7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 16:52

Un premier bilan éloquent… Dans la petite portion des communes qui ont opté pour son application dès cette année, la mise en œuvre de la réforme confirme la pertinence des critiques que nous n’avons eu de cesse de lui opposer : inégalités territoriales accrues entre communes riches et pauvres, rurales et urbaines ; injustices sociales aggravées avec des services payants comme à Valframbert avec le démantèlement du service public et recours à des prestataires privés ; pataquès organisationnels susceptibles de mettre en danger la sécurité des élèves ; fatigue supplémentaire pour les élèves et les personnels ; développement de la précarité ; dégradation des conditions de travail liée à l’occupation des locaux, avec les directrices et les directeurs qui devront s’occuper des conventions pour l’occupation de ceux-ci …

La contestation, loin de s’estomper, revêt aujourd’hui de multiples formes, portées par des enseignant-es excédé-es, des agents municipaux surexploité-es et des parents d’élèves inquiets.

Pour SUD éducation, avant d’envisager le changement des rythmes scolaires, les élèves et les personnels ont besoin de mesures immédiates !

 Suppression des APC et mise en place de RASED complets sur tous les territoires, avec les collègues des différentes spécialités

 Augmentation du nombre de postes aux concours et titularisation de tous les personnels précaires

 Abrogation de la masterisation et mise en place d’une véritable formation initiale rémunérée

 Augmentation des salaires des personnels de la fonction publique

 Rétablissement du droit de grève et abrogation du service minimum.

La réforme des rythmes est un enjeu pour les élèves de la maternelle à l’université, pour leur famille et l’ensemble de la société, ainsi que pour tous les personnels de l’éducation et agents territoriaux. C’est pourquoi nous revendiquons :

 La réduction du temps de travail de tous les personnels

 La réduction du nombre d’élèves par classe

 Une réforme du contenu des programmes et des apprentissages

 L’augmentation du nombre de remplaçants pour garantir le droit des personnels à être remplacé en cas de congés maladie, de stages, de formations continues et assurer les droits syndicaux

 Le développement d’une formation continue de qualité sur le temps de service pour tous les personnels

 Des dispositifs de soutien aux apprentissages (plus d’enseignant-es que de classes)

Ce sont là les raisons de notre appel à la grève jeudi prochain, pour que l’ensemble des questions puissent être réellement posées et que les personnels puissent enfin participer à la transformation de l’école, SUD éducation revendique les bases d’une véritable refondation et l’abrogation du décret Peillon.

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Published by SUD 61