Comme Solidaires le craignait, le gouvernement fait le choix de la « rigueur » en poursuivant la logique des suppressions d’emplois dans la Fonction publique.
La nouvelle règle appliquée est celle de la stabilité globale.
Ainsi, à côté des créations d’emplois prévues sur cinq ans (60 000 à l’Education Nationale et 1 000 dans la gendarmerie, la police et la justice) réservées aux missions prioritaires, il y
aura bien des suppressions de postes dans les autres ministères, y compris chez les opérateurs de l’Etat, à hauteur de 2,5 % par an jusqu’en 2015.
François Hollande avait annoncé, haut et fort, qu’il tournait le dos à la RGPP.
Les annonces sur les suppressions d’emplois confirment en réalité, qu’un virage à 360 degrés vient d’être effectué par le gouvernement.
Après plus de 150 000 emplois supprimés depuis 2003 par les précédents gouvernements, demander à certains ministères de réduire, à nouveau, la voilure de 2,5% par an, c’est toujours nier la
réalité des services et les conséquences désastreuses pour les agents.
Cette politique absurde, purement comptable et dogmatique va, de fait, perdurer.
Poursuivre la réduction des effectifs de la Fonction Publique, c’est diminuer les services rendus aux usagers, c’est amoindrir la place de l’Etat.
Lors de son entrevue avec Madame Lebranchu, Solidaires Fonction Publique avait déclaré qu’il n’était pas concevable de poursuivre cette logique de destruction des services publics.
Solidaires Fonction Publique appellera à la mobilisation de toutes et tous afin d’obtenir satisfaction sur nos légitimes exigences et maintiendra la pression pour la défense de nos
revendications.
29 juin 2012