22 février 2013 5 22 /02 /février /2013 16:01

Ouest-France rend compte dans son édition du 21 février de la réunion sur les rythmes scolaire tenue au Carré du Perche de Mortagne.

Le sous-préfet y a déclaré que les communes pourraient « profiter utilement des emplois aidés, permettant d'employer des jeunes au chômage tout en leur proposant une formation » ou de recruter les jeunes enseignants qui pourraient ainsi encadrer des activités périscolaires pour arrondir leurs fins de mois.

Dans son bulletin du 6 février, le directeur académique suggère d'embaucher des contrats aidés (CAE), sur la base de contrats de 9 mois.

Ce qui a été dit par le sous-préfet, ce qu'écrit le directeur académique renforce la détermination de SUD éducation à refuser cette réforme telle qu'elle est présentée.

En effet, ces propositions sont inacceptables. Les enfants ont besoin d'un véritablement temps éducatif, avec des personnels titulaires, qualifiés et rémunérés correctement, pas de personnels précaires, à temps partiel. Nous n'acceptons pas que les activités péri-éducatives, "temps éducatifs forts" comme les appelle le ministre de l'Education Nationale, deviennent des pseudo-garderies sous la responsabilité de personnes qui apprendront à s'occuper des enfants sur le tas.

Quant à proposer aux enseignant-es de les prendre en charge pour arrondir leurs fins de mois, c'est une bien mauvaise manière de garantir des revenus décents à nos plus jeunes collègues. Si le représentant de l'état reconnaît que les enseignant-es sont trop mal payé-es pour leur travail, il faut augmenter les salaires, pas suggérer de recourir à des heures supplémentaires, d'une part parce que c'est prendre le travail à d'autres et d'autre part parce que les enseignant-es ont déjà des semaines de travail suffisamment chargées, entre les heures de classe, les rencontres avec les parents, les préparations de classe, les corrections des cahiers...

C'est pour toutes ces raisons que Sud éducation refuse cette réforme précipitée, nous voulons quelque chose d'ambitieux, les temps péri-éducatifs sont des temps importants dans la journée des enfants, ils se doivent d'être de qualité et égalitaires sur l'ensemble du territoire. 

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21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 11:54
Les fédérations FNEC FP-FO, FERC-CGT, SUD Education, FAEN, FTE-CNT se sont réunies le lundi 18 février 2013 au siège de la FNEC FP-FO, la FSU s’étant excusée.
jeudi 21 février 2013


Les fédérations se sont félicitées de l’important succès de la grève du 12 février appelée par nos organisations sur trois revendications claires :

- Pour une amélioration des conditions de travail et de rémunération ;
- Pour l’abandon du projet de loi d’orientation sur l’école ;
- Pour l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires.

La grève a été massive dans le 1er degré.

Les fédérations s’adressent au ministre afin qu’une réponse soit apportée aux revendications des personnels à commencer par l’abrogation du décret.

Les fédérations appellent les personnels à soutenir et faire connaître leur demande d’audience auprès du ministre : le ministre doit répondre aux personnels.

Les fédérations soutiennent toutes les initiatives locales prises pour confirmer les revendications exprimées le 12 février et consolider le rapport de force.

Les fédérations considèrent qu’à l’issue des congés d’hiver, dans un mois, si le ministre n’a pas répondu à la demande d’abrogation du décret sur les rythmes scolaires, alors une nouvelle initiative nationale de grève sera à l’ordre du jour.

Les fédérations participeront dans cet esprit à une nouvelle réunion des fédérations syndicales proposée par la FSU le 25 février.


 

Lettre au ministre

Monsieur le Ministre,

Le 12 février nos fédérations ont appelé à la grève nationale
- Pour une amélioration des conditions de travail et de rémunération
- Pour l’abandon du projet de loi d’orientation sur l’école
- Pour l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires.

Comme vous le savez, la grève a été massive dans le premier degré, en particulier sur l’exigence d’abrogation du décret sur les rythmes scolaires.

Cette exigence s’est exprimée dans la grève et dans les très nombreuses manifestations qui se sont déroulées.

Les personnels veulent être entendus. Ils attendent vos réponses à leurs revendications, notamment sur cette question des rythmes scolaires.

C’est pourquoi, nous vous demandons de recevoir très rapidement les fédérations syndicales FNEC FP FO, FERC CGT, FAEN, SUD Education, FTE-CNT.

Soyez assuré Monsieur le Ministre de notre entière considération et de notre attachement au service public d’éducation.

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21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 10:10

Solidaires  vient d'être prévenue par courrier de Madame Marylise Lebranchu que la journée de la carence dans la Fonction publique sera abrogée.

Pour Solidaires, c'est la preuve que seule l'action paie ... il faudra se souvenir du 31 janvier qui aura permis l'abrogation de la journée de carence mais également le non contingentement du 8ème échelon du C administratif et de le filière sociale.

Nous ne lâcherons rien et exigerons que ces mesures soient d'application immédiate.

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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 13:01

- Constat de l'administration sur l'incapacité des collègues de l'Orne à rejoindre le Calvados avec des données chiffrées sur les demandes de rapprochement de conjoint et sur les autres demandes.
- l'administration souhaite donner un signe d'écoute sur ces difficultés en prenant en compte les surnombres des départements (75 pour l'académie dont 55 pour le Calvados et 20 pour la Manche, Orne à l'équilibre) et sur l'affectation des stagiaires.
- il n'y aura pas de titularisation à la rentrée les PES du Calvados et de la Manche dans l'Orne même si les textes le permettent  car cela changerait la donne par rapport aux années précédentes et à ce qu'il se faisait jusque-là.
- L’Orne souhaite accueillir plus de stagiaires dès l'année prochaine (passer de 27 à 35 ou 40).
- Pour les PES rentrée 2013 (et pour les années suivantes), pas question de tous les nommer dans l'Orne car les structures de formation doivent continuer d'exister dans les 2 autres départements.
- Par contre à la rentrée 2013, tous les PES seront informés que leur nomination pour l'année de stage dans un département n'ira  pas de pair avec leur nomination pour la titularisation: l'administration va fixer un curseur pour nommer de façon plus importante les T1 à la rentrée 2014 (PES rentré-esen 2013) dans l'Orne.
- A priori, il restera quelques (très peu) T1 à la rentrée 2014 nommés dans la Manche et le Calvados.
En contre partie, l'administration va réfléchir à la possibilité de se garder des inéats Calvados dès la rentrée prochaine pour créer "un appel d'air " et permettre la rentrée de quelques collègues dès la rentrée prochaine. Cela reste à contrôler car rien n'est moins certain sur ce point dans la mesure où
l'administration compte également sur le temps pour rééquilibrer les choses.
Un point devra être fait dans les CTSD de chaque département et un bilan de la mesure pour constater les effets observés.

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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 06:34

Nous venons de recevoir l'information :
 l'animateur de la journée "travailler avec des élèves en difficulté ou handicapé-es" ne peut venir que le 22 mars (au lieu du 21) et l'animateur sur "droits et devoirs des personnels" viendra le 21 mars.
Si vous vous êtes inscrit-e pour les deux jours, pas de problème.
Par contre, si vous n'avez choisi qu'un seul des deux jours, vous devez dès maintenant envoyer un courrier au Recteur (via votre chef d'établissement) ou au DASEN (par la voie hiérarchique)  pour indiquer le changement du jour de votre inscription au stage.


Et si vous n'avez pas encore fait votre inscription, il est encore temps (mais c'est le dernier jour).
Tous renseignements ici :
http://sud61.over-blog.com/pages/21_et_22_mars_2013_formation_syndicale-8366720.html
Avec toutes nos excuses pour cette modification.

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19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 17:18

5_03_2013.jpg

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15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 10:07

Alors que les enseignant-es du premier degré se sont massivement mobilisé-es dans de nombreux départements  pour le retrait du décret Peillon sur les rythmes scolaires, l’administration faisant fi de l’expression de ces dénonciations et revendications invite de manière pressante les directeurs et directrices d’école à afficher et/ou distribuer un dépliant du ministère justifiant cette réforme.



Non, les enseignant-es ne sont pas d’accord avec l’actuel décret de réforme des rythmes scolaires !!!

Pour nous ce projet n’améliore en rien les conditions d’apprentissage des élèves : les journées de présence à l’école sont toujours aussi longues, les programmes toujours aussi lourds !

L’organisation des temps d’activité périscolaire par les mairies ne permettra  pas d’offrir  des activités éducatives ou culturelles satisfaisantes, faute de moyens financiers, de locaux et de personnels formés. Bien plus, il est à redouter que la plupart des communes se limitent à gérer la garderie des enfants sans activités précises lors d’une pause méridienne allongée quand d’autres municipalités envisagent  de faire payer des animations.

Cela constituera des inégalités suivant les territoires et une surcharge  de fatigue et d’énervement pour beaucoup d’élèves que leurs enseignant-es récupèreront en mauvaise forme pour l’après midi.

Les ateliers pédagogiques complémentaires en petit groupe ne sauraient remplacer une vraie amélioration des conditions de travail (allègement des effectifs classe,  reconstitution des Réseaux d’Aides Spécialisées aux Élèves en Difficulté). Nous refusons qu’ils soient dépendants des mairies par l’intermédiaire des projets éducatifs territoriaux.



Une invitation à afficher et à distribuer n'est pas un ordre. La fédération SUD éducation soutient les personnels qui n'effectueront pas cet affichage de communication gouvernementale, et propose aux écoles d’afficher également les revendications et positions des personnels.

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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 17:51

L'action des syndicats, des parents d'élèves, des élus et ami-es des écoles peut payer.

En effet, deux fermetures envisagées ont été annulées, et une ouverture , demandée, mais refusée jusqu'à présent, est dévoilée lors de l'annonce à la presse effectuée par le DASEN aujourd'hui.

Les fermetures prévues

Alençon : école primaire Robert-Desnos

Bellême : école primaire

RPI Chandai, Saint-Michel-Thubeuf, Saint-Ouen-sur-Iton : une classe

Igé : école primaire

Juvigny-sous-Andaine : école primaire Yves Duteil

RPI La Carneille, Landigou, Ronfeugerai : une classe

Messei : école élémentaire 

Nocé : école primaire

Rémalard : école élémentaire

Saint-Germain-du-Corbéis : école élémentaire

Saint-Germain-de-la-Coudre : école primaire 

Soligny-la-Trappe : école primaire 

Vimoutiers : école élémentaire Flaubert

 

 

Les ouvertures prévues :

Argentan : école primaire Victor-Hugo

Essay : école primaire

Flers : école primaire Morin La Fontaine

La Ferté-Macé : école maternelle Charles-Perrault

Landisacq : école primaire

La Rouge, Mâle : école maternelle, école élémentaire

Sées : école primaire Louis-Forton

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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 14:52
LETTRE OUVERTE AU PREMIER MINISTRE
lundi 11 février 2013

Selon le préambule de la Constitution de 1946 « La nation garantit l’égal accès de l’enfant et de l’adulte à l’instruction, à la formation professionnelle et à la culture. L’organisation de l’enseignement public, gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l’État ».

Monsieur le Premier Ministre

Copie à Monsieur Vincent Peillon

Copie à Madame George Pau-Langevin

Paris, le 11 février 2013

Monsieur le Premier Ministre,

Selon le préambule de la Constitution de 1946 « La nation garantit l’égal accès de l’enfant et de l’adulte à l’instruction, à la formation professionnelle et à la culture. L’organisation de l’enseignement public, gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l’État ».

Malgré la clarté de ce principe à valeur constitutionnelle, nous continuons de constater des refus de scolarisation opposés à des enfants d’origine rom, sous des prétextes divers : manque de pièces au dossier d’inscription, preuve insuffisante de leur résidence sur la commune concernée, ou encore en invoquant des raisons financières (la scolarisation de ces enfants constituerait une charge trop lourde pour la commune). Dans les quelques cas où l’inscription à l’école a finalement été obtenue, c’est toujours à l’issue d’un long parcours du combattant juridique et militant : interpellations des autorités, recours auprès des administrations compétentes (DASEN, Préfecture), saisine du Défenseur des droits.... Cela a été le cas à Champs-sur-Marne et c’est encore le cas actuellement pour la scolarisation de sept enfants roms de Noisy-le-Grand dont, en dépit du refus du maire justifié par « l’absence de domiciliation », le personnel enseignant et le Directeur académique ont décidé qu’ils devaient être accueillis dans une école de la ville. C’est aussi le cas dans quelques villes de l’Essonne comme Evry, Courcouronnes, Villebon-sur-Yvette. Sur cette question, le Défenseur des droits considère qu’« une telle différence de traitement fondée sur l’origine est susceptible de caractériser une discrimination prohibée notamment par l’article 2 de la loi du 27 mai 2008 » (Décision n° MLD/2012-33).

Plus récemment, nous avons eu connaissance d’une nouvelle pratique qui, si elle semble pour l’instant marginale, n’en est pas moins extrêmement préoccupante. Il s’agit de la création de classes composées uniquement d’enfants roms et fonctionnant en dehors de tout établissement scolaire. C’est le cas de la ville de Saint-Fons où la maire a décidé d’affecter des locaux – qui sont ceux d’une ancienne école mais qui abritent également les services de la police municipale – à l’« accueil » de 25 enfants, tous d’origine rom. Il s’agit là de l’instauration d’une véritable séparation ethnique, mais l’idée n’a pas manqué de faire des adeptes : le 21 janvier dernier, le maire de Ris-Orangis, en réponse aux demandes d’inscription scolaire déposées pour certaines depuis septembre 2012, a créé une classe ad hoc dans une salle attenante au complexe sportif « Emile Gagneux ». Aux yeux du maire, la classe qui « accueille » 12 enfants âgés de 5 à 10 ans, présente « l’avantage » de se trouver à 100 mètres seulement du terrain que les familles occupent. A 100 mètres aussi de l’école qui aurait dû les accueillir, si la loi était respectée...

L’article L. 131-1-1 du code de l’éducation rappelle en effet que « Le droit de l’enfant à l’instruction a pour objet de lui garantir, d’une part, l’acquisition des instruments fondamentaux du savoir, des connaissances de base, des éléments de la culture générale et, selon les choix, de la formation professionnelle et technique et, d’autre part, l’éducation lui permettant de développer sa personnalité, d’élever son niveau de formation initiale et continue, de s’insérer dans la vie sociale et professionnelle et d’exercer sa citoyenneté. Cette instruction obligatoire est assurée prioritairement dans les établissements d’enseignement. ».

Comment considérer que des classes créées à l’écart des établissements scolaires, où les enfants, maintenu.e.s dans un « entre-eux » par ailleurs dénoncé de toutes parts, offriraient ce cadre permettant « de s’insérer dans la vie sociale » et « d’exercer [leur] citoyenneté » ? Comment accepter qu’ils et elles se trouvent, en raison de leur origine, privé.e.s des relations avec les autres enfants, les autres enseignant.e.s, éducateurs et éducatrices, les services d’une véritable école ?

Le 2 octobre 2012, la ministre déléguée auprès du ministre de l’éducation, chargée de la réussite éducative, avait adressé trois circulaires concernant la scolarisation des enfants allophones nouvellement arrivés. Dans celles-ci, est réaffirmé le principe selon lequel « L’obligation d’accueil dans les écoles et établissements s’applique de la même façon pour les élèves allophones arrivants que pour les autres élèves ». Il a d’ailleurs été repris dans votre plan contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale, le 22 janvier dernier. La réaffirmation de ces principes ne suffit pas ; elle doit être suivie d’effet, ce qui n’est pas le cas des classes « roms » de Saint Fons et Ris-Orangis ou plus généralement dans les communes qui, encore aujourd’hui, refusent aux enfants roms l’accès à un droit fondamental.

A ce propos, vous n’ignorez pas que la France vient, une fois de plus, d’être condamnée par le Comité européen des droits sociaux pour le traitement que notre pays réserve à la population rom, qu’il s’agisse d’évictions forcées des lieux d’habitation, du non accès aux droits fondamentaux comme le logement, la santé ou encore la scolarisation. Sur cette dernière question, le Comité a estimé que « le Gouvernement ne prend pas des mesures particulières, alors qu’il le devrait à l’égard des membres d‘un groupe vulnérable, pour assurer aux enfants roms d’origine roumaine ou bulgare une égalité d’accès à l’éducation » (point 132 de la décision du CEDS, 11 septembre 2012, réclamation MDMI n° 67/2011). Il y a par conséquent violation de l’article E combiné avec l’article 17§2 de la charte sociale européenne. Les « mesures particulières » que la France doit prendre selon le CEDS ne sauraient passer par la création de classes « roms » qui vont naturellement dans le sens de la ghettoïsation dénoncée et condamnée régulièrement par le CEDS, le Comité des Ministres, comme par le Commissaire aux droits de l’Homme du Conseil de l’Europe.

Au vu de tous ces éléments, nous souhaiterions être informés des mesures que vous comptez prendre d’urgence afin que cessent les refus de scolarisation et la création de classes « roms » et pour que le droit fondamental à l’instruction et à l’école soit pleinement reconnu à toutes et à tous sur le territoire de la République.

Dans l’attente de votre réponse, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Premier Ministre, l’assurance de toute notre considération,

Pour les signataires :

Michel FEVRE

Président du Collectif pour le droit des enfants roms à l’éducation

Collectif pour le droit des enfants roms à l’éducation

59 rue de l’Ourc

c/o ROMEUROPE

75019 PARIS

 

Le Collectif pour le droit des enfants roms à l’éducation

AFEV (Association de la Fondation Etudiante pour la Ville) – CGT Educ’Action – CLIVE (Centre de Liaison et d’Information Voyage Ecole) – DEI-France (Défense des Enfants – International) – FCPE (Fédération des conseils de parents d’élèves) – FERC- CGT (Fédération de l’éducation, de la recherche et de la culture) – ICEM-Pédagogie Freinet (Institut Coopératif d’Ecole Moderne) – Intermèdes – RESF (Réseau Education Sans Frontière) – Fédération SUD éducation – SNUipp-FSU – Solidarité Laïque.

Et le Collectif National Droits de l’Homme Romeurope est composé des organisations suivantes :

ABCR (Association Biterroise Contre le Racisme) – ALPIL (Action pour l’insertion sociale par le logement) – AMPIL (Action Méditerranéenne Pour l’Insertion sociale par le Logement) – ASAV (Association pour l’accueil des voyageurs) – ASEFRR (Association de Solidarité en Essonne avec les familles roumaines et rroms) – Association Solidarité Roms de Saint-Etienne – CCFD-Terre Solidaire (Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement) – LA CIMADE (Comité intermouvements auprès des évacués) – CLASSES (Collectif Lyonnais pour l’Accès à la Scolarisation et le Soutien des Enfants des Squat) – FNASAT - Gens du voyage – Habitat-Cité – LDH (Ligue des Droits de l’Homme) – Mouvement catholique des gens du voyage – MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples) – PU-AMI (Première Urgence- Aide Médicale Internationale) - ROMAQUITAINE – Rencontres tsiganes – RomActions – Romeurope 94 – Secours catholique (Caritas France) – SICHEM (Service de Coopération Humanitaire pour les Etrangers et les Migrants) – Une famille un toit 44 – URAVIF (Union régionale des associations pour la promotion et la reconnaissance des droits des Tsiganes et des Gens du voyage d’Ile-de-France)

Et le Comité de soutien de Montreuil, le Comité de soutien 92 Sud, le Collectif nantais Romeurope, le Collectif de soutien aux familles rroms de Roumanie, le Collectif Rroms des associations de l’agglomération lyonnaise, le Collectif Romyvelines, le Collectif de soutien aux familles roms de l’agglomération orléanaise, le Collectif des sans-papiers de Melun, Collectif solidarité Roms Lille Métropole, le Collectif Solidarité Roms Toulouse, Collectif de soutien aux familles Rroms de Noisy le Grand.

Et les organisations suivantes :

Amnesty International France, ATD Quart Monde, CGT Educ’Action 91, Collectif « Ceux de Rubelles », Collectif Local des Citoyens Solidaires, Gisti (Groupe d’information et de soutien des immigré⋅e⋅s), Fasti (Fédération des Associations de Solidarité avec les Travailleur-euse-s Immigré-e-s), FSU 91, FCPE 91, Plateforme 93 de soutien aux Rroms vivant aux bidonvilles, SNUipp-FSU 91, Syndicat des correcteurs CGT de Paris

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Published by le bureau syndical
13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 14:33

Le 12 février, la grève contre le projet de loi d’orientation sur l’école, pour l’abrogation du décret « rythme scolaire » et pour une école émancipatrice a été massivement suivie partout en France. Comme le 22 janvier, la mobilisation régionale a atteint des chiffres records à Paris. Plus de 10.000 personnes ont notamment manifesté leur opposition au décret sur les rythmes scolaires.

En fin de parcours, le cortège pacifique réunissant enseignants, parents et enfants a été dispersé à l’aide de gaz lacrymogènes ! Pour SUD éducation, comme pour toutes les personnes présentes hier, c’est l’incompréhension et la stupeur !

Alors que les manifestant-es déterminé-es scandaient des slogans dans une ambiance pacifique, ils ont été victimes d’une inqualifiable agression de la part des forces de l’ordre.

Le matin même, lors d’une manifestation de travailleurs de Goodyear contre les licenciements, le gouvernement a envoyé 600 CRS qui ont aussi utilisé les gaz lacrymogènes. Est-ce la conception que le gouvernement a des négociations et du dialogue social ?

La Fédération SUD éducation est scandalisée par ces méthodes indignes, elle condamne le recours aux méthodes de répression et demande au gouvernement de s’expliquer publiquement.

Fédération SUD éducation  le 13 février 2013

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