27 janvier 2023 5 27 /01 /janvier /2023 08:50
Tract intersyndical départemental pour le 31 janvier

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26 janvier 2023 4 26 /01 /janvier /2023 13:22

L’intersyndicale de l’Orne CGT, FSU, FO, SOLIDAIRES, UNSA, CFTC, CFDT, CFE-CGC appelle les salarié.es, les retraité.es, les privé.es d’emploi et les jeunes à une nouvelle journée massive de grèves et de manifestations interprofessionnelles l

 

Le Mardi 31 janvier 2023 dans l’Orne, y'a une manif près de chez soi :

➢ Alençon : 10H30 rassemblement Place Foch et départ à 11H00. Arrivée aux Archives Départementales, Maison des Syndicats

 

➢ Argentan : 11H00 Rond-Point des Trois Croix (à coté du LIDL)

 

➢ L’Aigle : 17H30 Place de la Poste

 

➢ Flers : 17H00 Place du Général de Gaulle (rond-point 5 Becs)

 

➢ Mortagne : 17H00 place de la Mairie

 

Bulletins de grève - SUD éducation (sudeducation.org) 

 

L'appel de Solidaires en musique 

Une nouvelle vidéo pour appeler à la grève le 31 janvier 2023 contre le projet de réforme des retraites du gouvernement sur Viméo et sur youtube

Pour en savoir plus sur le projet de réforme des retraites, site de Solidaires : 

Aggravation des inégalités Femmes /Hommes à la retraite : c’est non ! | Solidaires

Meeting Solidaires en live vendredi 27 à 12h45 | Solidaires

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26 janvier 2023 4 26 /01 /janvier /2023 13:09

Nous, collectifs, coordinations, organisations syndicales, associatives et politiques, décidons de converger pour reconquérir nos services publics afin de faire de la lutte pour leur défense, leur développement et leur démocratisation un combat central pour les décennies à venir. Par cette dynamique pluraliste nous souhaitons notamment engager le débat public sur le choix de société que nous souhaitons.

Car c'est bien de cela qu'il s'agit : le choix d'une société solidaire, fraternelle, où l'égalité des droits et la devise de notre République ne sont pas que de vains mots, où notre mode de production et de consommation ne se fasse pas au détriment de l'humanité et de notre Planète.

Nous combattons le démantèlement, l'appauvrissement, la privatisation, la mise en concurrence, l'externalisation des missions de nos services publics et de la Sécurité Sociale. Car ce sont eux qui permettent à notre société de rester debout à chaque crise mais aussi au quotidien. Ce sont eux qui sont vecteurs d'égalité et d'émancipation pour toutes et tous. S'ils le restent malgré les attaques subies c'est grâce au dévouement de leurs personnels et à l'attachement de la population.

Or ce dévouement, cet attachement, sont méprisés et détournés depuis des décennies par les gouvernements successifs et par le « new public management ». La population voit les services publics, notre patrimoine commun, être dévoyés à des intérêts mercantiles. Elle assiste impuissante à la mise en œuvre à marche forcée de la numérisation, véritable arme de destruction massive de la qualité du service, du lien social et de la proximité. Ces stratégies vont de pair avec les attaques contre les effectifs et statuts des personnels, leur rémunération, leurs conditions sociales, et le sens même de leur travail.

Nous appelons les usagers, les personnels et les élus à se mobiliser, à faire œuvre commune en exigeant ensemble des politiques publiques qui répondent aux enjeux de ce siècle et :

  • permettent de lutter contre le chômage et le réchauffement climatique par un aménagement harmonieux du territoire privilégiant la proximité
  • assurent l'égalité et l'accès aux droits quels que soient nos origines, notre condition sociale, notre âge ou notre genre, que l'on habite à la campagne, en métropole ou en périphérie

  •  tournent le dos à l'austérité en assurant prioritairement un avenir à notre jeunesse et en permettant l'accès de toutes et tous aux droits fondamentaux : santé, logement, nourriture et eau saines, énergie, transports, éducation, culture...

  • partent des besoins de la population et donnent les moyens aux services publics d'y répondre correctement et considèrent nos services publics, notre sécurité sociale et leurs personnels pour ce qu'ils sont : une richesse et non un coût. Le financement doit être à la hauteur en s'appuyant sur une meilleure répartition et utilisation des richesses.

  • cessent la gabegie financière de la concurrence internationale prétendument libre et non faussée, des privatisations et des externalisations et sortent nos services publics et la sécurité sociale de la sphère marchande

  • permettent aux usagers, aux personnels et aux élus de contrôler et de faire entendre leurs besoins et leurs revendications au sein même de nos services publics et de nos institutions.

 

Nous sommes convaincus qu'une très large partie de la population est attachée à une société d'entre-aide, de solidarité répondant à l'intérêt général, et à l'Égalité, non au chacun pour soi.

Toutes et tous, ensemble, nous voulons donner la perspective d'un autre monde, d'un nouvel élan par une mobilisation ample et singulière, l'instauration d'un rapport de force national pérenne ...

Nous refusons de voir cette mandature balayer d'un revers de mains toutes les avancées sociales et démocratiques conquises par nos aînés.

Ensemble, nous avons la volonté inébranlable de converger pour mettre en place les conditions de retrouver le chemin du progrès social et démocratique.

Nous appelons les usagers, les personnels et les élus à mettre les services publics au cœur du débat public, des politiques publiques et au cœur des mobilisations sociales et citoyennes.

Nous les appelons ainsi que l'ensemble des organisations du mouvement social et écologique à converger dans une campagne rythmée par de multiples actions et mobilisations avec un point d'orgues d'ores et déjà programmé lors d'un grand rassemblement pour les services publics les 12, 13 et 14 mai 2023 à Lure en Haute-Saône.

 

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22 janvier 2023 7 22 /01 /janvier /2023 17:39

Communiqué SNES-FSU, SNEP-FSU, SE-UNSA, SNFOLC, SGEN-CFDT, CGT Educ'action, SNALC et Sud Education

 

Les organisations syndicales SNES-FSU, SNEP-FSU, SE-UNSA, SNFOLC, SGEN-CFDT, CGT Educ'action, SNALC et Sud Education s'opposent fermement à la suppression de la technologie en Sixième et contestent à la fois la forme et le fond de cet arbitrage.

Le ministère a annoncé par voie de presse son intention de supprimer l'enseignement de technologie en 6eme. Cette décision n'a été ni présentée, ni discutée dans aucune instance de dialogue social avec les organisations représentatives. La circulaire « Renforcer la maîtrise des savoirs fondamentaux des élèves en CM1, CM2 et 6e (cycle 3) pour faciliter leur entrée au collège » parue au BO le 12 janvier n'y fait pas davantage référence. Le Ministre est décidément bien mal inspiré de renouer ainsi avec les méthodes verticales et autoritaires de son prédécesseur.

La suppression de la technologie en Sixième retirerait aux élèves la possibilité de découvrir une nouvelle dimension de la technologie ancrée dans les sciences et techniques qui concourt à la compréhension du monde qui les entoure. Faut-il comprendre que le programme de sciences et technologie en Sixième pourrait être supprimé ? Ou serait-il laissé à la responsabilité des collègues de SVT et de physique-chimie sans horaire supplémentaire ?

Pour financer le nouvel accompagnement des élèves en mathématiques ou en français, aux contours très flous, et le loger dans les 26 heures élève par semaine, le ministre fait donc un choix très contestable en supprimant une discipline pourtant initiée au primaire.

Cette décision confirme que ce sont bien des logiques budgétaires et de ressources humaines (suppressions d'emplois et pénurie de professeurs de technologie) qui ont guidé cet arbitrage avant même toute considération pédagogique. Cette décision va mettre en danger les postes des collègues de technologie qui pourraient se retrouver en complément de service dans un autre établissement à la rentrée voire être victimes d'une mesure de carte scolaire.

L'urgence est à la baisse des effectifs par classe pour mieux accompagner les élèves dans leurs apprentissages et à la revalorisation des métiers de l'enseignement pour juguler la crise de recrutement.

Les organisation syndicales SNES-FSU, SNEP-FSU, SE-UNSA, SNFOLC, SGEN-CFDT, CGT Educ'action, SNALC et Sud Education demandent au ministre de revenir sans attendre sur son initiative et rappellent qu'aucun texte réglementaire ne la permet. A l'heure où les conseils d'administration des collèges sont réunis pour débattre et adopter la répartition de la dotation horaire globalisée (DHG) pour la rentrée 2023, l'organisation des enseignements ne saurait être bouleversée à la dernière minute sans concertation ni prise en compte des conséquences pour les personnels concernés.

Les organisations syndicales SNES-FSU, SNEP-FSU, SE-UNSA, SNFOLC, SGEN-CFDT, CGT Educ'action, SNALC et Sud Education soutiennent la pétition lancée par les associations disciplinaires de technologie et invitent tous les collègues à la signer : Non à la suppression de la technologie en 6eme

 

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21 janvier 2023 6 21 /01 /janvier /2023 14:56

La journée de grève et de manifestations du 19 janvier a été historique. La mobilisation des personnels de l’Éducation nationale et des universités contre la réforme des retraites est massive et la grève est très largement majoritaire. De nombreuses écoles et établissements scolaires ont été fermés : au moins 2 personnels sur 3 étaient grévistes. La mobilisation a été particulièrement forte chez les personnels AED qui se sont massivement mis en grève. Les manifestations ont atteint des proportions historiques, en dépassant les 2 millions de personnes mobilisées. 

Malgré les efforts du gouvernement pour convaincre de sa réforme, les personnels ne sont pas dupes. Ils savent que le gouvernement veut les faire travailler plus longtemps et baisser leurs pensions en aggravant le phénomène de décote. Alors que les salaires sont toujours aussi bas et que les conditions de travail se dégradent, la réforme des retraites est une attaque inacceptable contre les droits des personnels.

Le 31 janvier aura lieu la prochaine journée de grève appelée par l’intersyndicale interprofessionnelle. Cette date nationale de grève du 31 janvier doit être plus forte encore et être le point de départ d’un mouvement reconductible massif, seule garantie de notre victoire. 

SUD éducation appelle l’ensemble des personnels à la grève reconductible à partir du 31 janvier. 

D’ici le 31 janvier SUD éducation mettra donc tout en œuvre pour construire et engager fermement cette reconduction afin de hisser le rapport de force à la hauteur de l'enjeu : 

  • en organisant partout des AG d’établissements et/ou de territoires ; 
  • en tournant dans les écoles, les établissements et les services pour convaincre de la nécessité de la reconduction ; 
  • en prenant des initiatives militantes (type marches aux flambeaux), voire des temps de grève interprofessionnelle localement, lorsque c’est possible ; 
  • en ouvrant une caisse de grève nationale, destinée aux grévistes de l’éducation et notamment aux plus bas salaires, à reverser dans les caisses de grève locales par le biais de ses syndicats départementaux.

Nous devons avoir conscience de nos atouts : la réforme est toujours aussi impopulaire dans l’opinion ; le gouvernement et la majorité sont fragilisés ; l’intersyndicale, au complet, est soudée. SUD éducation revendique l’abandon du projet de réforme et la retraite à 60 ans maximum et 37,5 annuités. 

Pour SUD éducation, le mot d’ordre est clair : pas un jour de plus, pas un euro de moins ! Notre objectif est clair : gagner. 

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17 janvier 2023 2 17 /01 /janvier /2023 16:19
📢Le 19 janvier 2023, l’intersyndicale de l’Orne CGT, FSU, FO, SOLIDAIRES, UNSA, CFTC, CFDT, CFE-CGC appelle les salarié.es, les retraité.es, les privé.es d’emploi et les jeunes à se mobiliser fortement dès cette première journée dans l’ensemble du département de l’Orne :
🔴Alençon : 11H00 Place Foch, jusqu’à la Pyramide
🔴Argentan : 11H00 Rond-Point, Carrefour-Market, route de Caen
🔴L’Aigle : 17H30 Place de la Poste
🔴Flers : 17H00 Place du Général de Gaulle (rond-point 5 Becs)
En grève et en manifestation le 19 janvier !
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15 janvier 2023 7 15 /01 /janvier /2023 22:04

Dans l'Éducation Nationale et dans l'Enseignement supérieur, le harcèlement scolaire et les lgbtqiaphobies continuent de tuer. En France, 10% des élèves (soit environ 700 000 élèves) sont victimes de harcèlement. A Golbey, dans les Vosges, le 7 janvier 2023, Lucas, un collégien de 13 ans, a mis fin à ses jours. Lucas était victime de harcèlement homophobe, il subissait moqueries et insultes dans son établissement scolaire et dans son quartier. SUD éducation présente toutes ces condoléances à sa famille et à ses proches. La mort de Lucas rappelle une fois de trop l'absence de moyens humains et financiers pour lutter réellement contre le harcèlement scolaire et l'homophobie. 25% de l'absentéisme concerne des élèves victimes de harcèlement. Un quart de ces victimes envisage le suicide. Il existe un lien fort entre la présence du harcèlement en milieu scolaire et le climat scolaire. Le code de l'éducation prévoit le droit à une scolarité sans harcèlement. Pourtant, dans les établissements, il n'y a aucun budget spécifique dédié à la lutte contre les lgbtqiaphobies. La lutte repose donc uniquement sur la motivation des personnels, qui doivent non seulement inviter des associations, créer des supports, organiser des projets et parfois même convaincre une hiérarchie réfractaire, mais aussi chercher des fonds pour pallier les carences de l'institution. Le site du ministère propose différents outils pour lutter contre le harcèlement : mais sans moyens financiers et humains, cela reste du bricolage et de la communication. Les jeunes victimes d'homophobie et de transphobie sont 2 à 7 fois plus touché·es par le suicide que les autres jeunes.

Face à ces drames, le gouvernement réagit peu, voire passe sous silence les causes des suicides. Tout comme le reste de la société, les discriminations anti-LGBTQIA+ gangrènent l'Éducation Nationale et l'Enseignement Supérieur et la Recherche. Les personnels subissent l'oppression hétérosexiste et les discriminations. Ce sont toutefois les élèves et les étudiant·es qui sont agressé·es en premier lieu ( 85% des agressions, d'après le rapport SOS homophobie 2021). Les jeunes LGBTQIA+ subissent de nombreuses violences au quotidien : injures, harcèlements, mépris, outings. Ces violences proviennent souvent de leurs pairs mais sont aussi le fait de membres de la communauté éducative. D'après le rapport SOS homophobie 2022, l'homophobie se manifeste à travers "des insultes (54 %), du rejet (52 %) ou encore de harcèlement (35 %)". L'actualité de ces dernières années nous montre que ces discriminations peuvent tuer : avant le suicide de Lucas, il y a eu ceux les suicides de Doona (étudiante trans à Montpellier, septembre 2020), d'Avril (lycéenne trans à Lille, décembre 2020) ou encore de Dinah (lycéenne lesbienne et dite "racisée" à Mulhouse, octobre 2021).

Pour SUD éducation, il est temps que la lutte contre le harcèlement devienne une véritable priorité du ministère.

SUD éducation, syndicat de lutte et de transformation sociale, a pour horizon l'émancipation et l'épanouissement de tout·es. Et dans ce but, SUD éducation revendique :

  • l'élaboration de matériel pédagogique spécifique sur les questions des LGBTQIAphobies ;

  • la réintégration du concept de genre dans les textes officiels et sa prise en compte dans des programmes élaborés par la communauté éducative ;

  • la mise en place de dispositifs dédiés (comme l'étaient les ABCD de l'égalité) permettant aux élèves de réfléchir spécifiquement aux discriminations et stéréotypes de genre, et de les déconstruire ;

  • une politique de prévention(campagne d'information sur les ambiances de travail sexistes, affichage de la loi sur le harcèlement sexuel) et de suivi (accompagnement des victimes dans leurs démarches, notamment judiciaires),

  • la mise en place dans la formation initiale de modules obligatoires sur les problématiques de genre, pour les futur·es enseignant·es (selon un volume horaire identique dans tous les INSPE ), et pour toutes les autres catégories de personnel (CPE, agent·es) ;

  • un renforcement de l'offre de formation continue sur ces questions ;

  • le recrutement des personnels socio-médicaux en nombre suffisant.

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12 janvier 2023 4 12 /01 /janvier /2023 16:59

Paris, le 11 janvier 2023

La Première Ministre a annoncé ce 10 janvier 2023 le report de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans avec une accélération de l'augmentation de la durée de cotisation. 

Cette réforme va frapper de plein fouet l'ensemble des travailleurs et travailleuses, et notamment les personnels de l'éducation. La dégradation des conditions de travail, les sureffectifs, les réformes incessantes augmentent la pénibilité du travail, particulièrement dans les fins de carrières. Les personnels de l'éducation, dont les salaires sont maintenus à des niveaux très insuffisants, en particulier les AED, AESH ou agent⋅es de catégorie C, vont devoir travailler plus longtemps et voir leurs pensions déjà trop faibles une nouvelle fois amputées, dans un contexte d'inflation.

Le report de l'âge et l'allongement de la durée de cotisation renforcent également les inégalités femmes-hommes : dans notre secteur, composé à 73% de femmes, les effets de décote et les inégalités de pensions seront encore aggravés. Porter plus rapidement à 43 ans la durée de cotisation nécessaire pénalisera les personnels de l'enseignement qui font partie des professions ayant commencé à cotiser tardivement en raison de la qualification exigée pour les concours de recrutement. 

Le système de retraites par répartition n'est pas en danger, rien ne justifie une réforme aussi brutale. Dans la foulée de l'appel des organisations interprofessionnelles, nos organisations, représentant les personnels du secteur de l'éducation, appellent les personnels à une première journée de grève et de manifestations le 19 janvier, qui doit donner le départ d'une puissante mobilisation pour refuser le report de l'âge légal de départ en retraite et l'augmentation de la durée de cotisation.  

Nos organisations appellent ainsi les personnels à se réunir dans les écoles, les établissements, les services, les secteurs...  de manière à se mobiliser fortement par la grève dès le jeudi 19 janvier, à participer aux différentes initiatives organisées en intersyndicale et à discuter des suites à donner à la mobilisation. 

Les organisations syndicales de l'éducation se réuniront après l'intersyndicale interprofessionnelle prévue le 19 janvier au soir pour en décliner les décisions dans nos champs professionnels, se donner les moyens de prolonger le mouvement de mobilisation interprofessionnelle et faire barrage au projet du gouvernement.

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12 janvier 2023 4 12 /01 /janvier /2023 13:04

Borne a annoncé le 10 janvier sa réforme des retraites :

  • l'allongement de la durée de cotisation à 43 ans,
  • le recul de l'âge de départ à la retraite à 64 ans et la baisse des pensions.

Notre système de retraite n'est pas en péril ! Le déficit prévu pour 2027 est minime et pourrait être largement financé par la taxation des super-profits : les entreprises du CAC 40 ont versé 80 milliards à leurs actionnaires en 2021. De l'argent, il y en a !

Quelles sont les conséquences du recul de l'âge de départ en retraite?
  • La réduction de l'espérance de vie en bonne santé
  • Empêcher les départs en retraite de celles et ceux qui ont cotisé tous leurs trimestres : plus vous avez commencé à travailler tôt, plus vous êtes pénalisé·es !
  • L'appauvrissement des retraité·es
  • L'aggravation des inégalités entre les hommes et les femmes
La retraite à 64 ans, c'est non !

Le gouvernement impose un recul de l'âge de départ à la retraite à des personnels qui en ont déjà plein le dos. Les salaires n'ont pas été revalorisés et certains personnels, AESH et AED en tête, subissent des salaires très bas !

L'inflation a pris à la gorge l'ensemble des personnels et l'Insee prévoit encore une inflation à 7% en janvier 2023. La rémunération d'un enseignant·e avec 15 ans d'ancienneté est plus faible de 15 % à 19 % en France que dans les autres pays de l'OCDE.

BATTONS-NOUS POUR LA RETRAITE À 60 ANS !

Dans l'Éducation nationale où on compte 65 médecins de prévention pour plus d'un million de personnels, le recul de l'âge de départ laisse craindre une dégradation forte de la santé des personnels. Avec 1500 suppressions de postes à la rentrée 2023 et des difficultés de recrutement, le ministère compte sur l'allongement de la durée du travail pour éviter de recruter des personnels titulaires.

Mal payés, mal considérés, maltraités par l'institution, les personnels devraient en plus travailler plus longtemps ?

Pour SUD éducation, c'est NON !

SUD éducation appelle tous les personnels à participer à la grève du 19 janvier et à se réunir pour décider collectivement des suites de la grève. 
Pour nos retraites, il faut gagner ! 

Pas un jour de plus, pas un euro de moins ! 

SUD éducation revendique :

✅ La retraite à 60 ans avec 37,5 annuités, sans décote.

✅ 5 ans de départ anticipé sur cet âge légal pour pénibilité.

✅ Pas de retraite ni d'indemnité chômage en dessous du SMIC porté à 1700 euros.

✅ L'intégration des retraites complémentaires dans le régime de base de retraites.

✅ Une semaine à 32 h sans perte de salaire ni flexibilité (partage du travail).

✅Des embauches massives dans les services publics et les secteurs écologiques.

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15 décembre 2022 4 15 /12 /décembre /2022 13:28
Ce communiqué a été publié le 14/12/2022

Le 12 avril 2022, SUD éducation gagnait un recours au Conseil d'État concernant le non-versement de l'indemnité REP/REP+ aux AED exerçant en éducation prioritaire. En parallèle, d'autres actions juridiques ont été menées et sont toujours en cours pour les AESH.

Une victoire qui fait avancer les droits des personnels AED et AESH...

Le 3 octobre dernier, le ministère annonce, dans le cadre de la préparation du budget 2023 et dans un courrier, que les 15 000 AESH exerçant en éducation prioritaire vont également percevoir l'indemnité REP/REP+ ! La mesure est mise au budget et un projet de décret présenté aux organisations syndicales.

Ce décret a été publié au Journal officiel le 09 décembre 2022. Il modifie les dispositions du décret n°2015-1087 du 28 août 2015 sur l'indemnité versée aux personnels exerçant en éducation prioritaire et prévoit, entre-autre, le versement de l'indemnité aux AED et AESH à compter du 01 janvier 2023 : « Cette indemnité est également allouée aux assistants d'éducation et aux accompagnants des élèves en situation de handicap exerçant dans les mêmes écoles ou établissements. » (article 1).

Lire la décision du Conseil d'État du 12 avril 2022

Lire le décret n° 2022-1534 du 8 décembre 2022 modifiant le décret n° 2015-1087 du 28 août 2015 portant régime indemnitaire spécifique en faveur des personnels exerçant dans les écoles ou établissements relevant des programmes « Réseau d'éducation prioritaire renforcé » et « Réseau d'éducation prioritaire »

... teintée de 36% de mépris !

L'arrêté du 28 août 2015 fixant les taux annuels de l'indemnité REP/REP+ a lui aussi été modifié. Conformément à ce qu'avait annoncé le ministère, il fixe un montant différencié de l'indemnité REP/REP+ pour les AED et AESH, inférieur de 36% au montant prévu pour les autres personnels !

À travers cette décision scandaleuse, le ministère envoie un message clair : il considère que les AED et les AESH ne sont pas des personnels à part entière de l'éducation nationale, mais des sous personnels, sous payé·es, avec une sous-prime REP.

Le montant annuel de l'indemnité REP est fixé, pour un temps plein, à 1 106 € pour les AED et AESH contre 1 734 € pour les autres personnels ;

Le montant annuel de l'indemnité REP+ est fixé, pour un temps plein, à 3 263 € pour les AED et AESH contre 5 114 € pour les autres personnels.

Lire l'Arrêté du 8 décembre 2022 modifiant l'arrêté du 28 août 2015 fixant les taux annuels en application du décret n° 2015-1087 du 28 août 2015 portant régime indemnitaire spécifique en faveur des personnels exerçant dans les écoles ou établissements relevant des programmes « Réseau d'éducation prioritaire renforcé » et « Réseau d'éducation prioritaire »

Et pour en rajouter une couche, le décret prévoit par contre le versement de l'indemnité REP/REP+ à taux plein pour les inspecteur·trices de l'éducation qui elles et eux ne travaillent pas dans les écoles et établissements scolaires !

Poursuivre la lutte pour gagner de nouveaux droits ! 

AED et AESH nous sommes essentiels au bon fonctionnement du service public d'éducation. Les crachats du ministère à notre encontre doivent porter à une seule conclusion : nous devons poursuivre la mobilisation et renforcer nos luttes !

C'est ce à quoi SUD éducation, qui sort renforcé des élections professionnelles, s'emploiera dans les mois et années à venir !

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