5 juillet 2021 1 05 /07 /juillet /2021 15:24

Carte scolaire

 

Les syndicats n'ont pas été entendus et la carte scolaire a peu évolué.

Une fermeture a été annoncée à Aube.

La DASEN a refusé de prendre en compte les effectifs réels à St Langis et à Boucé.

A St Langis, il ne restera qu'une classe du CP au CM2 avec 28 élèves inscrits (sans doute 31 à la rentrée). Depuis des années, l'administration souhaite faire fermer cette école. Fermer une classe en donnant des conditions de travail inadmissible incite les familles à inscrire leurs enfants ailleurs. Ainsi, il ne restera plus qu'à fermer l'école !

A Boucé, l'école accueille de nombreux enfants de la maison de protection de l'enfance. Ces élèves ont des vécus difficiles, souvent des séquelles, des troubles de l'attention et de l'apprentissage mais l’administration décide pourtant de fermer une classe ; ainsi la moyenne par classe y sera bien plus élevée que la moyenne départementale. Ces enfants qui ont déjà connu le pire méritent mieux !

A Vimoutiers, notre demande a été partiellement entendue puisqu'une classe ouvre.

Par ailleurs, l'administration renonce à son projet aberrant d'envoyer 2 jours par semaine les CP et CE1 de Crouttes à Vimoutiers. C'est une victoire pour les syndicats et les parents d'élèves qui se sont battus contre.

A Flers, à Morin La Fontaine, une ouverture sera peut-être décidée ultérieurement.

Un comptage est prévu à la rentrée à St Langis et à St Hilaire sur Erre, la DASEN a refusé d'en effectuer un à Boucé malgré la hausse des effectifs prévue.

 

 

Assistant.e.s pédagogiques

En REP+, les écoles qui bénéficiaient de l'aide d'assistant.e.s pédagogiques n'y auront plus droit. La DASEN estime que ces écoles ont déjà beaucoup d'aide. Nous ne pouvons que constater que chaque année des aides disparaissent.

 

 

Solde postes

18 ETP sont inoccupés. La DASEN a accepté tous les INEATs et aucun EXEAT. Nous avons demandé un recrutement sur liste complémentaire mais aucun engagement n'a été pris par l'administration. Espérons que ce ne soit pas les brigades qui doivent assurer tous ces postes.

 

 

Plan de formation

Il n'a pas été présenté en instance. Il sera envoyé prochainement aux syndicats pour avis.

 

 

PEMF 

Il y a 17 postes mais seuls 11 sont pourvus. C'est une fonction qui n'attire pas.

 

 

EMAS

L'équipe mobile d'appui à la scolarisation est implantée sur l'école Victor Hugo (école repérée comme celle ayant le plus de besoins). C'est un projet porté par l'ADAPEI, adossé au SESSAD. 3 niveaux d'action : formation / accompagnement in situ / interventions directes auprès d'élèves ; le tout sur sollicitation du/ de la chef-fe d'établissement ou du pôle ressources.

 

Ajustements second degré

 

1 division supplémentaire : Alençon L. Michel, Briouze, Carrouges, Moulins-la-Marche et Rémalard

1 division de moins : Alençon Balzac et St Exupéry, Céaucé-Passais, Ecouché-les-Vallées et Gacé

 

 

Orientation des élèves

 

Un débat s'est tenu. Voir notre déclaration préalable quant au courrier envoyé par la DASEN qui pour nous n'est rien d'autre qu'une incitation à la discrimination sociale et au non-respect de la volonté des élèves.

 

Baisse des dotations des AED

 

Cette année, les syndicats n'ont reçu aucune information. Rien d’étonnant face à la baisse prévue : - 12 ETP. Les conséquences d'une telle baisse du taux d'encadrement sont importantes, comment l’administration peut-elle à ce point nier l'importance de la vie scolaire et de ses AED. La diminution de la dotation en AED c'est :

-des heures d'études qui seront bondées, et pendant lesquelles les élèves ne pourront plus être aidé·es, épaulé·es.

-des temps de pause (récréations, pause méridienne) encadrés par moins d'AED et avec de facto davantage de problèmes entre les élèves, problèmes que les AED auront moins de temps pour gérer. On va avoir une augmentation des conflits interpersonnels.

-une ambiance d'établissement qui peut devenir tendue et dont les conséquences se feront sentir aussi en classe, en cours.

-une diminution de la possibilité d'échanges entre élèves et adultes, moins de possibilités de se confier, donc une perte de visibilité sur ce que les élèves vivent dans les établissements et en dehors.

-un encadrement moindre dans les selfs / cantines, donc il sera plus difficile de déceler les troubles alimentaires.

-moins de personnel pour gérer les situations de crise (comment accompagner un élève qui se fait exclure de cours s'il n'y a pas d'AED pour venir la/le chercher?).

-moins d'AED c'est moins de prise en charge de tous les problèmes de santé des élèves (faut-il rappeler qu'il n'y a pas en permanence un·e infirmier·ère dans les établissements).

-idem pour les problèmes sociaux qui sont très souvent signalés par les AED (il n'y a que rarement un·e assistant.e social.e dans les établissements).

Ce sont les AED qui créent un climat scolaire serein ; et un climat scolaire serein c'est la base pour que l'apprentissage se fasse.

La diminution de la dotation d'AED aura des impacts négatifs sur tous et toutes les acteurs/trices de la communauté éducative. Les agent·es, les professeur.e.s, les directions sont aussi concerné.e.s. Ce n’est pas qu’une destruction de postes, c’est une partie de la destruction du système scolaire.

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Published by SUD 61