16 mars 2018 5 16 /03 /mars /2018 09:23

Le 23 février dernier, le Premier Ministre se fendait d’un discours sur le commerce extérieur inquiétant quant à l’avenir qu’il dessinait pour l’enseignement des langues vivantes.

Une conception utilitariste des langues

Édouard Philippe déclare dans son discours que l’anglais est la « première langue de la mondialisation », qui permettra aux « Français [de] partir à la conquête du monde ». Au-delà du vocabulaire guerrier, les enseignant-e-s et les élèves seront ravi-e-s d’avoir la preuve que l’intérêt pour une langue vivante ne se mesure qu’à son utilité dans les relations commerciales.

Une certification confiée au privé

Comme les enseignant-e-s sont nécessairement incompétent-e-s, le baccalauréat nouvelle mouture ne suffira pas à attester d’un niveau de langue : Édouard Philippe annonce l’introduction d’une « logique d’attestation de niveau en langues étrangères » dès le lycée. Il s’agira de faire passer des certifications proposées par des organismes privés — le Premier Ministre donne lui-même des noms – qui seront « financées par l’État ».
Financées par le public, délivrées et contrôlées par le secteur privé marchand : il s’agit d’une attaque directe contre le monopole d’État sur les diplômes qui garantit la limitation de la pénétration des entreprises dans l’éducation. Il s’agit également d’une expression de la défiance sans borne que nourrissent les membres du gouvernement à l’égard des enseignant-e-s.

Pour SUD éducation, de telles mesures sont inenvisageables. Il est plus que jamais nécessaire de revendiquer un service public d’éducation soustrait aux logiques du marché, le 22 mars prochain dans la rue !

Partager cet article
Repost0
Published by SUD 61
16 mars 2018 5 16 /03 /mars /2018 09:14

Tout laisse craindre en effet que CAP 22 ne s’avère être qu’une opération visant à habiller de profondes remises en cause des missions publiques, ce que confirment les annonces inacceptables faites le 1er février qui, si elles sont appliquées, constitueraient à la fois une menace grave contre le Statut Général et tou.te.s les agent.e.s.

 

LE SERVICE PUBLIC EST PLUS QUE JAMAIS EN DANGER

 

Mobilisons-nous pour :

• Une négociation salariale immédiate pour le dégel de la valeur du point d’indice, le rattrapage des pertes subies et l’augmentation du pouvoir d’achat ;

• L’arrêt des suppressions d’emplois et les créations statutaires dans les nombreux services qui en ont besoin et non un plan destiné à accompagner de nouvelles et massives suppressions ;

• Un nouveau plan de titularisation des contractuel.le.s, de nouvelles mesures pour combattre la précarité et non pour favoriser son extension comme le préconise le gouvernement ;

• Des dispositions exigeantes pour faire respecter l’égalité professionnelle ;

• L’abrogation du jour de carence ;

• La défense et la pérennisation du système de retraite par répartition et des régimes particuliers.

 

RASSEMBLEMENT À 11h30

DEVANT LE CONSEIL DÉPARTEMENTAL À ALENCON

Partager cet article
Repost0
Published by SUD 61
16 mars 2018 5 16 /03 /mars /2018 08:29

Nous avions déjà fait état de notre ravissement devant tous les cadeaux financiers faits par des collectivités publiques à des organismes privés confessionnels, dans un précédent article de SUD-Version (http://sudeducvendee.ouvaton.org/spip.php?article558), le journal de votre syndicat préféré…

En creusant un peu le sujet, on voit la source de l’Eldorado sourdre encore plus forte, plus allante, et sans vergogne. Doux Jésus !

 Le conseil régional, pour l’enseignement privé, c’est mieux que le loto !

 

Article complet sur le site de Sud Vendée

http://sudeducvendee.ouvaton.org/spip.php?article562
Partager cet article
Repost0
Published by SUD 61
9 mars 2018 5 09 /03 /mars /2018 10:39

Le dispositif instauré par la loi du 12 mars 2012, dite « loi Sauvadet », relative à l’accès à l’emploi titulaire des précaires dans la Fonction Publique prend fin en mars 2018 après avoir été prolongée pour une durée de 2 ans en 2016.

Précarisation massive dans l’Éducation Nationale

La Fédération Sud Éducation s’inquiète du silence du gouvernement au sujet des personnels contractuels de la fonction publique alors que ceux-ci ne représentent pas moins de 22 % des effectifs de l’Éducation Nationale. Ils étaient 232 000 en 2014.
De plus, les annonces quant à la baisse de 20 % du nombre de postes ouverts aux concours de l’enseignement secondaire en 2018 laissent présager un recours encore plus massif aux enseignant⋅e⋅s contractuel⋅le⋅s.

Le dispositif Sauvadet n’a pas fait diminuer les effectifs des non-titulaires, car le nombre de personnels titularisés a été bien moins important que le nombre de personnels contractuels recrutés. Les conditions extrêmement restrictives d’inscription aux concours réservés ont montré qu’il s’agissait plus d’une logique de « tri » que de titularisation progressive des personnels au vu de leur ancienneté.

Des personnels discriminés

Néanmoins, ces personnels accomplissent des missions permanentes et essentielles au bon fonctionnement du service public d’Éducation tels que les tâches techniques et administratives, ou bien sûr l’enseignement. Les personnels non-titulaires de l’Éducation Nationale sont largement discriminés : ils subissent les temps partiels imposés, le fractionnement des contrats pour éviter le paiement des périodes de vacances, la peur du non-renouvellement année après année puisque l’Éducation Nationale propose rarement des contrats de plus d’un an, les pressions hiérarchiques… De même, ils subissent des inégalités salariales scandaleuses, car selon les académies ils ne touchent ni le même salaire, ni les mêmes primes, ni les mêmes indemnités que leurs collègues titulaires qui exercent pourtant le même métier.

C’est maintenant qu’il faut lutter

Contre la hiérarchie des contrats et des statuts, la Fédération Sud Éducation appelle tous les personnels à se mobiliser pour obtenir immédiatement l’égalité des droits entre titulaires et non-titulaires, c’est-à-dire l’égalité salariale ainsi que des commissions paritaires d’affectation pour tou⋅te⋅s.

La Fédération Sud éducation revendique la titularisation sans condition de concours ni de nationalité de tous les personnels non-titulaires et l’arrêt du recours aux contrats précaires.

Contre la précarisation des agent⋅e⋅s de la Fonction publique, mais aussi plus largement pour la défense des services publics et le pouvoir d’achat de tout⋅e⋅s, titulaires comme contractuel⋅le⋅s, la fédération SUD éducation appelle dans le cadre d’un appel intersyndical regroupant 7 organisations syndicales les personnels à faire grève et manifester le 22 mars.
Partager cet article
Repost0
Published by SUD 61
9 mars 2018 5 09 /03 /mars /2018 10:16

Monsieur le ministre,
Mesdames et messieurs les membres du Conseil supérieur de l’éducation,

La loi Orientation et réussite des étudiants a été adoptée le 15 février. En l’état, elle entérine le droit des universités à sélectionner les étudiants.
Dans le même temps, vous avez annoncé, Monsieur le ministre, un projet de réforme qui vise à transformer le baccalauréat en diplôme d’établissement et qui met en place au lycée des parcours individuels en fonction des attendus sélectifs de l’enseignement supérieur.

Le gouvernement dit : « avec Parcoursup, on règle les problèmes d’APB, on évite le tirage au sort ! ». C’est faux !
Avec Parcoursup, chaque université décide des critères à partir desquels elle retiendra (ou pas) la candidature des bachelier.e.s. L’inscription à l’université dépendrait des capacités d’accueil, sans que les moyens soient mis pour accueillir les 40.000 nouveaux bachelier.e.s chaque année. Pire, ces capacités d’accueil dépendront des « perspectives d’insertion professionnelle ». Les bacheliers perdraient le droit à accéder à la formation de leur choix, et les bacheliers pro et techno seraient en pratique exclus du supérieur.
De plus, nous constatons une volonté de promouvoir l’apprentissage pré-bac, marqué par des discriminations sociales et de genre, au détriment de la voie scolaire dans les lycées professionnels.

Aux personnels le gouvernement annonce : 120 000 suppressions de postes dans la fonction publique, le rétablissement du jour de carence, le gel du point d’indice, la généralisation du recrutement de contractuel.le.s, donc de personnels précaires en lieu et place des agents titulaires. Les attaques du gouvernement sur les diplômes, les statuts, les droits collectifs et protecteurs
sont une seule et même offensive cohérente.

Nous réaffirmons nos exigences :
- La nécessité de travailler tout au long du parcours au lycée à une orientation choisie, construite,
accompagnée et évolutive avec les moyens humains et financiers nécessaires, requérant notamment le recrutement de psychologues de l’éducation.
- Le maintien du baccalauréat comme diplôme national et 1er grade universitaire, garantissant l’accès de tous les bachelier.e.s sur tout le territoire aux filières post bac et aux établissements de leur choix.
- L’exigence d’ouverture massive de places supplémentaires en 1er cycle post bac et le refus de toute sélection à l’entrée à l’université.
- Le refus de l’instauration de blocs de compétences en lieu et place des diplômes et des qualifications.

Nous demandons que la loi Orientation et réussite des étudiants et le plan étudiants et les textes réglementaires qui l’accompagnent soient retirés, nous demandons une réforme ambitieuse qui garantisse le libre accès de chacun.e au supérieur.

Nos organisations FSU, FNEC-FP-FO, FERC-CGT, SUD éducation, SUNDEP-Solidaires avec Solidaires étudiant.e.s, UNEF, UNL, SGL et les associations (ASES, SLU) appellent les personnels, les étudiant.e.s, les lycéen.ne.s à préparer la grève et les manifestations le 22 mars, avec l’ensemble des fonctionnaires, pour un service public ambitieux et de qualité.

 
Partager cet article
Repost0
Published by SUD 61
9 mars 2018 5 09 /03 /mars /2018 10:13

La fédération SUD éducation a déposé un préavis de grève national pour le jeudi 15 mars, prochaine journée de mobilisation contre la réforme de l’accès à l’enseignement supérieur, du bac et du lycée. Il couvre l’ensemble des personnels.

Partager cet article
Repost0
Published by SUD 61
9 mars 2018 5 09 /03 /mars /2018 10:08
Toute la fonction publique, tous les services publics sont attaqués

Le salaire réel des fonctionnaires, en baisse depuis 2013, est encore mis à mal depuis janvier par le rétablissement du jour de carence, l’augmentation du taux de cotisation de la pension civile et de la CSG. Les maigres augmentations salariales prévues pour 2018 par le PPCR ont été reportées.

Le gouvernement a annoncé un plan de dynamitage de la fonction publique. Nous écrivions en 2016 que les fonctionnaires devaient faire front avec les salarié⋅e⋅s du privé contre la loi Travail. Il était évident que la fonction publique serait la prochaine sur la liste au nom de cette conception très particulière de la solidarité qui consiste à aligner tout le monde sur le moins-disant. Le statut, les droits ne sont pas un privilège : ce doit être la norme.

Recours accru aux contractuels et plan de départ volontaire. Le gouvernement ne se cache pas. En supprimant 120 000 postes, il détruit encore un peu plus les services publics qui permettent aux plus défavorisé⋅e⋅s d’avoir accès aux soins, à l’éducation, de se déplacer... S’attaquer aux services publics et aux fonctionnaires, c’est agir contre la solidarité.

Une casse du service public qui se décline de la maternelle à l’université

Le projet d’ensemble de la fonction publique est d’ailleurs cohérent avec le projet Macron/Blanquer/Vidal pour l’éducation.

Les postes aux prochains concours d’enseignant-e-s sont en baisse de 20 % dans le 2nd degré et de 10 % dans le 1er degré, qui continue d’être désorganisé par des mesures de pure communication et qui subit des pressions régressives sur les contenus et sur les pratiques pédagogiques.

La réforme du bac et du lycée prévoit de son côté une remise en cause du statut des enseignant⋅e⋅s, une baisse des horaires et donc des postes, l’accroissement des inégalités entre élèves et entre établissements.

Quant à la sélection à l’université, c’est la poursuite de la destruction de l’enseignement supérieur public largement engagée avec la LRU en 2007. C’est la porte ouverte à la hausse des frais d’inscription et un cadeau pour l’enseignement privé qui va accueillir moyennant finances les bachelier⋅e⋅s recalé⋅e⋅s.

Construisons la convergence et la grève unitaire le 22 mars

Sept organisations syndicales de la fonction publique appellent à la grève le 22 mars pour revendiquer une hausse des salaires, l’arrêt des suppressions d’emplois, la titularisation des contractuel⋅le⋅s, l’égalité professionnelle, l’abrogation du jour de carence, la défense du système de retraite par répartition.

Alors que le gouvernement mène une offensive tout azimut contre les salarié⋅e⋅s (le statut des cheminot⋅e⋅s est lui aussi remis en cause), il faut réussir la mobilisation la plus importante possible le 22 mars, qui doit être un point d’appui pour la construction d’un mouvement de grève reconductible et de convergence des luttes.

Toutes et tous en grève et dans les manifestations ! Défendons le bien commun qu’est le service public. Remettons le progrès social au goût du jour.

Partager cet article
Repost0
Published by SUD 61
6 mars 2018 2 06 /03 /mars /2018 14:37

... ouvrez le lien ci-dessous, c'est très clair!

Partager cet article
Repost0
Published by SUD 61
6 mars 2018 2 06 /03 /mars /2018 13:50

Ce lundi 5 mars 2018, le Conseil supérieur de l’éducation a très largement rejeté le décret instituant la mise en œuvre de Parcoursup, avec 0 voix Pour, 36 voix Contre, 21 Abstentions et 3 n’ayant pas pris part au vote. Il n’y a plus personne en dehors du gouvernement pour soutenir cette réforme !

Le ministère a bien entendu décidé de ne pas tenir compte de ce rejet. Toute la séance s’est révélée n’être qu’une parodie de consultation puisque l’administration était incapable de répondre aux questions et a refusé d’intégrer les amendements majoritaires. La sélection est donc purement et simplement imposée à la communauté éducative. Et le dispositif s’avère encore plus inquiétant que prévu car si un-e lycéen-ne ne répond pas dans les délais à une notification de Parcoursup il perdra tous ses vœux.

Pour SUD éducation l’heure est donc à la lutte pour le retrait des réformes du baccalauréat, du lycée et de l’accès aux études supérieures, qui forment un tout sinistrement cohérent, et qui s’inscrit dans le cadre des politiques du gouvernement visant à casser les services publics et les droits des salarié-e-s. 
Deux échéances nationales de mobilisation sont à construire :

  • le 15 mars, la coordination nationale de l’éducation appelle à la mobilisation. SUD éducation a déposé un préavis de grève national.
  • le 22 mars, sept syndicats de la fonction publique appellent à la grève. Elle doit être un point d’appui pour la construction d’une grève reconductible et pour la convergence des luttes.
Le Conseil supérieur de l’éducation rejette Parcoursup
Partager cet article
Repost0
Published by SUD 61
23 février 2018 5 23 /02 /février /2018 13:56

1er degré

La circonscription Alençon 2 disparaît. Les 3 écoles basculent sur Alençon 3

Dédoublement des CP REP+ et REP et CE1 en REP+

 

27 FERMETURES

 

Circonscription Alençon 1 : Masson Alençon, Desnos Alençon, Ferry Alençon, Damigny, St Germain du Corbéis, Souvray La Ferté Macé, Lonrai, dispositif moins de 3 ans Jacques Prévert La Ferté Macé, RPI ( St Didier – Ciral- La Roche Mabile ),RPI ( Ménil-Erreux, Larré)

 

Circonscription de L’Aigle : ULIS Mazeline l’Aigle, Mazeline L’Aigle, maternelle Galleron, L’ Aigle , Rai, Randonnai, Soligny la Trappe.

 

Circonscription d’Argentan : La Ferrière aux Etangs, Putanges, RPI ( Urou, St Léonard, Exmes) , RPI ( La Carnelle Landigou Ronfeugeray )

 

Circonscription de Flers : St Georges des Groseillers, Landisacq, Champsecret, RPI (Montilly Caligny) La Lande Patry

Concernant l’école de Champsecret, la Dasen émet la possibilité de l’ouverture d’un dispositif de – de 3 ans si besoin.

 

Circonscription de Mortagne : Ceton, Essay

 

3 OUVERTURES

Tourouvre , Trun, RPI ( Nonant, Le Merlerault)

 

5 ouvertures pour dédoublement des CP et CE1

La Fontaine Alençon, Jules Verne Alençon , La Fontaine Flers ( 2), Les Vallées Flers

 

Postes ASH

Une ouverture à l’ITEP pro Désiré Pilot Flers, une fermeture ULIS Mazeline L’Aigle

 

RASED

2 ouvertures postes E ,redéploiement du poste E de la Fontaine à Molière Alençon, redéploiement du poste E de Bellême au Theil, redéploiement du poste E Le Sap vers Trun.

 

PMQC

fermeture de 6,5 ETP dont 3,5 en éducation prioritaire et 3 hors éduc prio

Montsort Alençon( -0,5) , Jules Verne Alençon ( -0,5), Molière Alençon ( -0,5), La Fontaine Alençon ( -0,5) ,Trun ( -1), La Selle La Forge ( -0,5), St Pierre d’Entremont ( -0,5) Tinchebray ( -0,5) ,Les Vallées Flers ( -1) Vimoutiers ( -1)

Ouverture Rémalard ( +0,5)

 

Dispositif accueil des moins de 3 ans : 2 ETP supplémentaires

 

Décharges de Direction

Fermetures : Montsort Alençon ( -0,75), Desnos Alençon ( - 0,08), Mazeline L’Aigle ( -0,25), St Germain du Corbeis ( - 0,17), Lonrai ( -0,08), La Ferrière aux Etangs ( -0, 17), St Georges les Groseillers ( -0, 17), Champsecret (-0,25) RPI Ciral La Roche St Didier ( -0,08), Rai (-0,08)

Ouvertures : Les Vallées Flers (+0,5) Tourouvre (+0,08)

 

CPC  généraliste

6 postes supplémentaires ( 1 en plus par circo ) CPC généraliste Alençon2 (-1)

 

CPD «  innovation » 1 poste supplémentaire

 

Brigade : 3 postes supplémentaires

 

Canopé

Alençon (-0,25) Flers (-0,5)

 

Animation soutien PES ( +0,25)

 

PEMF

Le temps de décharge des PEMF passera de 0,33 à 0,50 à la rentrée prochaine pour les PEMF volontaires hors éducation prioritaire ( complément de service assuré par des PES)

L’école de Montsort ne sera plus une école d’application à la rentrée 2018.

 

Les 3 organisations syndicales ont voté contre cette carte scolaire rentrée 2018.

Partager cet article
Repost0
Published by SUD 61