Dans la note de service du 22 septembre 2021, le ministère dévoile les dates du Baccalauréat général et technologique :
- épreuves écrites de spécialités : lundi 14, mardi 15 et mercredi 16 mars 2022
- épreuves de philosophie : mercredi 15 juin 2022
- épreuves écrites anticipées de français : jeudi 16 juin (après-midi)
- épreuves du Grand oral : lundi 20 juin au vendredi 1er juillet 2022
- évaluation des compétences expérimentales de PC et de SVT du baccalauréat général : du 22 au 25 mars
- évaluation ponctuelle de langues vivantes : lundi 30 mai (classe de 1re), mardi 31 mai (classe de terminale et pour la fin du cycle terminal).
SUD pointe le fait que le passage de 40 % du baccalauréat en contrôle continu intégral avait pour conséquence une pression constante à la note pendant tout le cycle terminal, limitant le « droit à l’erreur » des élèves et leur droit d’expérimentation, limitant aussi leur temps d’apprentissage et d’assimilation. Les dates d’examen des spécialités, fixées les 14, 15 et 16 mars 2022 mettent les professeur⋅es dans une situation intenable avec des programmes surchargés et une année de terminale limitée à 6 mois.
Alors que les enseignant⋅es perdent le sens de leur métier avec la mise en œuvre des projets locaux d’évaluation, les mettant dans la situation d’exécutant du tri et de la sélection des élèves pour l’accès à l’enseignement supérieur, cette annonce renforce encore plus leur colère.
SUD éducation revendique :
- l’abrogation des réformes des lycées et du baccalauréat
- la fin du contrôle continu quel que soit sa forme, écrite ou orale, et quelle que soit la discipline
- la valeur nationale du diplôme du baccalauréat avec des épreuves terminales en fin d’année
- La suppression de l’épreuve de grand oral
- la reconnaissance réelle du baccalauréat comme « premier grade universitaire » ouvrant droit à l’inscription post-bac de toutes et tous les bachelier-e-s dans la filière leur choix
- La création de 30 000 places supplémentaires chaque année dans l’enseignement supérieur et le rattrapage pour les trois années qui viennent de s’écouler
- la création des postes nécessaires à ces créations et la dotation d’un budget supplémentaire dans les université pour rattraper le niveau de dotation des grandes écoles