne sera pas confirmée le jour de la CAPD, parce que des erreurs auront été trouvées, soit par les services de l'IA soit par un syndicat après étude des documents du mouvement.

Le 6 juin, les délégués du personnel sont convoqués pour étudier les documents du mouvement.

Il arrive parfois que des erreurs soient constatées dans les jours qui suivent le mouvement : ces erreurs sont rectifiées et le poste annoncé après la CAPD se révèle ne plus être le bon : tant que vous n'avez pas d'arrêté de nomination, vous ne pouvez pas être sûr à 100% que vous avez bien obtenu le poste annoncé, même si ces erreurs sont infimes et pourraient être évitées si tous les collègues faisaient la démarche suivante : remplir la fiche de suivi syndical et la renvoyer au syndicat (pdf joint).

Cette année, il n’y a pas d’affectation protégée pour les titulaires première année; par contre, 20 postes seront réservés lors de la première phase aux Professeurs des Ecoles Stagiaires, ces postes ont été publiés en même temps que la circulaire du mouvement.

Vingt autres postes seront attribués en priorité aux PES lors de la phase d’ajustement.

Une vingtaine de contractuels (admissibles au deuxième concours 2013) seront affectés à tiers temps sans que nous sachions les modalités d’affectation.

Si certains collègues n'obtenaient rien le 6 juin, leur situation serait réétudiée le mardi12 juillet, le DASEN ayant refusé notre demande que cette date soit avancée.

Ces collègues, malgré la demande syndicale, n'auront pas la possibilité d'émettre de nouveau des vœux, sauf pour certains postes de l’ASH restés vacants (ITEP, EREA et classes relais), vœux à émettre du 12 au 18 juin.

Et si jamais certains n'avaient aucune affectation le 12 juillet, ils seraient nommés en cours d'été ou la veille de la rentrée.

Ce qui précède est la manière dont le DASEN a fixé les règles, malgré le désaccord de SUD éducation concernant certaines modalités.

Notre rôle de déléguées consiste maintenant à vérifier que ces règles soient bien respectées. Vous nous y aidez en nous retournant la fiche de suivi.

Les déléguées du personnel de SUD éducation

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7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 19:00
Sudéducation Orne added a new photo.
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7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 18:50
En pièce jointe, le tract d'appel au rassemblement.

En pièce jointe, le tract d'appel au rassemblement.

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 09:11
Communiqué de la fédération SUD éducation du 22 avril 2003
lundi 22 avril 2013


- Après une 1ère séance consacrée au « diagnostic », le 18 avril s’est tenue une 2ème réunion sur la rénovation du collège entre la direction générale des affaires scolaires (Dgesco) du ministère de l’éducation nationale et les organisations syndicales
- Le ministère n’a pas encore communiqué ses projets précis, mais il en a indiqué certains axes
- Ils sont inquiétants pour le service public, mais aussi pour les statuts des enseignant-e-s du secondaire, qui seront clairement sur la sellette au 2nd semestre 2013

Une réforme dans la « refondation »

La rénovation du collège qui est en chantier s’inscrit dans le cadre de la loi d’orientation en cours d’adoption au parlement. La réforme s’inscrit donc dans le cadre d’une programmation budgétaire insuffisante et d’orientations fondamentales que nous combattons : le socle commun et la logique des compétences, ainsi que l’« autonomie » des établissements, qui devrait être renforcée pour le collège sur le modèle de ce qui a été fait par la droite pour les lycées. Les préalables indispensables pour la nécessaire réorientation radicale des politiques scolaires ne sont donc pas là : ni sur les postes, ni sur le temps et les conditions de travail des personnels, ni sur le projet d’école.

Marche à l’envers et saucissonnage

On nous annonce que le nouveau socle commun n’aura rien à voir avec l’ancien, que le Livret Personnel de Compétences sera profondément revu, et que les programmes seront repensés en cohérence avec ledit socle. Toutes ces redéfinitions seront l’œuvre du Conseil National des Programmes, qui commencera à travailler… l’an prochain. Ainsi, non seulement le travail sur la refonte du collège est séparé de celui qui a eu lieu sur le primaire et de celui qui aura lieu sur le lycée, alors qu’il faudrait penser l’ensemble de la scolarité pour articuler ses différents moments, mais en plus on est appelé à discuter des structures du collège, des modalités de l’enseignement et des rythmes scolaires sans savoir ce que le collège est censé enseigner et quelles sont précisément les finalités de l’école !

Le projet : tripartition du temps scolaire

Le ministère a dévoilé un axe essentiel de son projet, la séparation du temps des élèves du collège en trois : 1. Un tronc commun 2. Des enseignements complémentaires différenciés 3. Des activités de renforcement (soutien, tutorat, aide personnalisée…)

Le collège unique, proclamé mais bafoué

Le ministère affirme qu’il n’est pas question de mettre en cause le collège unique et qu’il refuse toute orientation ou pré-orientation précoce. Cependant, l’introduction de différenciations est notoirement le biais par lequel se réintroduisent des hiérarchisations entre options et parcours, qui favorisent la reproduction des inégalités sociales et culturelles. Un tronc commun, cela veut dire des branches distinctes : il est où, le collège unique ? On est bien loin du projet que nous portons : celui d’une scolarité obligatoire commune jusqu’à 18 ans avec une formation polyvalente et polyculturelle pour toutes et tous.

Étendre ce qui ne marche pas

L’extériorisation hors de la classe du traitement de la difficulté scolaire a été mise en œuvre au primaire et au lycée avec l’aide personnalisée. Dans les deux cas, c’est un échec. Son extension au collège témoigne du renoncement à la création des conditions pour que les difficultés des élèves soient traitées au sein de classe, ce qui passe d’abord par des réductions des effectifs-classes et des groupes réduits, et donc une programmation budgétaire à la hauteur des besoins. On en est loin.

Les statuts dans la ligne de mire

Le ministère l’annonce clairement : les décrets de 1950, qui fixent les obligations de service des enseignant-e-s du 2nd degré, seront revus à l’automne/hiver 2013. La tripartition du temps des élèves est un instrument de cette casse programmée des statuts : elle sera l’occasion de revoir à la hausse les maxima de service, sous prétexte par exemple qu’une heure « d’encadrement » d’activités de renforcement ne pourrait être comptée comme une heure de classe…

La fédération SUD éducation alerte les personnels sur les dangers des projets de réforme du collège et des statuts. Il faut se préparer à la mobilisation pour refuser les attaques annoncées et imposer des alternatives pour les élèves, les personnels, et le service public, pour une école égalitaire et émancipatrice.

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