15 décembre 2022 4 15 /12 /décembre /2022 13:21
Ce tract a été publié le 14/12/2022

Le gouvernement annonce une nouvelle réforme des retraites qui vise à reculer progressivement l'âge de départ à la retraite de 62 à 65 ans. C'est une nouvelle attaque contre les personnels !

En 2019-2020 face à la mobilisation d'ampleur de l'ensemble des secteurs, le gouvernement avait renoncé à faire passer sa réforme de casse des retraites, aujourd'hui il revient à la charge.

Que prévoit le gouvernement?

  • Le recul de l'âge de départ à la retraite de 62 à 65 ans,
  • Une retraite à 1200 euros minimum (85% du SMIC) uniquement si vous avez vos 43 annuités,
  • L'âge de départ sans décote reste à 67 ans,
  • La fin des régimes spéciaux pour les nouveaux et nouvelles entrant·es.

Le gouvernement justifie sa réforme par le soi-disant déficit des caisses de retraites. C'est faux, les études prévoient un système à l'équilibre d'ici 2030.
Le déficit ou l'excédent dépend de choix politiques : les cotisations des actives et actifs paient annuellement les pensions des retraité·es, la question de l'emploi est donc déterminante pour l'avenir du système de retraites. Plus il y a de salaires sur lesquels sont prélevées les cotisations salariales et patronales, et plus les salaires sont élevés, plus il y a de recettes pour financer les retraites. D'un côté, le gouvernement maintient les agent·es publics dans la précarité, à commencer par les AED, les AESH, les précaires dans nos secteurs, de l'autre il les contraint à travailler plus longtemps et il présente comme un progrès le plancher d'une retraite à 85% du SMIC minimum.

Les mobilisations des personnels ont mis au jour les bas salaires et les mauvaises conditions de travail que subissent les personnels de l'Éducation nationale et de l'ESR. Le recul de l'âge de départ à la retraite constitue une nouvelle dégradation et sanctionne des personnels déjà maltraités pendant toute leur carrière.

Les personnels aspirent à davantage de justice sociale et à un investissement massif pour la reconversion écologique de la société, au contraire, cette réforme précarise les personnels, diminue l'espérance de vie en bonne santé, accroît les inégalités et le chômage.

SUD éducation appelle les personnels à se mobiliser massivement contre cette nouvelle réforme des retraites.

Avec un meilleur partage des richesses et l'augmentation des cotisations, nous revendiquons :

  • La retraite à 60 ans avec 37,5 annuités, sans décote.
  • 5 ans de départ anticipé sur cet âge légal pour pénibilité.
  • Pas de retraite ni d'indemnité chômage en dessous du SMIC porté à 1700 euros.
  • L'intégration des retraites complémentaires dans le régime de base de retraites.
  • Une semaine à 32 h sans perte de salaire ni flexibilité (partage du travail).
  • Des embauches massives dans les services publics et les secteurs écologiques.
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15 décembre 2022 4 15 /12 /décembre /2022 13:15
Ce tract a été publié le 14/12/2022

La loi de 2005 a bientôt 20 ans. D'une situation d'inclusion quasi nulle en France, l'école et les établissements scolaires ont dû accueillir les élèves en situation de handicap et sortir d'une logique de ségrégation. Des milliers d'élèves ont pu accéder à des formations diplômantes. Pour autant le bilan reste insuffisant.

Partout SUD éducation reçoit des remontées de terrain de personnels ou d'élèves qui subissent la maltraitance de l'institution. La tentation est grande pour certain·es de défendre "une inclusion raisonnée" et de revenir à une situation antérieure.

Or l'expérience montre que si les moyens sont mis en place, l'inclusion fonctionne. Une réelle volonté politique voudrait / Il faut une réelle volonté politique pour créer des postes d'AESH titulaires, former tous les personnels, multiplier les intervenant·es spécialisé·es (rased, sessad) et les personnels médicaux-sociaux, alléger les effectifs des classes et des dispositifs, favoriser les pédagogies alternatives plutôt qu'une logique de programmes, adapter les espaces et l'organisation du temps scolaire.

A contrario c'est à une régression que nous assistons depuis quelques années avec la mise en place des PIAL, l'augmentation des effectifs, le manque criant d'accompagnement·es spécialisé·es, un dépérissement du secteur médico-social.

Nous appelons tous les personnels à revendiquer les moyens pour une véritable école inclusive.

La loi de 2005 a bientôt 20 ans.
D'une situation d'inclusion quasi nulle en France, l'école et les établissements scolaires ont dû accueillir les élèves en situation de handicap et sortir d'une logique de ségrégation. Des milliers d'élèves ont pu accéder à des formations diplômantes. Pour autant le bilan reste insuffisant.
Partout SUD éducation reçoit des remontées de terrain de personnels ou d'élèves qui subissent la maltraitance de l'institution. La tentation est grande pour certain·es de défendre "une inclusion raisonnée" et de revenir à une situation antérieure.

Or l'expérience montre que si les moyens sont mis en place, l'inclusion fonctionne. Une réelle volonté politique voudrait créer des postes d'AESH titulaires, former tous les personnels, multiplier les intervenant·es spécialisé·es (rased, sessad) et les personnels médicaux-sociaux, alléger les effectifs des classes et des dispositifs, favoriser les pédagogies alternatives plutôt qu'une logique de programmes, adapter les espaces et l'organisation du temps scolaire.

À contrario c'est à une régression que nous assistons depuis quelques années avec la mise en place des Pials, l'augmentation des effectifs, le manque criant d'accompagnement·es spécialisé·es, un dépérissement du secteur médico-social.

Les enseignant·es de 1er et 2nd degrè se heurtent à une absence de formation concernant les handicaps et les aides qu'ils et elles peuvent développer pour les élèves. De plus, une fois en poste, les enseignant·es se retrouvent face à l'absence de moyens pour accompagner ces élèves : nombre d'élèves par classe trop élevé pour pouvoir différencier correctement, temps extrêmement long pour que les notifications soient établies par la MDPH, attente pour qu'un·e AESH soit nommé·e, très peu de temps de concertation avec l'AESH, aucune information quant aux adaptations pédagogiques à mettre en oeuvre...

Les revendications de SUD éducation pour l'école inclusive :
  • des moyens pour accueillir et répondre aux besoins de tou·tes les élèves qu'importe leur situation scolaires, sociales, administrative, leur origine ou leur handicap... sur tout le territoire,
  •  la création massive de postes d'AESH, de RASED, de personnels médico-sociaux, d'enseignant·es, de CPE et de personnels de Vie scolaire et d'interprètes,
  •  la baisse des effectifs par classe,
  •  la création d'un vrai statut de la Fonction publique d'éducateur·trice scolaire spécialisé·e pour les AESH
  •  une véritable formation initiale et continue à l'inclusion scolaire,
  •  l'adaptation des bâtiments et du matériel scolaire.
  •  du temps de concertation hebdomadaire.
Pour une autre société, contre le validisme !

Donner à tous les enfants la possibilité d'apprendre et de se sentir bien à l'école est une priorité. De la même manière, ce devrait être une priorité de faire en sorte que tous les individus, handicapés ou non, bénéficient des mêmes droits.
Aujourd'hui, ce n'est pas le cas : la société est validiste c'est-à-dire qu'elle discrimine des personnes car elles ont un handicap. Un grand nombre des difficultés qu'elles rencontrent ne sont pas liées à leur état de santé mais à l'inadaptation de la société : logements et lieux publics inaccessibles, privation de liberté dans certaines institutions, attitudes infantilisantes à leur égard, etc.
Elles souffrent également de difficultés économiques. En effet, le handicap entraine souvent des coûts supplémentaires, parfois exorbitants, certaines entreprises profitant du caractère nécessaire de ces produits pour les vendre au prix fort. En outre, l'allocation adulte handicapé est en dessous du seuil de pauvreté et occuper un emploi peut relever du parcours du combattant.

En effet, la discrimination à l'embauche exclut les personnes handicapées de nombreux emplois. L'Éducation nationale, par exemple, est loin d'embaucher 6% de personnels handicapés. De nombreux postes de travail ne sont pas adaptés et le rythme de travail imposé par le capitalisme et les logiques managériales est encore plus dévastateur pour ces personnels. Par conséquent, toute une partie de l'emploi des personnes handicapées se fait à l'extérieur du monde du travail ordinaire, dans les ESAT (établissements et services d'aide par le travail). Dans ces établissements, les personnels n'ont pas le statut salarié ni les droits qui vont avec.

Nous voulons une École qui inclut tous les élèves mais aussi une société qui ne délaisse ni n'exploite aucun individu sous prétexte qu'il ne correspond pas aux normes d'une personne valide ou en bonne santé

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15 décembre 2022 4 15 /12 /décembre /2022 13:10

16 décembre 2022 à ALENCON

Journée internationale des migrant·e·s
Solidarité, Liberté, Égalité, Papiers !

CONTRE DARMANIN ET SON MONDE

RDV vendredi à 18h devant la préfecture à l'appel du RESF61

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15 décembre 2022 4 15 /12 /décembre /2022 13:07

Communiqué de la fédération Sud éducation

Lors du Conseil Supérieur de l'Education du 15 décembre 2022, SUD éducation a porté les revendications des personnels. Retrouvez ci-dessous la déclaration liminaire de SUD éducation.

 

Mesdames et Messieurs les membres du CSE,

En cette veille de vacances scolaires, les personnels sont particulièrement préoccupés par les annonces du gouvernement concernant une nouvelle réforme des retraites. Pourtant si on revient deux ans en arrière, nous pouvons nous souvenir d'une véritable explosion de colère dans la société et particulièrement dans l'Éducation nationale : 1,5 million de personnes avaient manifesté le 5 décembre 2019 contre la réforme des retraites. L'entêtement du gouvernement à vouloir passer en force avait conduit à des grèves massives qui ont paralysé le pays. Dans l'Éducation nationale, la mobilisation des personnels a mis au jour les bas salaires que subissent les agent·es. Aujourd'hui personne n'ignore dans notre société que les agent·es qui font vivre le service public d'éducation sont sous payé·es. Le ministère a été incapable de remédier à cette situation. On retiendra des mesures prises qu'elles sont trop minimes ou trop tardives pour améliorer véritablement les salaires, surtout dans un contexte d'inflation. Pire encore, certaines ne font qu'accroître les inégalités de salaires entre les personnels handicapés et les autres, entre les femmes et les hommes, c'est le cas des rémunérations au mérite ou aux missions supplémentaires, qui pénalisent celles et ceux qui ne peuvent augmenter leur temps de travail.
Les bas salaires et les mauvaises conditions de travail nous ont conduit·es à une crise du recrutement.
Malgré ce constat alarmant, le gouvernement s'entête de nouveau à repousser l'âge de départ à la retraite. Cette mesure exprime le mépris du gouvernement pour tou·tes les agent·es publics et tou·tes les salarié·es. Après une carrière à subir les dégradations des conditions de travail, la casse des services publics, des salaires insuffisants, le gouvernement a l'audace d'exiger des agent·es qu'ils travaillent plus longtemps alors que dans le même temps, il refuse de rétablir l'ISF. Pour les personnels de l'Éducation nationale, la pilule ne passera pas et SUD éducation appelle tous les personnels à se mobiliser massivement contre le recul de l'âge de départ à la retraite.

En votant pour des organisations syndicales progressistes lors des dernières élections professionnelles au CSA ministériel, les personnels ont manifesté leur refus ferme et définitif de cette réforme. Les personnels aspirent à davantage de justice sociale et à un véritable service public au service des intérêts des populations.

L'école manque cruellement de personnels AESH, d'enseignant·es, de personnels médico-sociaux, de personnels de vie scolaire, d'administratifs...Aucune politique éducative ambitieuse ne pourra être déployée sans ces personnels essentiels.
Nous profitons de ce CSE pour interpeller de nouveau le Ministre : il faut recruter des personnels, former les personnels, leur garantir un statut protecteur.
Le récent rapport de l'Inspection générale des finances (IGF) et l'Inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche (IGESR) propose des pistes particulièrement préoccupantes pour les conditions de travail des personnels AESH et pour la scolarisation des élèves handicapés puisqu'il propose d'attribuer à l'Éducation nationale la compétence de décider du caractère mutualisé ou individualisé de l'accompagnement. C'est à l'institution scolaire de s'adapter aux besoins des élèves et non aux élèves de s'adapter aux moyens disponibles.
La question de la scolarisation des élèves en situation de handicap est encore plus préoccupante après l'annonce de la suppression de 1500 postes à la rentrée 2023.

Alors que le second degré subit, depuis l'ère Blanquer, de lourdes suppressions de postes (8400 suppressions de postes soit 170 collèges depuis 2017), le premier degré est à son tour pris pour cible. Les personnels n'en peuvent plus des suppressions de postes.

Les 64000 élèves en moins dans le premier degré auraient dû permettre au ministère d'augmenter le nombre de remplaçant·es et de baisser le nombre d'élèves par classe, au contraire le gouvernement a fait le choix de l'austérité budgétaire. Le nombre de postes va baisser partout sauf dans 6 académies (Créteil, Montpellier, Nice, Versailles, Guyane, Mayotte). Certaines baisses sont très brutales : l'académie de Lille avait bénéficié de la création de 20 postes à la rentrée 2022, elle en perd 150 à la rentrée 2023. C'est l'académie de Paris qui subit la plus forte baisse avec 155 suppressions de postes. Pour SUD éducation, la baisse du nombre d'élèves doit permettre de remettre l'école à flot, pas de faire encore des économies.

Dans le second degré, le ministère annonce 500 nouvelles suppressions de postes alors que les effectifs d'élèves sont stables. Ces suppressions de postes annoncent une baisse de l'offre de formation (en particulier dans les lycées professionnels), une augmentation du nombre d'élèves par classe (en moyenne 26 élèves par classe en collège et plus de 30 en lycée), une dégradation continue des conditions de travail ainsi qu'un mouvement entravé pour les personnels.

Cette politique de suppression de postes a pour effet d'aggraver les inégalités sociales. Le gouvernement a fait le choix d'une école du tri social, qui abandonne les élèves les plus vulnérables et qui ne se donne pas les moyens de lutter contre les discriminations sexistes, racistes et validistes. SUD éducation est particulièrement inquiet de la santé et de la sécurité des personnels dans ce contexte de dégradation du service public d'éducation. Cette année encore, l'enseignement public est davantage impacté par les suppressions de postes que l'enseignement privé avec trois fois plus de suppressions dans le public que dans le privé.

Entre le refus d'augmenter véritablement les salaires, le recul de l'âge de départ à la retraite à 65 ans et les 1500 suppressions de postes à la rentrée 2023, le gouvernement et le ministère jouent avec le feu, la colère gronde et vous n'êtes pas à l'abri d'une véritable crise sociale dans l'Éducation nationale

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11 décembre 2022 7 11 /12 /décembre /2022 17:49
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1 décembre 2022 4 01 /12 /décembre /2022 16:58
Ce communiqué a été publié le 01/12/2022

Les élections professionnelles s'ouvrent dans l'Éducation nationale et l'Enseignement Supérieur et la Recherche : tous les personnels sont invités à voter pour élire leurs représentant·es dans les instances ministérielles, académiques et/ou départementales.

SUD éducation a été en première ligne pendant ces quatre dernières années pour défendre les droits des personnels et le service public d'éducation et de l'enseignement supérieur : contre les réformes Blanquer, contre la réforme des retraites, pour des hausses de salaire, pour un vrai statut pour les personnels AESH. À l'heure de la crise écologique et de l'inflation, il est urgent de renforcer SUD éducation pour porter toujours plus largement des propositions concrètes pour sortir de la crise.

Ces élections permettent de mesurer l'audience des différentes organisations syndicales. SUD éducation est un syndicat de transformation sociale qui lutte contre les inégalités et les discriminations sexistes, LGBTQIphobes, racistes, validistes et qui porte la reconversion sociale et écologique de notre société. En votant SUD éducation, les personnels soutiennent un syndicat combatif et déterminé à porter sans relâche ses combats face à l'employeur à toutes les échelles.

Par ailleurs, les syndicalistes de SUD éducation ont été particulièrement visés par la répression antisyndicale entamée sous l'ère Blanquer et qui se poursuit avec Ndiaye. En votant SUD éducation, les personnels soutiennent SUD éducation dans la défense des droits syndicaux mais ils soutiennent tou·tes les collègues réprimé·s arbitrairement en raison de leur activité syndicale.

Du 1er au 8 décembre, les équipes de SUD éducation sont aux côtés des personnels pour les informer sur le scrutin, pour faire connaître notre syndicalisme, efficace, combatif et inclusif !

Une ligne d'aide est mise en place pour assurer à tous les personnels la possibilité de voter : 0780939341.

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1 décembre 2022 4 01 /12 /décembre /2022 12:45

Guide Premier degré / Second degré / Supérieur

Ce guide a été publié le 28/11/2022 par la Fédération Sud éducation

Il n'est pas acceptable que, dans notre société, des personnes soient discriminées ou exclues du monde du travail en raison d'un handicap ou d'un état de santé, et pourtant on constate que dans l'Éducation nationale et l'Enseignement Supérieur et la Recherche, les agent·es en situations de handicap sont particulièrement maltraité·es par l'employeur. Ces agent·es sont les premier·es à subir le manque de médecine du travail. Pour elles et eux, gagner des adaptations et des aménagements afin de pouvoir continuer à travailler sans mettre en danger leur santé est un véritable parcours d'obstacle. Les délais de réponse de l'administration sont trop longs, les médecins de prévention sont trop peu nombreux·ses, les moyens sont insuffisants et les procédures ne sont pas adaptées. 

 Les agent·es doivent sans cesse refaire les mêmes demandes et les aménagements et adaptations de poste sont sans cesse remis en cause. L'importante documentation administrative à remplir est source de stress et de souffrance au travail pour les agent·es. De plus, l'administration est incapable de fournir un accompagnement et des compensations qui évoluent avec l'état de santé et le handicap de l'agent·e. Cette instabilité professionnelle nuit aux soins et à l'équilibre des agent·es. 

Face à ce constat alarmant, SUD éducation informe les personnels handicapés sur leurs droits et les équipes syndicales vous accompagnent sur le terrain afin d'assurer l'accès à ces droits. 

Pour SUD éducation, il est urgent de gagner de vraies améliorations dans l'accompagnement des personnels handicapés au travail dans l'Éducation nationale et l'Enseignement Supérieur et la Recherche afin de garantir l'égalité entre tou·tes et de combattre les discriminations validistes !

Définition du handicap selon la loi du 11 février 2005

La loi pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées du 11 février 2005 définit le handicap de la façon suivante :

« Constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d'activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d'une altération substantielle, durable ou définitive d'une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d'un polyhandicap ou d'un trouble de santé invalidant ».

Pour obtenir une reconnaissance de travailleur·euse handicapé·e, il faut constituer un dossier auprès de la MDPH (maison départementale des personnes handicapées) ou MDA (maisons départementales de l'autonomie). Il peut être utile (mais pas obligatoire) de faire déterminer un taux d'incapacité. Par exemple, si le taux d'incapacité de la personne en situation de handicap est égal ou supérieur à 80%, celle-ci peut bénéficier d'avantages notamment fiscaux.

Sommaire

 
  1. Textes réglementaires de référence
  2. LE RECRUTEMENT DES PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP DANS L'ÉDUCATION NATIONALE
    1. Le recrutement par concours
    2. Le recrutement par voie contractuelle
    3. Le recrutement par voie contractuelle au titre du handicap 
  3. LA RECONNAISSANCE DU HANDICAP
  4. VOS DROITS
    1. Aménagement du poste de travail et l'accessibilité des locaux
    2. Le droit à la formation 
    3. L'allègement de service
    4. Le temps partiel de droit
    5. Le temps partiel thérapeutique 
    6. Le congé longue maladie (CML)
    7. Le congé longue durée (CLD)
    8. Priorité pour les mutations dans l'Éducation nationale
    9. La définition du projet professionnel 
    10. Affectation sur un emploi de même grade
    11. Affectation sur un poste adapté 
    12. Affectation sur un poste adapté au CNED 
    13. Conditions particulières pour le départ à la retraite
  5. VOS INTERLOCUTEURS ET INTERLOCUTRICES DANS L'ADMINISTRATION ET A LA MDPH OU A LA MDA
  6. COMMENT AGIR CONTRE LE VALIDISME SUR LE LIEU DE TRAVAIL ?
  7. SE SYNDIQUER
  8. SUD EDUCATION REVENDIQUE
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Published by SUD 61
24 novembre 2022 4 24 /11 /novembre /2022 12:29

Alors que la 26eme semaine de l'emploi des personnes handicapées s'est achevée, SUD éducation dénonce la maltraitance subie par les personnels handicapés dans l'Éducation nationale.

Le taux de chômage est deux fois plus important chez les bénéficiaires de l'obligation d'emploi (14%) que dans la population (7,4%). Pour y remédier, la loi fixe un taux d'emploi minimum de 6% de personnes handicapées. Or en décembre 2022, on ne comptait que 3,37% de personnels en situation de handicap dans l'Éducation nationale. Ce chiffre largement insuffisant interroge sur les conditions de travail de ces personnels.

L'Éducation nationale continue de considérer les personnels handicapés comme un coût supplémentaire. Ainsi les possibilités d'aménagement de poste sont très hétérogènes selon les académies, ils dépendent des moyens disponibles et non des besoins des personnels et se retrouvent trop souvent subordonnées aux contraintes des établissements. Les personnels handicapés dénoncent des délais trop longs, une lourdeur administrative et une opacité dans les décisions prises par l'administration.

Plutôt que de travailler à compenser les handicaps, l'administration met en œuvre un parcours désespérant pour les personnels. Les dispositifs d'adaptation, d'allégement ou d'aménagement sont soit limités dans le temps, soit soumis à des réexamens permanents. Face au manque de postes adaptés, les personnels handicapés sont poussés vers la sortie : la retraite anticipée ou le licenciement pour inaptitude.

L'Éducation nationale doit mettre en œuvre les moyens nécessaires pour favoriser l'emploi et améliorer les conditions de travail des personnels handicapés en finançant de vraies compensations et de vrais aménagements.

Enfin, le handicap ne doit plus être une sanction financière pour les personnels qui financent eux-même leur temps partiel. En effet, contrairement au secteur privé, il n'existe aucune mesure de compensation financière dans l'Éducation nationale pour les personnels qui bénéficient, en raison du handicap, d'un temps partiel de droit.

SUD éducation revendique les moyens nécessaires pour mettre fin à la maltraitance institutionnelle et pour favoriser l'emploi des personnes handicapées dans l'Éducation nationale.

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17 novembre 2022 4 17 /11 /novembre /2022 14:47

Selon l'UNICEF France et la Fédération des acteurs de la solidarité, plus de 42 000 enfants vivaient dans des hébergements d'urgence, des abris de fortune ou dans la rue sur le territoire français au 22 août 2022. Un toit c'est un droit, faisons respecter la loi !

Trop d'enfants vivent dans des conditions précaires, insalubres et indignes. Avec l'arrivée du mauvais temps, les conditions de vie deviennent insupportables et sont inacceptables : pluie, boue, vent, froid. Les enfants et leurs familles, mais aussi les mineur.e.s non accompagné.e.s, sont trempés à l'intérieur des tentes. Ces enfants ne peuvent pas suivre une scolarité normale et sereine dans de telles conditions.

Tout enfant a besoin d'un toit, qui est un droit, pour suivre sa scolarité, qui est obligatoire, dans de bonnes conditions. Face à l'urgence, des collectifs de parents et de personnels de l'éducation se mobilisent pour que cela cesse. De très nombreuses écoles sont concernées. Plusieurs actions et occupations d'écoles ont eu lieu. Nous demandons qu'une solution d'hébergement pérenne soit trouvée pour toutes les familles sur tout le territoire ainsi que pour les mineur.e.s non accompagné.e.s. Celui-ci est indispensable pour permettre un droit effectif à la scolarité de tous les enfants.

Nous dénonçons cette situation indigne pour un pays signataire de la Convention internationale des droits de l'enfant dont l'article 27 affirme : « Les États [doivent offrir] une assistance matérielle et des programmes d'appui, notamment en ce qui concerne l'alimentation, le vêtement et le logement.»

Nous dénonçons la défaillance des pouvoirs publics: des solutions d'hébergement pérennes doivent être trouvées au plus vite par les conseils départementaux, les préfectures et les mairies.

Nous revendiquons la mise à l'abri immédiate de toutes les familles et personnes à la rue.

Nos organisations , SGEN-CFDT, FERC-CGT, FCPE, FSU, LDH, MNL, SUD Éducation et UNSA-Éducation soutiennent les personnels et familles mobilisés pour que les élèves cessent de dormir dans la rue.
Elles exigent également qu'aucune sanction disciplinaire ne soit prise à l'encontre de ces personnels. Le délit de solidarité n'existe pas.

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17 novembre 2022 4 17 /11 /novembre /2022 14:25

Pour une autre école, une autre société 

 

Dernier CLIP de campagne électorale, ci-dessous un lien Youtube pour retrouver les spécificités, les combats de Sud éducation https://www.youtube.com/watch?v=HDZeORyITKc

 

Pour aller plus loin, une playlist avec les témoignages des personnels sur les actions de SUD éducation dans les différents corps de métier et/ou problématiques : 

https://youtube.com/playlist?list=PL5RBCEQZW7vZ2WzFJa3uD9sEWwW9AclUF

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