Voici la déclaration faite par SUD Education lors du CTSD du 18 mai.
L’élection d’Emmanuel Macron annonce une nouvelle accélération des politiques de régression sociale, de destruction des droits sociaux, des solidarités et des services publics, au bénéfice des classes possédantes. Son projet pour l’école est à la fois de poursuivre les politiques libérales en ce qui concerne les structures et d’opérer un tournant réactionnaire dans les contenus. La fonction publique est la grande absente du gouvernement Macron! Le ministère de la fonction publique disparaît ! 5,5 millions d’agents-es n’auront donc plus de représentant-e au sein de ce nouveau gouvernement. Le fait que la DGAFP et les questions « fonction publique » soient, semble t’il, rattachées à Bercy et tout particulièrement au Ministre de l’action et des comptes publics, fait craindre le pire pour cet élément fondamental pour la cohésion sociale. Sans doute n’est-ce pas le souci premier de ce gouvernement qui, en rattachant le sort des agents-es de la fonction publique aux services qui gèrent les comptes de la nation, nous fait dire que la fonction publique et ses personnels serviront de variable d’ajustement pour l’équilibre des comptes de la nation. Quand l’on sait que Monsieur Macron envisage de supprimer au cours de son mandat 120 000 postes de fonctionnaires (50 000 à l’état et 70 000 à la territoriale), on comprend mieux ce rapprochement. Quand l’on sait que ce gouvernement recherchera environ 60 milliards de réductions dans les dépenses publiques, c’est évidemment plus simple d’avoir sous la main ce qui constituera le principal vecteur de ces coupes budgétaires.
La déclaration complète ici:
Et le compte rendu est ici: